Est-ce que vous continuez à faire, et à répéter les mêmes actions alors qu’il faut abandonner ce qui ne corresponds plus à votre besoin d’évoluer ?

 

 

Les compensations

 

Les habitudes contraignantes

 

Comment abandonner l’inutile ?

 

 

 

 

Nous faisons tous plus ou moins des choses qui ne nous apportent plus rien, et qui sont contraire à nos besoins. Vous croyez que c’est nécessaire de faire ce que l’on vous à dis de faire, et jusqu’à présent, vous n’avez jamais pensé à remettre en question ce que vous avez toujours fait. Si par exemple vous continuez à agir d’une certaine manière, et que cette façon ne vous apporte rien. Alors pourquoi reproduire le même comportement ?

 

Ex : Margaux ne peut s’empêcher de manger jusqu’à avoir le ventre gonflé, et ce à chaque repas. Elle prétend qu’elle aime avoir la sensation d’être remplie au détriment de son bien-être. Sa digestion est difficile, à mal au ventre, et il faut qu’elle s’allonge pour se soulager.

 

Pourquoi Anne se donne pour mission de faire tout ce qu’elle a planifié pour la journée au détriment de son besoin de se reposer ? Par contre quand il s’agit de dire non à quelqu’un, ou de faire quelque chose pour les autres, elle se rétracte, car elle a toujours peur de mal faire. Elle ne demande pas d’aide non plus, puisque demander de l’aide, c’est un aveu de faiblesse. C’est donc pour cela qu’elle compense, en multipliant les tâches domestiques, pour s’enorgueillir de sa valeur…

 

Il va de même pour Carine, qui n’en peut plus de faire, tout ce qu’on lui demande de faire. Elle est toujours sollicitée, et ne comprend pas qu’on lui demande toujours plus, alors qu’elle est très investie pour les autres ; pour sa famille, son travail, et socialement auprès d’associations. Nous connaissons plus ou moins ce qui se cache derrière nos addictions, mais nous ne prêtons pas attention aux petites habitudes, alors qu’elles nous renseignent énormément sur nous-mêmes.

 

 

 

Les habitudes contraignantes

Toutes les trois ont des habitudes contraignantes, et ne peuvent s’empêcher de les contrôler. Alors que cherchent-elles à combler ? En vous rendant sur l’article sur « l’abandon et prise de poids », vous comprendrez pourquoi Margaux compense un vide affectif avec la nourriture. En effet, la nourriture à une connotation affective très forte.

 

Les mets sucrés sont privilégiés par les personnes qui vivent du stress. Si le sucré rassure, avoir la sensation d’être remplie au point de s’en rendre malade comporte des symptômes qui ne sont pas sans rappelés des troubles, ayant pour origine le manque affectif, et par extension le rejet, l’humiliation et l’abandon…

 

Sachant que tout déséquilibre créé un potentiel en excès qu’il faudra compenser pour retrouver l’équilibre, la nature trouve toujours un moyen pour le rétablir. Ce moyen sera fonction pour l’homme de ses prédispositions physiques et psychoaffectives. C’est-à-dire la voix la plus sensible qui se présente lors du traumatisme, ou du conditionnement. Pour certains, la voix qui sera empruntée se traduira peut-être une phobie, une peur de l’abandon, un besoin de reconnaissance exacerbé, et pour d’autres, une dépendance affective, une jalousie morbide, des crises de boulimie et d’anorexie, etc.

 

Pour Anne, c’est le sentiment de culpabilité qui est prononcé, et un schéma identificatoire ayant pour base encore une carence affective. Ses parents toujours très occupés n’avaient pas le temps pour elle, et n’exprimaient pas leurs sentiments. Cela se traduit par : « Mes parents ne peuvent pas subvenir à mes besoins, parce que je ne suis pas intéressante. Donc je ne vaux pas la peine que l’on s’intéresse à moi. Alors je ne demande rien. »

 

 

Comment abandonner l’inutile ?

Une prise de conscience s’impose, et pour avoir conscience que ce que vous faites doit être abandonné, une vigilance s’observera par la tension « intérieure que vous ressentirez ». C’est-à-dire que si vous ressentez du stress, c’est parce que vous attachés beaucoup d’importance au résultat final, et peut-être que vous essayez de combler un manque.

 

Alors des questions vont se poser pour savoir si c’est le cas.

  • Pourquoi je fais cela ?
  • Comment cela me fait me ressentir ?
  • Si je ne le fais pas, qu’est-ce que je ressens ?
  • Qu’est-ce qui me fait croire que cela est important ?
  • Que dois-je croire pour ne plus le faire ?

 

Si vous sentez concerné parce que j’ai décrit, et que vous désirez être libre d’agir selon vos envies, alors peut-être, qu’un accompagnement serait favorable pour ne plus reproduire des schémas limitants.

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