Pourquoi suis-je toujours insatisfait? Pourquoi je n’arrive pas à me contenter de ce que j’ai?

 

 

L’insatisfaction 

 

Accepter l’insatisfaction

 

Comment gérer l’insatisfaction ?

 

 

 

 

L’insatisfaction :

Que sous-entend l’insatisfaction au sens propre du terme ? Regardons de plus près l’insatisfaction qui comprend ce que vous avez trouvé mais qui ne remplit pas le vide en vous. Il y aussi l’insatisfaction de ne plus essayer d’avancer dans la vie. Vous tentez de vous améliorer et à chaque fois de nouvelles épreuves vous attende sans jamais vous laisser de répit. Nous cherchons toujours mieux, mais le mieux est l’ennemi du bien.

Vous ne pouvez pas éviter l’insatisfaction tant que vous demeurez dans un corps, et qu’il y a des besoins, sinon vous seriez pur esprit. La vision bouddhiste avance le concept de détachement. C’est-à-dire qu’il ne faut plus avoir d’attentes pour ne plus être frustré. Bien sûr c’est plus simple quand rien ne vient nous sustenter, mais dans ce monde contemporain, c’est tout le contraire. Tout est si bien organiser pour qu’on dépende de lui.

Nous sommes incités au désir de vouloir toujours plus. De vouloir toujours plus grand, plus fort, plus grand, plus intelligent. La quête est incessante. Lorsque vous posséder quelque chose, vous finissez par vous lasser parce que vous vous y êtes trop habitué, et c’est reparti pour trouver quelque chose ou quelqu’un qui fera vibrer votre cœur, ou retrouver les émotions positives que vous avez ressentis lors de la première fois.

 

 

 

 

Accepter l’insatisfaction:

C’est paradoxal, mais pour ne plus être insatisfait, il faut pouvoir accepter l’insatisfaction. Ainsi vous lâcher-prise sur le besoin de rechercher la satisfaction. La loi de l’attraction fondée sur l’énergie quantique propose cette acceptation. « Si tu veux quelque chose, c’est que tu ne l’as pas, et l’univers te renvoies ce que tu n’as pas par effet miroir. »

Comme nous ne pouvons pas nous empêcher d’évoluer, nous ne pouvons pas également na pas être frustré de ne pas arriver à nos fins. La cause c’est qu’il n’y a pas de fin, de résultats définitifs. IL n’y a qu’une succession d’expériences qui vous rapproche d’un but ultime que vous ne connaissez pas. Nous ignorons la quête, puisque on ne découvre cette quête, notre mission qu’au fur et à mesure des expériences qui nous font découvrir le monde avec une nouvelle perception. L’acceptation de cette définition vous permettra de gérer l’insatisfaction.

 

 

 

Comment gérer l’insatisfaction ?

L’insatisfaction s’avéra positive et transformatrice lorsque l’on prend conscience que l’on fait fausse route. Elle n’est qu’un indice, un signe pour nous orienter vers « le salut » Qu’entendons-nous par le salut ?  Et bien de ne pas le rechercher à l’extérieur de nous-mêmes.  De ne plus s’accrocher à nos projections fantasmatiques, et illusoires qui n’ont amené que colère, tristesse et désespoir. Si je ne n’attends plus rien ou presque plus de ce monde, comment puis-je trouver le salut par moi-même, puisque je suis de ce monde ?

Nous avons une vision de nous-même et de ce monde sur des points de références fragmentaires. La recherche de satisfaction est bornée aux seuls points que nous connaissons, et donc ils nous limitent énormément. Ils nous rendre malheureux parce que nous sommes portés à croire que sans eux nous ne pouvons être « satisfaits ». La question est : « Qu’est-ce qui me fait croire que sans eux, je ne peux trouver une satisfaction plus conforme à ce que je suis et plus durable ? »

Lorsque vous pouvez choisir ce qui vous apporte de la satisfaction, c’est heureux, et quand ce n’est plus le cas, comment gérez-vous l’insatisfaction ? En tirant partie de la situation. Vous trouvez une alternative.

 

 

  • Vous allez par exemple dans le couple, ou l’évolution personnelle n’est plus partagée par l’autre, apprendre à trouver les bénéfices de ce qui vous oppose. « Une porte se ferme, une autre s’ouvre » Peut-être allez-vous faire enfin des choses pour vous-mêmes. Peut-être que le voyage à deux se termine là, et il est vain de s’acharner à tenter de changer l’autre en lui reprochant ce qu’il (elle) ne vous apporte plus.

 

  • Votre santé est défaillante. Pourquoi ? Cherchez la cause émotionnelle, et d’autres moyens de guérison. La maladie est un « mal à dit » ce qui est synonyme que votre situation ne vous apporte plus de satisfaction. Vous subissez au lien d’agir parce que vous avez peur. Qu’allez-vous faire ? Continuez à vous apitoyer sur votre sort ou prendre les décisions qui s’imposent ?

 

  • L’impermanence de chaque chose nous pousse toujours plus vers l’insatisfaction. En acceptant que rien ne dure, vous acceptez l’insatisfaction, non par la résignation, mais avec joie car vous avez que cela devait se terminer pour laisser place à quelque chose de nouveau, de différent.

 

  • En rendant grâce de ce que vous avez, vous arrivez à vous contenter et vous acceptez le surplus comme un moyen de vous épanouir spirituellement et qui ne doit pas satisfaire votre égo.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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