Comment trouver  la paix intérieure? Qu’est-ce que la paix intérieure?

 

 

 

 

Savez-vous ce que c’est d’être en paix intérieurement ? Vos tentatives de succès matériels, de rencontrer l’amour,  d’élever des enfants, de développement personnel y compris toute forme de spiritualité ; religion, ascétisme…vous procurent-elles la paix intérieure ?

 

 

 

La paix intérieure

 

 

 

Savez-vous pourquoi vous ne trouvez pas la paix intérieure?

 

Si l’on fait un sondage en profondeur sur les désirs de chaque individu, nous sommes sûr que nous allons recueillir par l’affirmative à 90% les propos suivants ; je veux la paix intérieure ! Alors pourquoi nous nous évertuons à rechercher à l’extérieur ce qui ne créer pas plus de paix intérieure? C’est parce que nous  portons dans les plus infimes recoins de notre psyché  un système de croyances et de valeurs transmis de génération en génération qui nous conditionnent à reproduire ce qui fait sens…

 

L’homme a besoin de trouver de sens à ce qu’il fait, mais pourquoi ? Simpliste et stupide de poser cette question quand on sait que chacun d’entre nous est mu par des pulsions de satisfactions depuis la naissance. Partant des meilleures attentions du monde, nous allons nous confronter inexorablement aux épreuves de la vie, mais pourtant tout s’oppose ou presque à nos vœux les plus chers.

 

La raison à cela est inhérente à la satisfaction de nos besoins. Je ne parle pas de besoins fondamentaux nécessaire à la survie, mais de besoins secondaires qui nous rendent dépendants d’eux. Etre dépourvu de besoins est une grande liberté. Cela nous libère d’abord de la peur ; la peur de ne pas avoir quelque chose ; la peur de perdre quelque chose ; et la peur de ne pas être heureux sans telle chose. Et ce n’est pas tout, être sans besoin vous libère de la colère. La colère est l’annonce de la peur. Lorsque vous n’avez rien à craindre, vous n’avez rien contre quoi vous mettre en colère.

 

 

 

La paix intérieure

 

 

La colère

Vous n’êtes pas en colère lorsque vous voyez d’autres faires ce que vous ne voulez pas qu’ils fassent, car vous n’avez pas besoin qu’ils fassent ou non une chose en particulier.

Vous n’êtes pas en colère lorsque quelqu’un manque de gentillesse, car vous n’avez pas besoin qu’il soit gentil avec vous.

Vous n’avez aucune colère lorsque quelqu’un vous manque de respect ou d’amour, car vous n’avez pas besoin qu’il vous aime.

Vous n’avez aucune colère lorsque quelqu’un est cruel ou blessant ou cherche à vous nuire, car vous n’avez pas besoin qu’il se comporte d’aucune autre façon, et vous êtes certain de ne pas subir de tort.

Vous n’êtes même pas en colère si quelqu’un cherche à s’en prendre à votre vie, car vous ne craignez pas la mort.

Vous comprenez qu’en croyant avoir besoin de telle chose pour être heureux, vous vous empêcher de trouver la paix intérieure parce que vous en êtes devenus dépendants.

 

 

La paix intérieure

 

 

La dépendance

La  dépendance par rapport aux choses ne nous sert pas. La dépendance se manifeste dès que l’on éprouve des sensations agréables que l’on a envie de reproduire. Rien de dommageable que de ressentir à nouveau une expérience agréable, sauf que ce qui appartient au passé n’est plus. Les sensations ne seront plus les mêmes car la sensation éprouvée lors d’une première expérience était liée à un instant présent, et elle ne peut plus se représentée parce qu’elle appartient maintenant à ce passé.

 

Même si vous pensez ressentir les mêmes sensations, tôt ou tard, vous finirez par vous habitué, et vous chercherez à réitérer les situations pour retrouver encore ces sentiments, ou cette émotion qui vous a procuré ces belles sensations. « A titre d’exemple la cigarette ! » Partant de constat, nous devenons dépendants et nous ne sommes plus en paix parce que nous croyons avoir besoin de telle chose pour nous faire du bien. La boucle est bouclée. Quel que soit les choses que nous désirons, elles sont l’étoffe de la vie et elles existent. Mais pourquoi existent elles si nous ne pouvons pas en jouir pleinement ? Cela me fait penser au mythe d’Adam.

