Quand faut-il décider de rompre? Quels sont les signes qui nous montrent que nous sommes en sursis dans notre couple?

 

 

 

Les signes avant-coureurs

 

Refuser d’admettre

 

L’incompatibilité du couple

 

Résignation ou acceptation

 

Faire son introspection

 

Se respecter

 

Se préparer à rompre

 

 

 

 

Les signes avant-coureurs

 

 

 

Depuis quelques temps déjà vous sentez que vous n’avez plus envie de faire des efforts pour votre conjoint, puisque toutes vos tentatives de communiquer pour améliorer votre relation échoue fatalement. Il a des sujets sur lesquels vous n’êtes pas d’accord, et vous ne réussissez pas un trouver un compromis. Vous ne reconnaissez plus la personne qui vous a séduit(e) la première fois.

L’autre révèle sa vraie nature, et tous les défauts que vous acceptiez auparavant vous agace aujourd’hui prodigieusement. Une routine pseudo-confortable s’est installée, et même les moments intimes ne vous font plus vibrer. L’ennui est quasi présent et comme vous êtes frustrés de ne plus rien partagé, de la colère monte en vous, et vous êtes de plus en plus irascible. Donc vous réagissez à la moindre chose, et peut-être que vous rendez votre conjoint(e) responsable de la situation, alors que vous avez votre part de responsabilité.

 

 

 

Refuser d’admettre

Autre situation votre couple va mal, mais vous ne voulez pas l’admettre, et c’est un fait puisque vous êtes comme dépressif (ive).  Certains (es) refusent de voir la réalité en face, d’ailleurs ils n’ont eu que des modèles parentaux dysfonctionnels sur lesquels ils se sont identifiés en reproduisant les mêmes schémas. Il y a également des intérêts financiers en jeux. La peur de devoir faire face à une perte de train de vie et la peur de se retrouver seul(e).

Je pourrai m’étendre plus longuement sur la liste des problèmes que rencontrent les couples surtout lorsque des enfants viennent troubler leur intimité, mais restons sur l’essentiel.

 

 

L’incompatibilité du couple

Outre les disputes fréquentes qui résultent de désaccords, elles dénotent une incompatibilité sur les valeurs que vous ne partagez plus. En effet les besoins de chacun évoluent différemment, et si l’on n’arrive pas à s’adapter, ou à accepter l’autre dans ses choix, ou plus largement dans sa vision personnelle du monde, il y a de fortes chances que les efforts pour continuer à vivre ensemble soient vains.

 

Résignation ou acceptation

Il est toujours possible de tirer parti des différences de l’autre pour vous élever spirituellement, mais est-ce que cela ne contribuerait pas à nier ce que vous êtes. Prenons un exemple : Vous êtes casanier (re) et votre conjoint est fêtard ; Vous aimez les sorties en famille et lui préfère les sorties entre amis ; Vous avez une appétence pour le sexe, et lui ou elle pas du tout ; Vous désirez vivre à la montagne et l’autre au soleil.

Lorsque trop de choses nous sépare, on peut se demander où est passer la personne que nous avions connu aux débuts de notre relation ? Le point positif, c’est que le conjoint nous renvoie aussi à nos carences affectives, à ce que l’on ne se donne pas, aux croyances selon lesquelles, c’est le conjoint qui doit combler nos attentes.

 

 

Faire son introspection

Apprenez à faire la différence entre l’amour vrai qui est « donner pour donner » sans attente de recevoir. Aimé, c’est vouloir que son âme sœur soit heureuse. Sinon réfléchissez à vos demandes. Que recherchez vous au travers de vos actions ? Qu’attendez-vous de l’autre ? Pourquoi vous le voulez ? Est-ce que cela sert au mieux vos intérêts ? (Attention de ne pas voir cette question de façon égocentrique). Doutez-vous de la fidélité de votre partenaire, et pourquoi ?

Posez-vous toutes les questions ou votre conjoint ne répond plus à vos attentes, et demandez-vous pourquoi en toute honnêteté ? Quel est votre part de responsabilité qui à créer de la distance entre vous et du ressentiment ?

 

 

Se respecter

Est-ce vous respecter lorsque vous acceptez de ne pas vivre selon votre crédo ? Nous tolérons plus qu’il n’en faut les attitudes vindicatives et rédhibitoires des autres dont le seul but est d’éviter les conflits. Si la remise en question est nécessaire, il faut faire la distinction entre les compromis qui ne sont juste qu’un asservissement.

De peur de se retrouver seul, de diriger sa vie, d’être abandonné(e), on se soumet à la tyrannie parfois d’autrui. Elle peut être sournoise, manipulatrice. Par exemple l’autre se montre gentil (le) et attentionnée mais ne répond pas à vos vrais besoins. De même lorsque aucune communication est possible parce que déniée par l’autre, ou que toute tentative d’évoluer ensemble à échouer, n’est-il pas venu le moment de faire ses valises.

 

 

 

Se préparer à rompre

 

 

 

 

Commencez par le décider, et prenez votre droit de vous laisser obtenir ce qui vous revient. Soyez certain que vous ne prenez pas une décision impulsivement, mais que cela est mu par une réflexion profonde. Vous avez su faire la distinction entre une forme de dépendance qui vous a enfermé, et une liberté d’incarner la personne que vous désirez être. Vous décidez de rompre pour suivre « votre appel », et non pas pour compenser un manque affectif pour une autre personne mais pour vous retrouver vous !

Lorsque vous êtes prêt(e) vous êtes serein (e), il n’y pas d’équivoque, et vous n’avez pas peur de vous exprimer, puisque vous savez que c’est aussi pour le bien de l’autre que vous mettez un terme à une relation déséquilibrée, là où les centres d’intérêts sont en totale opposition. Votre quête d’évolution ne correspond pas, et plus à vos besoins mutuels. C’est comme entretenir ou semer de mauvaises graines sur une terre ou rien ne peut plus pousser. Supposons aussi que vous visiter une galerie de peinture, et que les tableaux ne vous plaisent pas, allez vous pestiférer contre le peintre en le critiquant, ce qui aura pour effet d’être mécontent, ou bien allez-vous changer de galerie pour contempler des tableaux qui vous inspirent et que vous aimez ?

 

Si vous êtes dans cette situation et que vous hésitez encore, faites-vous accompagner pour quelques séances. Le thérapeute vous aidera à porter un regard objectif sur la situation pour être sûr(e) de prendre la bonne décision et à point nommé.

 

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