Découvrez comment le sentiment de culpabilité vous empêche de jouir pleinement de la vie ?

 

 

Les origines de la culpabilité

 

L’auto-culpabilité

 

Les symptômes de la culpabilité

 

Les bénéfices psychologiques de la culpabilisation

 

 

 

 

 

Nous souffrons tous plus ou moins de sentiments de culpabilité. Nous en sommes parfois conscients, mais la plupart du temps ces sentiments sont enfuis ou plus profond de nous-même et ils limitent notre existence. Voyons comment la culpabilité régit notre comportement et influence nos décisions de tous les jours ?

 

 

 

Les origines de la culpabilité

 

 

 

Le sentiment de culpabilité est ressenti et intégrer dès la prime enfance, par les réprimandes, les injonctions et autres sermons que les parents induisent sur les enfants. Ils sèment en germes la culpabilité, et elle ne tardera pas à se manifester dès qu’une faute sera commise par une culpabilité résiduelle.

 

La culpabilité résiduelle. Il s’agit d’une réaction affective issue des souvenirs de l’enfance et les facteurs de culpabilité sont multiples. » Si tu recommences, papa ne sera pas content. » Tu devrais avoir honte de toi. » D’accord je ne suis que ta mère ». Toutes ces implications dissimulées derrière ces formules sont toujours capables d’être préjudiciables pour un adulte quand son mari, sa femme, son patron qui se substitue à l’image parentale le réprimandent. L’adulte s’acharne à gagner l’approbation et quand ses efforts n’aboutissent pas, il éprouve un sentiment de culpabilité.

 

La culpabilité résiduelle est également présente dans le mariage et les rapports sexuels. Les innombrables reproches que l’on se fait à soi-même, et les excuses que l’on se donne parce que l’on a eu un certain comportement en sont bien la preuve. Ces réactions culpabilisantes proviennent d’une manipulation quand on nous était enfant, mais elles peuvent être encore présentes et agissantes chez l’adulte.

 

Pour l’exemple, un enfant rejeté, maltraité, abandonné au sens propre, comme au sens figuré, ressentira de la culpabilité. Il aura la sensation de ne pas avoir été digne de recevoir l’attention, le soutien et l’amour inconditionnel. Il va grandir avec le sentiment selon lequel, il faut tout faire pour obtenir réparation. Il va tenter de se montrer perfectible, obéissant, tout en oubliant ses propres besoins au profit de ceux des autres. C’est aussi le cas pour l’enfant et l’adolescent, que l’on rend responsable, de ses frères et sœurs.

 

Partout, où nous avions une demande qui est restée inassouvie, on a appuyé sur le sentiment de culpabilité. Nous avons tous un grand besoin de reconnaissance, et nous le recherchons au travers de bonnes actions. Cependant un grand nombre de nos intentions resteront vaines, parce qu’elles sont des demandes qui ne sont pas formulées clairement, et parce que ses demandes sont exprimées pour combler des besoins insatisfaits.

 

 

 

L’auto-culpabilité

 

 

 

Ici nous nous retrouvons bloqués par des événements récents qui ne sont pas forcément liés à l’enfance. Nous nous sentons coupable quand nous enfreignons une règle ou un code moral. Nous pouvons en pâtir longtemps, même si se torturer ne change rien à ce qui a été fait. Il y a beaucoup de raisons pour se sentir coupable : on s’en veut d’avoir été brutal avec quelqu’un, de ne pas avoir tenu ses promesses, d’avoir volé quelque chose dans les magasins, de ne pas être allé à un rendez-vous, d’avoir dit quelque chose de faux…

 

Vous pouvez vous lamenter jusqu’à votre dernier soupir : cela ne corrigera en rien votre conduite passée. Il y a dans notre culture toute une rhétorique puritaine qui nous envoie des messages tels que : « Si vous éprouvez du plaisir vous devez vous sentir coupable. » Beaucoup de réactions culpabilisantes ont leur source dans ce mode de pensée. Peut-être vous a-t-on appris qu’il ne faut pas se faire plaisir, ou qu’il faut se garder de certains comportements sexuels.

 

On peut apprendre à jouir sans avoir le sentiment de commettre un péché, apprendre à se considérer comme quelqu’un de capable de faire ce qu’il a envie de faire, tout ce qu’il a envie dans le cadre de son système de valeur sans nuire aux autres. Mais si vous vous reprochez de vous êtes fait plaisir, c’est de l’auto-culpabilisation.

 

 

 

Les bénéfices psychologiques de la culpabilisation

 

 

 

 

 

En nous rongeant de remords à cause de quelque chose qui a déjà eu lieu, nous évitons d’utiliser le moment présent de façon efficace. Comme beaucoup d’autres conduites négatives, le sentiment de culpabilité est une technique d’évasion qui permet de ne pas faire d’efforts pour s’améliorer dans le présent. Ce faisant nous évitons non seulement l’effort de changer mais aussi les risques liés au changement. Il est plus facile de se bloquer en se culpabilisant à cause de quelque chose de passé, que de se rendre sur la voie périlleuse de la conquête de soi.

 

On a tendance à croire que si l’on se sent suffisamment coupable, les mauvaises actions que l’on a commises seront finalement absoutes. Se sentir coupable peut être un moyen de retrouver la sécurité de l’enfance quand c’était les autres qui prenaient les décisions à notre place et s’occupaient de nous. Au lieu de se prendre en main, on se tourne vers les valeurs qui étaient autrefois celles de l’entourage. Là encore le bénéfice est de s’empêcher de prendre en charge notre propre vie.

 

La culpabilisation est une méthode utile pour rendre les autres responsables de notre comportement. Il est facile de s’indigner d’être manipulé et, si vous vous sentez coupable d’en accuser les autres, ces autres diaboliques, tellement puissant qu’ils peuvent vous faire éprouver tout ce qu’ils veulent, y compris les remords.

 

On peut souvent se faire approuver par les autres, mais quand ils réprouvent notre comportement, on se sent coupable de l’avoir. Peut-être a-t-on fait quelque chose de répréhensible. Mais en se repentant, on montre que l’on sait comment il convient de se conduire, et que l’on cherche à se conformer à la règle. Se sentir coupable est un merveilleux moyen de se faire plaindre. Et tant pis si le désir d’inspirer pitié indique clairement que l’on se tient soi-même en faible estime. En l’occurrence, on aime mieux voir les autres compatir qu’être en accord avec soi-même et se respecter.

 

 

 

Les symptômes de la culpabilité

 

 

 

 

Nos culpabilités donnent naissance à une grande variété de manifestations:

  • Incident : se brûler, se couper, se cogner, égratigner sa voiture, etc.
  • Accident : tomber et se blesser sérieusement, entrer en collision avec un véhicule, ou perdre la maîtrise de son véhicule.
  • Perte : faire faillite, vivre une mise à pied, perdre un objet de valeur, perdre une importante somme d’argent, etc.
  • Malaise : indigestion, constipation, mal de dos, etc.
  • Maladie ; cancer, sclérose en plaques, arthrite, sida et toutes maladies dégénératives.
  • Mal-être : insomnie, angoisse, étourdissement.

 

 

 

Tels sont les troubles les plus significatifs de la culpabilisation. Comme toutes les autres émotions minorées, la culpabilisation est un choix, une chose que l’on contrôle la plupart du temps. Si cette culpabilisation vous déplaît, et si vous décidez la faire disparaître, voici comment surmonter la culpabilité, et quelques tactiques de déculpabilisation que vous pouvez dès maintenant employer en cliquant sur ci-dessous.

 

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