 

« Dieu lui fit cette recommandation : Tu peux manger les fruits de n’importe quel arbre du jardin, sauf de l’arbre qui donne la connaissance de ce qui est bon ou mauvais. Le jour où tu en mangeras, tu mourras » (Genèse ch.2 v.17)

« Le serpent répliqua : Pas du tout, vous ne mourrez pas…mais vous serez comme des dieux… La femme en prit un et en mangea. Puis elle en donna à son mari, qui était avec elle, et il en mangea, lui aussi… Le Seigneur dit ensuite à la femme : … Tu te sentiras attirée par ton mari, mais il dominera sur toi… Il dit enfin à l’homme : par ta faute, le sol est maintenant maudit. Tu auras beaucoup de peine à en tirer ta nourriture pendant toute ta vie… Le Seigneur Dieu renvoya donc l’homme du jardin d’Éden » (Genèse ch.3)

 

 

La paix intérieure

 

 

 

Dieu avait tout donné à l’homme. Mais il y avait un interdit à ne pas franchir : « manger l’arbre de la connaissance du bien ou du mal ». C’était une barrière qui marquait la limite entre la créature et son Créateur, qui définissait ce qui les caractérise l’un et l’autre : la finitude d’un côté et l’infini de l’autre ; la dépendance d’un côté et l’autonomie de l’autre.  L’être humain est créature : comme un androïde, ce n’est pas lui qui se programme et décide ce qui est bon ou pas pour lui et pour les autres. Le maître, le concepteur, c’est Dieu, car lui seul à la connaissance de tout et le pouvoir sur tout.

Mais, succombant à une tentation, l’homme a refusé d’accepter sa condition de créature. Piégé par l’orgueil, il a cru qu’il pouvait devenir tout puissant (« vous serez comme des dieux »), pouvant faire ce qu’il veut sans subir de conséquences. Il a mis en doute la bonté de Dieu.

 

 

Ne succombez pas à la tentation!

Les choses existent peut-être justement pour que nous arrivions à ne plus succomber à la tentation, et de surcroît d’en devenir indépendant. Tout abus entraîne la dépendance et son cortège de souffrance. Alors qu’allez-vous prendre comme décision ? Les choses sont l’étoffe de la vie et quand tu dis que tu les aimes, tu aimes la vie ! Quand tu déclares que tu les désirs, tu annonces que tu choisis toutes les bonnes choses que la vie peut offrir ! Alors choisis en âme et conscience, mais ne te laisse pas duper par les apparences et choisis.  Choisis le pouvoir ! Autant de pouvoir que tu peux en rassembler ! Choisis la renommée ! Et choisis le succès ; autant de succès que tu peux en avoir ! Et choisis de gagner ; autant que tu peux ! Mais surtout choisis, non pas « contre ou sur » mais avec !

 

Ne choisis pas la renommée, comme une fin en soi mais comme un moyen d’atteindre un but plus élevé !

Ne choisis pas le succès aux dépens des autres, mais comme un moyen d’aider les autres !

Ne choisis pas de gagner à tout prix, mais le gain qui ne coûte rien aux autres, et même leur apporte un gain supplémentaire !

Choisis le fait d’être meilleur, mais pas meilleur que les autres, plutôt que tu l’étais auparavant !

Choisis le fait d’avoir davantage, mais pour avoir davantage à donner !

Choisis le fait de savoir comment et de savoir pourquoi, afin de partager cette connaissance avec les autres !

Choisis de connaître dieu. En fait, choisis d’abord cela et tout le reste suivra. Toute ta vie, on t’a enseigné qu’il valait mieux donner que de recevoir. Mais tu ne peux donner ce que tu n’as pas !

 

La paix intérieure ne se trouve pas dérrière une porte. Il faut la chercher constamment puisque dès que vous baissez la garde, les mauvaises habitudes mues par l’ego sont toujours à l’affût. Aussi les autres articles vous apporteront les compléments à votre recherche de paix intérieure…

 

 

 

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