Comment apprendre à s’aimer, et à s’accepter pour réussir, et avoir confiance en soi?

 

Les raisons de ne pas s’aimer

 

Comment s’aimer

 

L’ego et le narcissisme

 

Aimer l’enfant en vous

 

Apprendre à s’aimer et à s’accepter

 

 

 

 

Les raisons de ne pas s’aimer

 

 

Pourquoi quelqu’un choisit-il de ne pas s’aimer ? Quels avantages en tire-t-il ? Examinons les profils fussent-ils malsains, d’une telle habitude. Dès lors, pourquoi avez-vous choisi de faire votre procès, même sur des points qui vous paraissent de peu d’importance ? Peut-être, tout simplement qu’il est plus facile de dire amen à ce que proclament les autres que de penser à soi-même.

 

 

En décidant de choisir de ne pas vous aimer, et de vous déprécier en plaçant autrui au-dessus de vous, que se passera-t-il ? Aurez-vous une excuse toute prête pour expliquer que vous n’êtes pas aimé ?  Vous exprimerez en ces termes. « Je ne mérite pas qu’on m’aime ». Alors vous allez éviter tous les risques qui vont de pair avec l’établissement d’une relation d’amour, et partant de là, toute possibilité d’être rejeté ou désapprouvé est éliminée.

 

 

Vous trouverez plus facile de rester tel que vous êtes. Tant que vous êtes indigne, à quoi bon essayer de vous épanouir, de vous améliorer ou d’accéder à d’avantage de bonheur. Les autres s’apitoieront sur vous, vous prêteront attention, et peut-être même vous approuveront- ils? Ce sera un élégant substitut aux risques d’entreprendre une relation amoureuse. La compassion et l’attention que l’on vous accordera seront vos compensations à votre solitude. Vous aurez de nombreux boucs émissaires ou situations sur lesquels rejeter la responsabilité de votre misère. Vous pourrez vous lamenter en vous abstenant d’agir.

 

 

 

Comment s’aimer?

 

Beaucoup vous disent  de vous-aimer vous-mêmes, mais savent-ils comment faire pour s’aimer ? C’est un vaste sujet que de celui de s’aimer, or si je décide d’écrire sur ce sujet, c’est pour vous dire comment, mais surtout pourquoi vous n’y arrivez pas malgré le comment ?

 

Lourd est le fardeau de la dévalorisation, de l’autopunition, du sentiment de culpabilité, du manque d’estime personnelle… On vous a peut-être inculqué comme à beaucoup d’autres, l’idée qu’il est mal de s’aimer soi-même. Ne soyez pas égoïste nous dit la société. Aime ton prochain, nous exhorte l’église. Mais il est un précepte que tout le monde semble oublier : aide-toi toi-même. C’est précisément ce que vous allez devoir mettre en pratique pour jouir pleinement du moment présent…

 

 

 

L’ego et le narcissisme

 

S’aimer soi-même n’implique nullement une attitude proche de l’égocentrisme ou du narcissisme. Cela n’a strictement rien à voir avec le fait de raconter à tout à chacun qu’on est quelqu’un de sensationnel, ou d’accaparer l’attention pour gagner l’approbation des autres. En fait rien n’est plus éloigné de la vérité : C’est parce que l’on manque de confiance en soi et d’estime personnelle, qu’on roule les mécaniques pour essayer de séduire autrui. Autrement dit, on s’évalue soi-même en fonction de l’image que les autres se font de nous. Sinon on n’éprouverait pas le besoin de les convaincre.

 

Ce n’est pas non plus exiger d’être aimé par les autres. (Voir dépendance affective) Il suffit de s’accepter intérieurement, et le point de vue d’autrui n’a rien à voir dans cette affaire. C’est aussi accepter ce qui vous différencie des autres, (votre propre singularité). C’est ne pas vous juger en fonction de ce que vous ne réussissez pas, comme à chaque fois que vous adoptez une attitude d’autodénigrement, vous donnez le (bâton pour vous battre).

 

Se sous-estimez, c’est se comparez aux autres en fonction de critères d’ordre sociaux, et parentaux… Les injonctions du type ; il faut être le meilleur, peut mieux faire, il ne faut pas se montrer vulnérable etc., sont autant de croyances qui vous limitent.

