Ecoutez votre voix intérieure, auquel cas votre corps vous le fera comprendre!
Pourquoi votre corps souffre? Comment écouter votre voix intérieure, pour écouter votre corps? Comment faire? Nous ne savons pas écouter pas notre voix intérieure, et pourtant les signes et les réponses répondant à nos questions sont toujours omniprésentes si nous les sollicitons. Nous écouter, c’est savoir ce qui nous correspond véritablement. Ce n’est pas cette voix conditionnée par l’ego, lui-même qui veut nous faire croire ce qui est bon pour nous. Il nous leurre en nous murmurant qu’il faut s’affirmer, alors qu’il faudrait lâcher-prise.
L’ego nous recommande de résister et de lutter contre, alors qu’il faut accepter ce qui est. Il est suffisamment habille pour nous trouver des justifications à nos comportements sans que nous puissions les remettre en question. Il s’arrange pour que nous cédions à des plaisirs à court terme, tout en nous démontrant que l’ascèse n’est pas pour nous, et que la satisfaction, et la paix à long terme est illusoire.
Il nous enjoint de cultiver le sentiment de notre propre importance qui ne doit pas être confondu avec une juste estime personnelle. La culture du paraître-savoir, du paraître-posséder, et même du paraître-être le définit. Il se nourrit de vous et vous lui rendez bien, tant que vous lui donnez de l’importance. Il y en va de certaines personnes qui pensant s’être affranchis de l’ego, et prônent une spiritualité qui n’est rien d’autre qu’une façade qui dissimule les affres de lui-même.
Ecoutez votre voix intérieure
Si vouloir s’améliorer est inscrit dans l’évolution, certains s’y exercent sans savoir ce qu’ils veulent réellement. Ils pensent qu’ils sont la voie, quand les sensations positives sont au rendez-vous. Des sensations éphémères qu’ils les poussent à réitérer les mêmes actions, et les pensées qui procèdent de celles-ci. Ils veulent reproduire éternellement l’impermanent…
Parfois notre voix intérieure veut se faire entendre, mais nous ne l’écoutons pas. Alors elle se fige comme un animal pris dans la glace. Bien congelée, il faut s’armer de patience pour la faire renaître et gratter encore, et encore pour qu’elle puisse émerger. Une fois émergée, elle nous montre cette part d’ombre, cette zone obscure de ce que nous sommes. Nous ne voulons pas voir ce qui nous fait peur et pourtant, c’est en rentrant dans cette zone obscure que nous pourrions trouver la lumière.
Ecoutez votre voix intérieure, c’est difficile parce qu’elle demande des efforts et une discipline de tous les instants. Habitués de plus en plus à consommer les produits, sans nous garantir un résultat sur un travail d’introspection, induit inévitablement une vision négative et une perte de temps. Une perte toute relative parce que, encore nous sommes dépendants de résultats. Nous ne comprenons pas qu’il n’y a que le temps présent qui existe.
Ecoutez votre voix intérieure
Ecouter son corps
Quand nous n’écoutons pas notre voix intérieure, c’est notre corps qui veut se faire entendre. Il exprime par divers symptômes qu’il y a quelque chose qui ne tourne pas rond. Les expressions courantes banalisées telles : « j’en ai plein le dos » traduisent que nous portons un poids de responsabilité, d’obligation, de pression que nous ne pouvons plus supporter. Votre dos dit : « c’est trop lourd pour moi ! » Il vous parle et vous ne l’écoutez pas. Vous faites la « sourde oreille » et vous allez consulter un médecin pour mettre un « mouchoir sur la plaie » sans vouloir comprendre le message.
Parce que si vous écoutiez ce que votre dos à vous dire, il vous dirait : « Pourquoi fais-tu tout cela ? » Cela vous obligerait à remettre en question ce qui fait valeur de sens. Comprendre que c’est pour compenser un manque d’estime de soi, ou pour réparer un sentiment de culpabilité inconscient que vous vous surinvestissez, ouvrirait une porte de salut. Oui ! Mais comme jusqu’à présent, il n’y pas eu d’autres alternatives pour enrayer ces comportements compensatoires, vous continuer bon gré malgré à réitérer ses schémas destructeurs.
Les alternatives existent bel et bien, et il faut du courage pour oser s’aventurer dans les profondeurs de notre inconscient pour y délogées toutes nos meurtrissures. Malheureusement, vous préférez vous en tenir aux bénéfices secondaires, et de la reconnaissance qu’on vous témoigne plutôt que d’apprendre à « marcher seul ». C’est comme si vous aviez une béquille, et que vous receviez toute l’attention du monde pour votre handicap.
Perdre votre béquille vous enlèverait toute forme de reconnaissance, et ça vous ne pourriez le supporter. Qui plus est, c’est la seule façon que vous connaissez, même si elle lourde de conséquences, elle vous est familière ? Alors vous préférez continuer, que de choisir une voie incertaine ou prix de multiples efforts. Mais la vie vous éprouve jusqu’à que vous preniez votre destin en main. Vous aurez de plus en plus mal au dos. Au lieu d’écouter les messages de votre corps le plus tôt possible, vous laissez les choses s’aggravées jusqu’à qu’elles deviennent réellement invalidantes.
Ecoutez votre voix intérieure
Certains vont avoir le courage d’aller consulter un Psy, et c’est une bonne chose en soi. Mais le plus dur travail reste à venir. Est-ce que le Psy sera en mesure de briser mes résistances ? Est-ce qu’il pourra analyser suffisamment en profondeur la complexité de mes troubles ? Est-ce qu’il pourra m’aider à mettre en place de nouveaux comportements salvateurs. Est-ce qu’il pourra m’aider à me libérer d’émotions qui me conditionnent négativement ?
Loin de moi de vous décourager, Ce n’est pas une vue pessimiste que je décris ici, mais une vue réaliste de 25 années d’expérience de professionnel de la relation d’aide Qu’il est de mon devoir d’être honnête envers vous, et tout d’abord par respect envers moi-même, et les valeurs que je défends. Je ne pourrais pas aider mon prochain si je ne lui montrais pas que « l’obstacle est matière à évolution. »
Ecouter son corps
Ecouter son corps va plus loin que le mal de dos. Toutes les fonctions organiques et mécaniques de notre corps ont une composante émotionnelle (psychique). Alors n’attendez pas d’être limiter physiquement pour vous prendre en charge. S’écouter, c’est avant tout un acte d’amour pour soi. Ne pas le faire, c’est se faire du mal. Il y a une partie de vous qui veut se faire entendre. Ne pas l’écouter, c’est comme si vous mettiez un bâillon sur « l’enfant en vous ». Il ne vous viendrait pas à l’idée de vous faire du mal, sauf si le mal vous procure un bien être tout relatif comme dans le masochisme (voir pathologie).
Prendre soin de vous, c’est écouter les cris de l’intérieur. Ils appellent à l’aide, alors ne les ignorez pas ! Si votre corps vous fais souffrir et que vous ne comprenez pas pourquoi? Peut-être que l’entretien de 15 minutes que j’offre gracieusement vous aidera à mieux comprendre le lien émotionnel qu’il y a avec votre corps.