Si vous êtes dans la situation où vous envisagez de faire une thérapie de couple, avant de vous lancer, préparez-vous en lisant ce qui suit ?

 

 

 

 

SOMMAIRE

 

Quant faut-il faire une thérapie de couple ?

 

Se préparer à la première séance : Poser un cadre

 

Entre les séances

 

Consulter ensemble ou pas ?

 

Les points de blocage

 

Accompagner la séparation

 

Le choix du thérapeute

 

La thérapie en couple

 

 

 

 

Quant faut-il faire une thérapie de couple ?

 

 

 

La crise dans le couple

Faire une thérapie de couple , parce que vous êtes en crise depuis quelque temps, et que vous n’arrivez plus à communiquer vous  paraît le solution la plus adaptée. Toutes vos tentatives échouent, et vous êtes dans l’impasse. Il ne vous reste plus qu’à  trouver un professionnel de la thérapie de couple pour vous aider.

 

Tous les couples rencontrent des crises, et elles peuvent être constructives pour faire des ajustements sur l’évolution de vos besoins. La difficulté c’est de réussir à exprimer vos désaccords sans vous offusquer mutuellement. Vous pensez dire les choses clairement, et vous ne comprenez pas les réactions disproportionnées de l’autre, ou même sa capacité à nier l’évidence lorsque vous démontrez objectivement la réalité du problème.

 

Vous croyez qu’avec un thérapeute le partenaire sera plus enclin à se remettre en question ? Qu’il ou elle pourra enfin comprendre votre point de vue ? Accepter vos griefs personnels, sans se sentir désigner comme étant le seul responsable de la crise ?

 

 

 

Se préparer à la première séance : Poser un cadre

 

 

 

Se préparer à la première séance est essentiel pour avancer sur les prochaines consultations. C’est précisément le but de cet article, de vous renseigner sur les éventuelles réactions de votre conjoint. Un cadre doit être posé pour permettre à chacun de s’exprimer. Le thérapeute est celui qui va poser des règles afin que la séance se déroule sans règlement de compte, et où chacun se renvoie la balle comme dans une partie de ping-pong.

 

Si vous construisez une maison, il faut commencer par de solides fondations, et il en va de même pour la thérapie de couple, ou les fondations sont les règles à observer, pour partir sur de bonnes bases. Lorsque vous arrivez en séance, toute la rancœur peut se déverser sur l’autre, et les reproches fusent. Vous avez certes besoin d’exprimer vos sentiments, vos émotions, et le thérapeute va vous le permettre, mais de la façon la plus appropriée.

 

Commençons par le temps de parole qui doit être respecté. Ensuite le thérapeute intervient et donne la main au conjoint en lui demandant d’exprimer son sentiment, suite à ce qu’il vient t’entendre. Le thérapeute interagit avec (lui, elle) afin de proposer des alternatives, des solutions possibles et acceptables par les deux parties.

 

 

 

 

La thérapie de couple entre les séances au cabinet

 

 

 

Les solutions :

Les solutions ne sont pas celles toujours désirées par chacun des conjoints, mais préférables pour l’harmonie.  Elles devront être expérimentées, jusqu’à la prochaine séance, et nous en apprécierons les évolutions positives, tout comme sont proposées de nouveaux comportements s’ils n’ont pas apporté les résultats souhaités.

 

Les attentes :

Nous avons tous des attentes, mais attention que celles-ci ne soient pas disproportionnées dont le but est de combler une carence affective « syndrome d’abandon » « blessure de rejet » « dépendance affective » etc. Comme tout thérapeute se doit de le faire, j’analyse avec acuité, les carences affectives que le partenaire projette sur son conjoint. Par exemple :

 

Vous avez besoin d’être sécurisé en permanence, par des démonstrations affectives.

Vous supportez difficilement l’éloignement de l’autre.

Vous lui faites des reproches sur ce qu’il ne fait pas pour vous, alors que vous vous n’arrivez pas  à le faire pour « lui-elle ».

 

Loin d’être exhaustif sur les projections, je les mets en exergue lors de la séance pour démontrer que vos attentes sont irréalistes et qu’elles nécessitent des consultations individuelles.

 

 

 

Consulter ensemble ou pas ?

 

 

 

Je préfère personnellement et objectivement consulter le couple individuellement ? Quels sont les raisons et les avantages de ce choix ? Fort est de constater que respecter les règles de l’échange entre le couple n’est pas aisé, et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils viennent consulter un thérapeute de couple par ce que la communication ne passe pas. La thérapeute va vous l’enseigner, mais comment peut-il faire passer son enseignement alors que le couple arrive avec un trop plein émotionnel qu’il s’autorise à décharger lors la première consultation ? Comment l’autre peut-il accepter de recevoir de plein fouet ce qu’il sait déjà, mais surtout ce qu’il ne savait pas ?

 

Le consultant se sent libre d’exposer ses griefs parce qu’il est dans un cadre spécifique, et s’est retenu d’exploser  de dire sa vérité à son conjoint pendant longtemps. Si des reproches ont été formulés, ce qu’il ou ce elle ressent profondément n’a jamais été abordé vraiment par peur de la réaction du conjoint. Sauf que même dans un cadre de thérapie, lorsque le conjoint apprend sur son partenaire ce qu’il ressent profondément, il a une réaction des plus véhémentes. Inutile de vous dire que faire la police pour calmer les ardeurs de chacun relève de l’impossible dès que la guerre est déclarée.

 

Bien sûr, tout dépend des couples, mais de façon générale, ma façon de proposer les consultations s’avère beaucoup plus constructive et moins belliqueuse.  Je commence par recevoir individuellement et au bout de quelques temps je réunis le couple en consultation pour faire une synthèse des résultats positifs, et de blocages, malgré les bonnes intentions mutuelles.

