Croyez-vous que vous êtes réellement connecté aux autres parce que vous comptés beaucoup d’abonnés sur les réseaux sociaux?

 

 

 

Pourquoi on se sent seul socialement ?

 

La dépendance au numérique

 

S’isoler pour se reconnecter à soi-même

 

 

 

Pourquoi on se sent seul socialement ?

 

 

 

Vous pouvez compter des milliers d’abonnés sur vos réseaux sociaux et vous sentir bien seul. D’ailleurs ne cherchez-vous pas à combler un sentiment de solitude en vous entourant de personnes que vous ne connaissez pas pour la plupart ?

 

La qualité de nos rapports avec les autres diminuent puisque nous ne prenons plus le temps d’échanger vraiment sur la profondeur des liens avec ceux qui nous entoure. Le numérique nous a rendu dépendant de multiples applications pour gérer notre vie professionnelle et sociale. Et plus encore pour nos relations intimes. Là ou auparavant nous prenions rendez-vous avec un conseiller, pour nous expliquer de vive voix comment faire, et nous rassurer, aujourd’hui nous devons régler faire nos demandes sur des plates-formes, ou converser sur le tchat.

 

Une  génération de gens qui n’ont pas connus internet se souviennent très bien de la qualité et le nature des rapports avec autrui. Et pourtant même eux se sont laissés absorbés par leur téléphone alors qu’ils pensent la jeune génération en est trop dépendante.

 

 

 

 

La dépendance au numérique

 

 

 

  • Le voyeurisme

La curiosité nous permet d’enrichir notre savoir, et en filigrane d’accomplir des choses pour notre bonheur, mais lorsque la curiosité prend une connotation malsaine, on peut parler de voyeurisme. Ce voyeurisme n’a rien à voir avec le vice d’épier insidieusement une personne dans son intimité. Je parle ici d’une excitation plus cérébrale afin d’exciter ses sens. Faute d’avoir une vie épanouissante, nous allons nous remplir de fantasmes, et de malheurs d’autrui pour combler notre vide et nous rassurer.

 

  • Le malheur des autres

Et le malheur des autres que nous déplorons bien sûr, à quelque chose de pervers, et de rassurant. En effet, certains se sentent moins seuls face à leur souffrance. Ils cherchent toutes les informations attestant que le monde dans lequel on vit est « pourri ». Ils se nourrissent de la négativité, tout aussi bien pour se valoir auprès des autres, que d’eux-mêmes. Ce sont des personnes défaitistes, pessimistes qui cachent leur agressivité.

 

 

  • Comblez l’ennui

Comme nous recherchons des sensations de plus en plus intenses, les conversations avec les autres peuvent paraîtres ennuyeux s’ils n’ont rien d’exceptionnel à nous raconter pour nous faire vibrer. Or d’un geste compulsif et mécanique ont sort son smartphone et on cherche quelque chose à nous mettre sous la dent. Le pire c’est que l’on coupe la conversation pour faire participer l’entourage qui d’ailleurs ne s’en offusque pas. Puisque tout le monde ou presque agit comme cela, pourquoi s’en priverait-on ? Et à quoi en parler puisque c’est institué ? Oui, mais dans tous les excès il y a une contrepartie à payer.

 

 

  • Fuir ce que nous ressentons « nos vrais besoins »

C’est un cercle vicieux, le monde est de plus en plus insatisfait. Nous ne persévérons plus pour atteindre un équilibre, pour trouver son bonheur. On est bombardé d’informations pour nous induire en erreur et pour mieux nous contrôler. Alors nous désirons avoir tout rapidement sans faire d’efforts. Nous allons surconsommer des choses inutiles qui laisseront un goût d’inassouvi et d’amertume. On va se remplir la tête sur les réseaux sociaux en passant d’une vidéo à une autre sans prendre le temps de voir ce qui est écrit, et si les premières lignes ne nous captent pas. D’ailleurs le plus souvent ce sont les images affriolantes, les plus saugrenues, les plus provocatrices qui retiennent notre attention.

 

 

  • Se sentir reconnus

Pourquoi sommes-nous devenus si dépendants(es) aux réseaux sociaux ? Parce qu’ils ils ont le pouvoir de nous faire croire qu’ils peuvent combler notre isolement social. Nous croyons « être au monde » en interférent avec nos commentaires, mais en fait nous cherchons à donner un sens à un « fossé en nous » qui se creuse de plus en plus. De moins en moins reconnu parce que nous sommes, certains cherchent à choquer pour se sentir exister. Et c’est à celui ou celle qui provoquera pour s’attirer les bonnes grâces d’autrui, voire même les foudres, puisque tant qu’il y des commentaires, il y des vues, et s’il y a des vues, c’est que je ne suis pas indifférent (e).

 

 

 

 

S’isoler pour se reconnecter à soi-même

 

 

 

 

C’est paradoxal, mais pour sortir de l’isolement social, il faut déjà se reconnecter à soi-même. A trop vouloir chercher la reconnaissance auprès des autres, nous perdons l’intimité avec notre « soi ».

 

Différencier ses désirs de ses vrais besoins.

Les publicistes savent comment jouer sus nos émotions pour nous persuader d’acheter des produits qui ne correspondant pas à nos besoins. Mais quels sont nos vrais besoins ?

Nous avons besoin d’être réellement en relation avec les autres, et pas de façon virtuelle ! Les messages interposés faussent les rapports avec autrui qui manquent cruellement de spontanéité. Si certains se cachent derrière leur écran, c’est qu’ils ont peur de montrer leur vraie nature. Or ils dissimulent leur véritable identité en servant aux autres ce qu’ils espèrent attendre d’eux.

 

 

L’isolement des jeunes

N’ayant pas connu d’autres modes de communication, les jeunes générations ne se posent même pas la question de savoir ce qu’il faut faire pour sortir de l’isolement social, puisqu’ils en sont habitués à se renfermer sur eux-mêmes pour ne pas avoir à se confronter à la réalité. Ils sont pour la plupart encore chez leurs parents qui se désolent de constater qu’ils ne sortent plus avec des amis qu’ils n’ont pas, et ne communiquent plus avec les parents.

Je relate ici des cas rapportés par des adultes qui sont venus me consulter. Impuissant à sortir leurs enfants de leur torpeur, ils viennent chercher des solutions…

 

 

Exprimez ce que vous êtes

On s’isole par peur du jugement, puisque nous jugeons les autres, on a peur d’être jugés à notre tour. Et lorsque le jugement nous affecte, c’est aussi parce que nous nous jugeons négativement. Nous n’acceptons pas ce que nous sommes et de ce fait nous ne voulons pas montrer aux autres nos défauts, nos imperfections.  Vous ne pourrez jamais avoir de la bienveillance envers votre prochain si vous n’en n’avez pas pour vous.

Osez prendre votre droit à exprimer ce que vous pensez, ressentez, et faites fit de ce que pense l’entourage. Soyez reconnaissant envers vous-même d’avoir eu l’audace de vous exposer.

Décidez d’aller vers les autres dans un esprit de donner sincèrement de votre personne. Nous ressentons plus de plaisir à s’ouvrir aux autres, à partager que d’attendre de recevoir. Ne soyez pas dépendant (e) de l’opinion favorables des autres, et suivez l’appel de votre vie exempt d’un égo égoïste.

 

 

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