Comment guérir de ses blessures maternelles?
Mensonges et vérités
Apprenez à reconnaître les émotions invalidantes
Se sentir coupable
Soyez un bonne mère pour vous-même
Mensonges et vérités:
Les injonctions, les conditionnements, les invectives répétées de vos parents ont engendré inévitablement des croyances limitantes. Pour enrayer ses croyances prenez une feuille, et tirez un trait en son centre.
En haut dans la colonne de gauche, inscrivez MENSONGES ; en haut dans la colonne de droite inscrivez VERITES ; Ecrivez les mensonges comme ils ont été formulé : « tu es laid (e) » et écrivez la vérité qui contredit cette affirmation : « je suis belle pour moi et je sais que la beauté est subjective, et quand on aime quelqu’un on le trouve beau (belle) ».
La meilleure façon de neutraliser les mensonges est de donner des preuves précises qu’ils sont faux. Affirmez-vous. Votre vérité est bien plus solide que les distorsions que l’on a instillées en vous.
Rétablissez la vérité:
Toutes les mauvaises idées que j’ai eues sur moi-même disparaissent à présent en fumée. Toutes ces croyances négatives n’ont plus aucun pouvoir sur moi-même. Je rétablis la vérité, et mon estime personnelle. Une fois que vous avez terminé votre liste, découpez la liste de gauche sur laquelle vous avez noté les mensonges, froissez-les en boule, et, brûler la liste dans un endroit sans danger et dites tout haut : « Je brûle maintenant et pour toujours, tous les mensonges auxquels on m’a fait croire.
Ensuite débarrassez-vous des cendres à l’extérieur de chez vous parce qu’elles possèdent des énergies négatives. Prenez ensuite la liste droite ou sont inscrites vos nouvelles vérités, et inscrivez-les sur des post-it que vous placez dans chaque endroit stratégique de votre maison pour qu’ils impriment profondément votre subconscient.
Apprenez à reconnaître les émotions invalidantes
Apprendre à reconnaître les émotions invalidantes et les exprimées est la partie la plus importante. Ce sont les émotions enkystées qui conditionnent notre existence à reproduire des schémas de pensées et de comportements qui vous limitent dans vos relations professionnelles, personnelles et affectives. Vous allez devoir reconnaître comment la relation avec votre mère, vous appris sur votre place dans le monde ?
- De quelle manière a-t-elle affecté l’idée que vous vous êtes faite de votre valeur personnelle et de votre dignité ?
- Les conclusions que vous en avez tiré sur la confiance que vous pouvez faire aux autres ?
- Les conclusions que vous en avez tiré sur l’amour ?
- Toutes les choses négatives ou défaitistes que vous avez fait dans la vie, et qui sont tributaires de ce que votre mère vous a transmis ?
Le travail sur l’émotionnel doit être fait avec un thérapeute qui a la capacité de gérer une catharsis impressionnante. En effet quand le trop plein accumulé de colère ou de tristesse se déverse, il faut un cadre sécurisant et un thérapeute avisé et bienveillant pour accompagner les émotions fortes. Beaucoup de femmes croient à tort que la colère est une force dangereuse et incontrôlable qu’ils ne faut pas exprimée.
La peur de perdre pied, la peur de se juger comme une personne atroce sans aucune dignité, la peur de devenir méchante, et la peur de rester toujours en colère sont des affirmations que j’entends régulièrement dans mon cabinet quand nous abordons l’émotion de colère.
La colère non extériorisée est comme un signal d’alarme qui s’allume à chaque fois que nous sentons injustement traité, provoquant du coup, un état d’irritabilité et d’agressivité permanente. Faire comme si votre colère n’existait pas, revient à coller un sparadrap sur votre bouche quand le voyant est au rouge. Si vous avez tendance à étouffer votre colère, vous n’en ignorez pas les conséquences :
Retenir sa colère:
Vos besoins continuent de rester sans réponse, et vos droits, et votre dignité continuent d’être bafoués. Vous risquez de transformer votre colère rentrée en symptômes physiques ou en dépression. Vos risquez de compenser votre colère par la nourriture, le tabac, le sexe, l’alcool.
Si vous vous résignez à la situation, vous allez sans doute faire de votre colère une facette cachée de votre identité, en devenant une victime amère, en étant celle qui souffre ? Il se peut qu’après avoir exprimé votre colère contre votre mère que vous soyez en colère contre vous-même.
Se sentir coupable
Vous vous sentez coupable de vous êtes laissée maltraitée et vous vous demander ?
- « Comment ai-je pu me laisser maltraiter à ce point ? »
- « Comment ai-je pu me laisser me contrôler comme ça ? »
- « Pourquoi est-ce je n’arrive pas à lui tenir tête ? »
- « Comment ai-je pu accepter de devenir à ce point une esclave pour essayer de la rendre heureuse ? »
Il ne faut pas vous en vouloir, vous n’aviez pas la force physique et les moyens intellectuels pour contrer la maltraitance de votre mère. Vous étiez dépendante et programmée pour vous plier à l’autorité.
S’il est naturel de s’en vouloir à soi-même pour reconnaître comment on a été maltraité, l’autoaccusation est vaine. Elle ne fait qu’amplifier votre malaise. Il faut arriver à vous pardonner en étant une bonne mère pour vous-même.
Soyez un bonne mère pour vous-même
Enterrez symboliquement le mythe de la bonne mère. Désacraliser le mythe de la bonne mère est un vecteur puissant de changement pour son effet symbolique parce qu’il parle directement à l’inconscient. L’exercice définit avec ou sans le thérapeute doit porter sur quelque chose qui symbolise la Mère : une photo, un bouquet de fleurs, ou tout autre objet vous permettant de laisser-partir « la mère ».
Être une bonne mère pour vous-même sous-entend que la « petite fille en vous » qui a été maltraitée puisse se reconstruire. Cette petite fille est en carence affective, et ressent de la culpabilité de ne pas avoir su être aimée de sa mère. Or vous allez la réconfortée en lui apportant ce dont elle a besoin et la rassurée sur son innocence.
Faites-vous accompagné!
Cependant si les émotions négatives de votre enfance, les conditionnements ambivalents sur lesquels vous avez construit votre personnalité vous limitent, l’aide d’un thérapeute est nécessaire.
Une part de vous-mêmes connaît la source originelle de votre souffrance actuelle, et à conscience de ses manques, sauf qu’il y a une autre part de vous qui résiste. Cette pseudo-personnalité qui vous représente, est ce que l’on appelle la zone d’ombre, et elle est toujours effective. Alors qui va choisir de sortir de l’obscurité ?
Victime d’une mère maltraitante
Victime d’une mère accaparante
Victime d’une mère narcissique
Victime d’une mère mal aimante
Dépendante d’une mère maternée
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