 

 

Aimer l’enfant en vous

 

L’amour de soi doit venir naturellement d’une nourriture affective prodiguée par des parents aimants. En réalité, combien d’entre nous se sont véritablement sentis aimés pour ce que nous étions. Les messages sociaux sont accablants. On dit : « Tu es un méchant garçon » au lieu de » Tu t’es mal conduit » ; « Maman ne t’aime pas quand tu te conduis comme çà », au lieu de » Maman n’aime pas que tu te conduises comme çà ».

 

 

 Réapprendre à s’aimer

 

Rompre avec les habitudes du passé n’est pas tâche aisée. Le processus par lequel l’enfant intériorise les pensées des autres dans le cas ci-dessus entraîne des sentiments de culpabilité. La culpabilité nous empêche de nous estimer, de nous aimer à notre juste valeur. En effet comment peut-on s’aimer en se jugeant responsable de (l’amour manqué).

 

Tant que ces relations (parent-enfant) restent ponctuelles, elles ne sont pas susceptibles de causer trop de dommage pour notre estime personnelle. Par contre quand ces situations se répètent, elles induisent inévitablement chez l’enfant des sentiments de dévalorisation qui se répercute sur la confiance et l’estime personnelle. Nous pouvons toujours comprendre que nos parents ont fait de leur mieux.

 

Qu’ils ne soient pas parfaits, et qu’eux aussi n’ont fait que transmettre à leurs enfants que ce que l’on leur a donné comme amour, reconnaissance sécurité et bienveillance. Il nous incombe donc de choisir la personne que nous voulons devenir en changeant nos modes de pensées et de comportements. Une volonté et une discipline consentie pour apprendre à nous aimer et à nous accepter peut alors être envisagée. Toutefois les choses ne sont pas aussi simples quand des traumatismes empêchent la volonté de s’aimer.

 

 

 

Apprendre à s’aimer et à s’accepter

 

 

 

 

  • Au restaurant commandez le plat dont vous êtes gourmand, même si c’est cher. Faites-vous plaisir parce que vous le méritez.
  • Proscrivez les sacrifices sauf lorsqu’ils sont nécessaires – et c’est bien rare.
  • Après une matinée bien fatigante et un repas copieux, faites une petite sieste ou allez-vous promener, même si vous êtes débordé de travail. Cela vous aidera à vous sentir cent fois mieux.
  • Eliminez la jalousie en reconnaissant que c’est une façon de vous rabaisser vous-même.
  • Se comparer à quelqu’un et s’imaginer qu’on vous aime moins que ce quelqu’un, c’est considérer que les autres sont plus importants que vous.
  • S’apporter à soi-même peut aussi se traduire par une nouvelle façon de traiter son corps.
  • Par exemple, choisir des aliments sains, faire du sport ; faire régulièrement de la marche à pied ou de la bicyclette, respirer l’air pur parce que c’est agréable…
  • Ne juger pas votre valeur en fonction de ce vous réalisez, mais de ce que vous êtes. Vous pouvez cesser d’établir un rapport direct entre vos performances dans tous les domaines et votre valeur personnelle.
  • Il se peut que vous perdiez votre emploi ou que tel ou tel projet sur lequel vous travaillez se solde par un échec. Il se peut que vous n’aimiez la façon dont vous avez réalisez ceci ou cela.
  • Mais cela ne veut pas dire que vous êtes nul. Vous devez vous convaincre que vous valez quelque chose, indépendamment de ce que vous avez accompli. C’est aussi absurde de faire dépendre sa valeur d’une réalisation externe que de lier cette réalisation à l’opinion d’un tiers.

 

 

En conclusion, on ne peut pas s’aimer, si l’on pas reçu d’amour. Ces carences affectives génèrent des dépendances affectives, et des peurs comme : la peur de l’abandon, peur de dire, de mal faire, d’exprimer ses besoins. Quand ses peurs deviennent exacerbées, ce sont des phobies, et autres pathologies symptomatiques pour en arriver à de la dépression chronique sur le long terme.

 

Ne laissez pas une mauvaise estime personnelle devenir votre identité. Voyez-par vous-même avec plus d’acuité comment cela se manifeste dans vos rapports avec les autres. Si vous ne le voyez pas, peut-être qu’un premier entretien avec Un thérapeute serait déjà un acte d’amour de soi!

 

 

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