Comment surmonter la souffrance pour qu’elle devienne une expérience épanouissante?
SOMMAIRE
Est-ce que la souffrance est nécessaire?
Reconnaître la souffrance
La souffrance mentale
La souffrance physique
Comment surmonter la souffrance?
Echapper à la souffrance, est inutile puisqu’elle est nécessaire à votre accomplissement! Vous avez appris à lutter contre la souffrance et pourtant elle vous renseigne qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Qu’est-ce que c’est, et pourquoi? Découvrez comment votre souffrance peut-être votre alliée?
Est-ce que la souffrance est nécessaire?
Il faut être maso pour rechercher la souffrance, et pourtant nombre d’entre nous ne la recherche pas, mais la cultive une fois qu’ils l’ont trouvé. Le mal-être, et le bien-être existent l’un dans l’autre. Nous cherchons à fuir le mal être dans la direction du bien-être, et si c’est normal, nous devons aussi affronter nos peurs dont la souffrance en est la compagne.
D’aucuns persistent à se complaire dans la souffrance parce qu’ils en tirent des bénéfices. Ses personnes préfèrent souffrir, parce que leur souffrance leur est connue. L’exemple d’une personne qui pourrait guérir de son handicap, ou de sa maladie chronique se complait dans sa douleur parce qu’elle reçoit toute l’attention bienveillante de ses proches. La guérison supposerait une responsabilisation, et une confrontation avec des situations que le sujet juge anxiogènes.
Reconnaître la souffrance
Habituellement nous nous évertuons à fuir la souffrance dans la recherche de plaisirs immédiats ou futiles, et comme ce sont des plaisirs à court terme, nous en redemandons pour finalement en devenir dépendant. Cette dépendance est communément nommée un mécanisme de compensation dans le jargon psychologique, mais ce qui nous intéresse avant tout, c’est la peur de trouver en nous-mêmes une zone d’ombre qui viendrait nous déstabiliser.
Que fuyons-nous ?
Nous fuyons , toutes nos émotions, et nos sentiments. Les mauvais traitements et autres traumatismes profondément enracinés qui perdurent par la maladie chronique, ou par des troubles psychoaffectifs, et autres comportements inadaptés. Nous rejetons la cause de nos souffrances sur des causes extérieures, et nous arrivons à nous en convaincre par des justifications péremptoires ou nous sommes pas responsables de ce qui nous arrivent. Nous ne comprenons pourquoi nous attirons l’hostilité des autres, et des situations qui nous font toujours souffrir.
Nous pensons que c’est notre « karma » comme disent certains, ou que c’est le fruit du hasard. Pensez-vous que nous n’avons pas de libre arbitre, et qu’il faut se résigner à souffrir? Si vous le croyez , vous devez repenser vos croyances. Ce sont justement vos croyances jamais remises en questions qui empêchent de vous extraire de ces vieux schémas connectés à la souffrance.
Reconnaissez aussi que c’est votre peur d’avancer qui vous fait souffrir, et surtout l’ignorance de croire que si vous avancez vers vos objectifs, vos désirs, et que si vous ne les atteignez pas vous souffrirez encore plus.
La souffrance mentale
Lorsque la souffrance est enkystée depuis l’enfance, vous agissez en fonction de schémas qui vous limitent continuellement. Un syndrome d’abandon, une blessure de rejet, les traumatismes, l’humiliation, la trahison pour ne citer que ces blessures très invalidantes sont à l’origine de votre souffrance mentale et psychologique.
Quel que soient vos tentatives personnelles d’y mettre un terme, vous continuez à reproduire et attirer dans votre vie autant de situations compliquées. Vous ne comprenez pas pourquoi cela vous arrive toujours à vous. Vous avez bien pris conscience de vos problèmes, et vous avez une volonté infaillible de faire évoluer les choses en mettant en place de nouveaux comportements, mais rien ne change ou si peu. Pourquoi ?
Les raisons sont dues à des émotions refoulées qui agissent comme des énergies qui dirigent vos pulsions inconscientes. D’un côté, vous savez que vous ne devriez pas faire telle chose, et pourtant vous le faites. De l’autre vous reproduisez des schémas parentaux, et vous tentez de les imposer à autrui. De même que vous entretenez des croyances, et des valeurs incompatibles avec la réalité…Les exemples sont nombreux et pour cela reportez-vous sur les autres articles.
La souffrance physique
Que vous veniez au monde avec un handicap physique. Que vos douleurs physiques se sont installées au fil des années, ou qu’un accident est venu bouleverser votre vie, la souffrance physique est bien là ! Comment faire avec ? A quoi sert-elle ? Je n’ai pas toutes les réponses mais aussi dure soit-elle, l’accepter nous paraît la solution privilégiée.
Lorsque la souffrance physique est acquise en raison de troubles psychologiques, certaines personnes somatisent. C’est le corps qui parle. Il dit que quelque chose ne va en vous. Par exemple des troubles intestinaux évoquent que vous ne digérez pas une situation. Le mal de dos, c’est d’avoir trop de responsabilités à porter. Un trouble articulaire signifie que vous n’allez pas de l’avant etc.
Lorsque vous êtes victime d’un incident qui vous laisse des séquelles irréversibles, il vous faut une force incommensurable pour vivre avec un corps qui souffre chaque jour. Or il faut toujours traiter la composante émotionnelle qui augmente votre souffrance physique.
Comment surmonter la souffrance?
Bien sûr si l’aspect médical est indispensable avec les antidouleurs, il aide aussi dans le traitement des troubles psychologiques associés. La souffrance physique engendre des symptômes dépressifs, et le thérapeute est non seulement complémentaire à la pharmacologie, mais nécessaire à la gestion de la douleur.
Les méthodes varient en fonction de sujets, et l’hypnose, la sophrologie, les techniques méditatives, et la thérapie cognitive et comportementale sont très efficaces pour contrôler la douleur, et plus généralement la souffrance. Une meilleure hygiène alimentaire surtout pour des personnes qui souffrent d’obésité, sans oublier les addictions responsables d’effets secondaires sur la santé.
Déciderez-vous de vous libérer de vos symptômes chroniques ? Permettez-vous d’aller mieux, en vous autorisant à prendre contact pour un diagnostic préalable.