Soyez vous-mêmes et permettez aux autres d’être eux-mêmes!
SOMMAIRE
Pourquoi vous n’êtes pas vous-mêmes ?
Comment être soi-même ?
Laissez les autres être eux-mêmes
Se respecter
Pourquoi vous n’êtes pas vous-mêmes ?
Vous aimeriez bien vous sentir libre d’être vous-mêmes en toutes circonstances, mais vous n’y arrivez pas. Ou peut-être que vous ne savez pas exactement comment être vous-mêmes ? Est-il possible que vous soyez habitué à faire bien, juste pour faire plaisir ? Est-ce que vous ayez peur de vous laisser aller à vos sentiments et à vos émotions ? Avez-vous peur du rejet si vous ne rentrez pas dans le moule ? Faut-il reniez encore longtemps vos besoins ?
Mais comment être moi-même si je ne sais pas ce que je veux, n’y qui que je suis, et si j’ai peur du regard des autres ? Qu’est-ce qui m’empêche d’être moi-même ? Dès notre plus tendre enfance, nous avons dû nous plier à des règles éducatives, et nous devions obéir car on faisait peser sur nous des sanctions punitives si l’on dérogeait aux règles. Nous devions réprimer nos élans, nos instincts primaires pour répondre aux attentes des autres.
Il était mal vu d’exprimer ses émotions puisque c’était considérer comme un signe de faiblesse et d’un manque évident d’éducation. On nous a enseigner très tôt les règles de bonne conduite sans que nous puissions à cause de notre jeune âge nous y opposer. Il fallait « rentrer dans les cases »., auquel cas nous étions montrez du doigt par la norme établie en vigueur. Peur du rejet, de ne pas être accepter dans le groupe, nous avons suivis bien malgré nous ce qui était communément admis, tout en refoulant nos besoins fondamentaux, et notre singularité qui au contraire de ce qui est convenablement admis devait enrichir les relations par notre différence.
Aujourd’hui les schémas en vigueur se répètent sans en avoir toujours conscience. Vous pouvez ressentir un malaise indéfinissable parce que vous n’exprimez pas qui vous êtes. Une question se pose : « Si tout était possible vous feriez quoi ? ».
Comment être soi-même ?
Commencez par prendre la décision ferme et irrévocable d’être vous-mêmes !
- Ne réprimez plus vos sentiments. Exprimez ce que vous ressentez. Que ce soit positif ou négatif. « Bien sûr ne le faites pas de façon anarchique » (Voir communication non violente).
- Acceptez de ne pas aller toujours bien, et autorisez-vous à le dire et sans chercher absolument la compassion. Faites-le pour vous-mêmes.
- Permettez-vous de choisir ce qu’il y a de mieux pour vous au risque de déplaire.
- Assumez la responsabilité de vos actes et cessez de vous justifier.
- Exprimez vos élans naturels, vos potentialités et cessez de vous identifier et de vous comparer aux autres.
- Faites ce que votre cœur vous dit de faire. En l’occurrence, ne laissez pas votre esprit décider. Il peut vous tromper. Pour savoir si votre décision est juste, vous devez éprouver une sensation positive dans votre corps.
- N’écoutez pas ceux qui vous appellent à vous changer. Ils vous obligent à vous trahir. Tournez-vous vers vous-même, et acceptez-vous comme vous êtes.
Laissez les autres être eux-mêmes
Décidez d’être soi-même, c’est très bien mais laisser aussi les autres être eux-mêmes ! Je vous entends vous poser la question : « Comment laisser les autres faires ce qu’ils veulent, et encore plus les enfants alors qu’ils ne savent pas ce qu’ils font ? Oui les enfants en bas âge ont besoin de règles pour les protéger d’eux-mêmes, mais lorsqu’ils commencent à décider de ce qu’ils veulent faire, ne les empêcher pas. Vous pouvez leur témoigner votre expérience si vous en avez une. Auquel cas accompagnez leurs choix.
Dans le couple, c’est plus compliqué. Nous attendons que le conjoint serve nos intérêts. Qu’il soit présent lorsque l’on a besoin de lui (d’elle). Qu’il (elle) nous soutienne en toute circonstance. Qu’il (elle) agisse selon nos valeurs, nos désirs, nos croyances etc.
En fait nous attendons souvent de l’autre qu’il nous donne ce qui nous manque en nous. C’est fréquent dans l’abandonnisme, la dépendance affective, et une mauvaise estime de soi. Nous avons toujours besoin d’être rassuré, et si l’autre ne vient pas au moment où on a besoin, on le fustige d’égoïsme. Vous l’aurez compris que vous ne pouvez pas obliger quelqu’une de faire selon vos volontés. Donc si vous acceptez votre conjoint dans ce qu’il est, ce qu’il veut, avec ses opinons, vous vous épargnerez bien des conflits, et paradoxalement, vous vous rapprocherez.
Bien entendu, il est difficile de suspendre toutes ses attentes, sinon vous ne seriez pas en couple, mais tentez de réfléchir à la question. : « Pourquoi est-ce que j’attends cela de mon conjoint ? » Vous n’aurez sûrement pas toutes les réponses, et je vous invite à me laisser vos commentaires ou de m’appeler gracieusement pour un entretien de 15 minutes. Cela nous amène à la conclusion qu’il faut vous respecter et respecter l’autre.
Se respecter
Être soi-même c’est se respecter, et si l’on se respecte, on incite au respect. Cela revient à dire, que nous ne respectons pas une personne qui ne se respecte pas. Les personnes qui ne se respectent pas ne s’autorisent pas à vivre selon leurs désirs. Si elles le savent, elles ne savent pas pourquoi, elles s’en empêchent. Et bien c’est presque toujours cette culpabilité de ne pas être celui, ou celle qui répond aux attentes des autres.
Le sens moral, l’éthique. Nous ne voulons pas décevoir les autres en empruntant des chemins de traverses. Nous sommes conditionnés par des : « Fais comme ci, tu dois, il faut que, etc. ». En fait nous nous sentons coupables si nous empruntons un chemin différent parce nous croyons que nous allons déplaire. On ne veut pas déplaire puisque par-dessus tout nous recherchons la reconnaissance, et la reconnaissance, c’est l’amour donc le respect que vous recherchez auprès d’autrui. Le problème c’est que vous recherchez cette reconnaissance auprès des autres alors que vous devez la trouver en vous. Vous la trouverez si vous prenez votre droit d’être heureux (se). Vous ne devez rien à personne sauf à vous-même.
Si vous croyez que vous devez aux autres, avant de vous donner à vous-même, vous créez une relation de dépendance. Qui plus est, lorsque l’on vous donne quelque chose, la personne le fait de son plein gré. Alors ne vous sentez pas redevable de ne pas répondre à ces besoins. De même lorsque vous faites quelque chose pour quelqu’un, ne le faites pas pour un vain calcul qui serait d’attendre en retour qu’elle vous renvoie l’ascenseur.
Soyez libre, soyez vous-même !