 

J’observe qu’en général si le couple est prêt à accepter les « prescriptions de comportements » favorisant le retour à de meilleurs sentiments, il arrive que des blocages subsistent malgré les bonnes intentions. De quoi s’agit-il ?

 

 

 

 

Les points de blocage

 

 

 

 

On veut avancer vers le conjoint, mais on n’y arrive pas. C’est plus fort que nous. Nous sommes incapables d’exprimer un sentiment, un désir, un besoin… L’origine de ces blocages est souvent inconsciente, et en lien avec un passé douloureux. Des mécanismes de protection inconscients empêchent toute volonté de mettre en pratique les bons comportements.

 

Si le sujet n’y n’arrive pas, c’est qu’il a pu être affecté antérieurement, et plus spécifiquement durant l’enfance lorsqu’en exprimant un sentiment par exemple, un parent n’a pas répondu à sa demande, et (il elle) s’est senti rejeté (e). La peur de revivre ces douleurs bloquent toute possibilité à présent d’exprimer des sentiments similaires qui ont fait souffrir.

 

Les personnes ne sont pas toujours conscientes du lien qui existe avec le blocage et un événement du passé, mais il est toujours d’actualité et se réactive au présent surtout quand une situation vient l’activer.

 

 

 

Modélisation

Les modèles parentaux auxquels nous nous identifions constituent également des points de blocages. Les hommes sont connus pour être moins démonstratifs que les femmes, et ils n’ont pas appris à exprimer leurs sentiments qui sont si importants pour leurs conjointes. Dans les deux cas l’accompagnement individuel sera fondamental pour libérer les blocages. Toutefois, les points de blocage ne sont pas liés au manque de volonté, c’est tout simplement qu’il n’y a plus de sentiment.

 

Donc plus d’envie, plus de désir, plus rien ! Il n’est pas toujours aisé, de prendre conscience que l’on a plus de sentiment pour l’autre lorsque des sentiments de culpabilité, et la peur de la solitude viennent troubler une décision qui peut être salutaire pour les deux parties. Les biens matériels en commun, et les enfants sont autant de freins qui nous font douter sur le bien-fondé de la séparation.

 

 

Accompagner la séparation

Prendre la décision de vous séparer, de divorcer implique inévitablement un bouleversement. Chaque étape de la séparation est compliquée si l’on pas bien anticipé les obstacles à surmonter. Dans la fragilité de vos sentiments, vous devrez affronter et gérer de nouvelles difficultés auxquelles vous n’aviez pas pensé. C’est l’équivalent d’un deuil qui laisse des séquelles.

 

L’accompagnement par un thérapeute est encore plus qu’important. Il est nécessaire pour se reconstruire, et pour  ne pas réitérer les mêmes schémas lorsque vous rencontrerez de nouvelles personnes sur le plan affectif.

 

 

 

Le choix du thérapeute

Si le thérapeute doit être impartial dans la thérapie de couple, et objectif dans ses interprétations, et son analyse, il peut quand même se créer des relations de transfert. Une femme et un homme thérapeute peut inconsciemment s’identifier à la personne de son sexe, et il en est tout aussi probable pour le consultant.

 

Un couple qui consulte un thérapeute homme, peut générer chez la femme et l’homme un sentiment, ou il et elle peut se sentir inférieure pour défendre sa position. Deux hommes face à elle, ou deux femmes face à lui, et inconsciemment des mécanismes de protection se mettent en place.

 

Lorsque l’interprétation du thérapeute sur des faits prégnants induisant la responsabilité du consultant désigné, une réaction négative se produit. Celui ou celle qui sent « inférieur (e) » dans sa position peut réagir par une projection négative sur le thérapeute. « C’est le « transfert » d’émotions refoulées, ou le thérapeute devient le persécuteur. « Voire transfert »

 

 

 

La thérapie en couple

 

 

 

Les problèmes dans le couple sont inhérents plusieurs facteurs qu’ils faut solutionner.

  • Les horaires de travail, et l’éducation des enfants engendrant beaucoup de fatigue qui laisse de moins en moins de temps libre pour que le couple puisse se retrouver dans l’intimité.
  • Comment l’amour doit-il se traduire. Apprendre à s’exprimer, en tenant compte des besoins du conjoint. Poser des actes…
  • Les valeurs personnelles incompatibles avec les attentes et les besoins de chacun. Famille prioritaire pour l’épouse par exemple, et carrière professionnelle pour l’homme qui est source conflits.
  • Les besoins libidinaux : Les frustrations sexuelles, accepter les différences des besoins, trouver de l’intimité etc.
  • Respecter l’autonomie personnelle du conjoint. Son droit à vivre ses passions, ses loisirs, voire ses amis(es)…
  • La réparation des tâches ménagères : Comment trouver le juste équilibre ?
  • La spiritualité dans le couple : Comment l’autre peut être notre source d’inspiration pour évoluer par soi-même. Ne plus projeter sur l’autre ce que l’on n’arrive pas à s’apporter soi-même. « Dépendance affective, peur du rejet », peur de l’abandon.

 

Je vous ai présenté le processus de la thérapie de couple que j’applique avec efficacité, et pour vous renseigner sur les phases qu’il est possible de traverser. Le savoir, c’est vous préparer ensemble « le couple » pour optimiser au maximum votre thérapie. Avec cette trame, comme tableau de bord sur la marche à suivre, vous économiserez votre investissement, en temps, et en énergie.

 

Si vous êtes dans la situation ou vous hésitez encore appelez-moi gracieusement pour faire le point?

 

 

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