Etes-vous victime d’une mère mal-aimante? Comment cela se traduit dans vos rapports affectifs?
Une carence affective maternelle
L’instinct maternel
Les projections maternelles
Une carence affective maternelle
Il est difficile de se l’avouer, et pourtant un grand nombre d’enfants ont été victime d’une mère mal-aimante. Les répercussions chez les adultes qui sont dans l’impossibilités de créer des relations saines et épanouissantes témoignent de cette véracité. Si vous êtes sur cet article, « le conflit mère et fille » ce n’est peut-être pas le fruit du hasard, et si vous avez des doutes, ce qui va suivre va clarifier vos présuppositions…
Si, petite fille vous avez été, ignorée, critiquée, maltraitée ou étouffée par votre mère, il y a de fortes probabilités que l’adulte que vous êtes, pense ne pas être à la hauteur de l’amour qu’on lui porte. Vous pensez que vous n’êtes pas assez intelligente, assez jolie, et acceptable pour mériter le bonheur. Une petite voix murmure en vous. « Parce que si tu étais vraiment digne de respect et d’affection, ta mère en aurait eu pour toi. Alors vient poindre cette culpabilité, d’oser dénigrer votre mère qui selon les mythes, et par définition vous a aimé inconditionnellement.
L’instinct maternel
Ne vous leurrez pas, il n’y pas de déclic magique qui active « l’instinct maternel » et encore moins selon la tradition Freudienne qui consiste à dire qu’elle est responsable de tous vos maux. Néanmoins si les propos qui vont suivre reflètent vos pensées, c’est que vous avez eu une mère mal-aimante, et c’est un premier pas pour l’accepter. Lorsque vous acceptez le conflit mère et fille dont vous êtes victime, et en effet quand vous osez évoquer la vérité sur les pressions, les cruautés verbales, émotionnelles et mêmes physiques que vous avez subis de la part de votre mère, on tend à minimiser, et à douter de la réalité des faits.
On vous traite de déloyale de critiquer votre mère et vous entendez dire : « Après tout, elle t’a donné la vie. » Vous finissez par douter de ce que vous ressentez, vous en avez parfois honte et vous vous demandez si vous êtes « trop sensible » ou tout simplement en train de vous apitoyer sur vous-même. Non, vous n’êtes pas trop sensible, mais devoir qualifier sa propre mère, même la plus abusive, revient à penser que « si je dis la vérité, cela pourrait vouloir dire que tu n’as plus de mère ».
Les projections maternelles
Une fois que vous vous êtes persuadée que vous supporteriez mal les sentiments négatifs de regarder la vérité en face, vous rationnalisez en pensant qu’une femme adulte, n’a plus besoin de liens étroits avec sa mère. Loin s’en faut, tant que vous n’êtes pas déconnectée définitivement du mythe maternel vous ne pourrez mettre fin à la boucle émotionnelle.
Je tiens à souligner que les mères mal-aimantes ne se réveillent pas un matin en se disant : « Tiens, comment vais-je pouvoir blesser ma fille aujourd’hui ? » Leurs comportements sont en grande partie dictés par des forces inconscientes, ou des émotions négatives qui se projettent sur autrui. Elles soulagent leur peur, leur tristesse sur leurs filles pour se donner un sentiment de pouvoir et de contrôle.
Victime d’une mère maltraitante
Victime d’une mère accaparante
Victime d’une mère narcissique
Dépendante d’une mère maternée
Guérir de ses blessures maternelles