Découvrez comment votre besoin de reconnaissance vous enchaîne et vous empêche d’être vous-mêmes ?
Sommaire
Qu’est-ce que le besoin de reconnaissance ?
Comment se manifeste votre besoin de reconnaissance ?
Comment vous libérer du besoin de reconnaissance?
Qu’est-ce que le besoin de reconnaissance ?
Le besoin de reconnaissance est inhérent à un manque d’estime personnelle, et se traduit par la recherche constante d’approbation. Tout ce que vous faites, est le prolongement de ce que vous êtes. Ne pouvant exister par vous-mêmes, vous êtes prêt(e) à vous sacrifier pour les autres au détriment de vos besoins. A l’origine d’un comportement compensatoire il y toujours un manque d’amour, une peur. La peur d’être rejeté(e), abandonné(e), humilié(e).
Comment se manifeste votre besoin de reconnaissance ?
La séduction
Le besoin de reconnaissance peut se traduire par la séduction. Cherchez à plaire à tout prix, en rendant jaloux son conjoint. Le sujet séduit les personnes du sexe opposé pour son propre compte et comme si cela ne suffisait pas, la jalousie du partenaire nourrit le besoin de reconnaissance. S’il est jaloux (e), c’est qu’il, elle m’aime, donc je continue ce mode opératoire puisqu’il me satisfait !
S’exposer
Nous retrouvons également chez Les comédiens, et les artistes en tout genre, ce besoin d’être reconnu. La seule différence avec ceux qui sont dépendants d’autrui, les artistes ont pu sublimer ce manque. Sublimer est le terme psychologique pour définir un exutoire favorable. Pour autant, lorsque les contrats ne viennent plus, ou que l’artiste est passé de mode, la décompensation par la dépression les guettes.
L’asservissement
D’autres expriment leur besoin de reconnaissance par la soumission et le sacrifice. Ils obéissent, et acceptent tout ce qu’on leur demande. En leur for intérieur, ils pensent ainsi qu’ils seront appréciés, et estimés. Nous retrouvons ce besoin de reconnaissance excessif dans la dépendance affective.
Le conseiller et la conseillère
Ils ne peuvent s’empêcher de prodiguer des conseils. Ils ont réponse à tout, et veulent toujours avoir raison. Ils parlent fort parce qu’ils ont besoin de se faire entendre. Ils coupent la parole de ceux qui parlent, et s’expriment aussi par des : « Moi aussi, j’ai fait ça ». En fait ses personnes ont un ego surdimensionné…
L’égocentrisme
L’égocentrique se préoccupe avant tout de sa personne et pense qu’il est la première préoccupation des autres. Contrairement à l’amour-propre, l’égocentrisme ne consiste pas à s’aimer plus que les autres, mais plutôt à aimer le regard des autres sans s’aimer véritablement.
Le pitre clown
Ceux-ci sont considérés comme des bouts-entrains mais avant tout leurs pitreries ont pour seul but de susciter l’admiration. Comme ils n’ont pas pu briller en d’autres circonstances, faire le clown reste le moyen de se montrer intéressant.
La victimisation
Le besoin de reconnaître leur souffrance se retrouve chez les personnes qui se victimisent. Se comporter comme une victime est le moyen de fuir sa responsabilité. La victime se trouve des raisons par des arguments tangibles et rédhibitoires. De fait les gens le plaigne et ainsi il s’attire la reconnaissance de son mal-être. Il veut attirer l’attention à défaut de pouvoir assumer sa vie.
Faire du Zèle
Faire du zèle est aussi un moyen de s’attirer les bonnes grâces. L’estime de soi est au cœur de tous les comportements qui précèdent.
Comment vous libérer du besoin de reconnaissance?
Pour sortir de ce besoin de reconnaissance excessif, vous devrez en prendre conscience. Observez si vous faites les choses pour vous sentir existé. Ensuite le thérapeute cherchera les failles de votre personnalité pour réparer votre estime personnelle, et vous proposera de nouveaux comportements valorisants pour vous-mêmes.
Le paradoxe c’est que l’intention de plaire aux autres sera d’agir pour vous. Ce n’est pas une vue égoïste, mais une incarnation de qui vous désirez être.
Par exemple si vous faisiez des efforts pour les autres, vous feriez des efforts pour vous féliciter d’avoir agis conformément à vos besoins. Une personne jalouse pourra réfrénez ses pulsions, en laissant plus de liberté à son conjoint.
Mon besoin de reconnaissance
L’humiliation à l’école, et mon syndrome d’abandon m’ont poussé à faire du sport à l’extrême. Ce faisant j’attirai l’attention sur moi, mais je n’étais jamais comblé. Je manquai cruellement de confiance, et lorsque je ne me sentais pas à la hauteur d’une tâche, je fuyais tout simplement. Je dois aussi avoué dans mes débuts de thérapeute, je m’investissais beaucoup envers mes patients, pour chercher bien sûr cette fameuse reconnaissance.
Alors si vous vous reconnaissez dans ce que j’ai décrit plus haut, appelez-moi gracieusement pour votre entretien d’orientation.