Comment gérer avec ses émotions après un deuil pour ne pas sombrer dans la dépression ?

 

 

Les émotions après un deuil

 

Confusion et désorientation

 

Ambivalence après un deuil

 

Les émotions et les comportements après un deuil

 

 

 

 

Les émotions après un deuil

 

Un ensemble d’émotions et de comportements après une séparation et un deuil passent souvent par : L’angoisse, l’agressivité, la culpabilité, la confusion, le soulagement, et encore beaucoup d’autres sentiments. L’image de soi, le repli, l’enfermement jamais éprouvés auparavant peuvent survenir  et apparaître de façon et d’une intensité inhabituelle dans un contexte de perte. « Notre société véhicule l’idée qu’un individu équilibré doit être rationnel et que montrer ses émotions est considérer comme un signe d’immaturité. »

 

Quand nos émotions sont intenses, on sera considéré comme « hypersensible ». Enfin, si elles sont particulièrement intenses, on conclura que la personne devient folle, ou qu’elle fait un « deuil pathologique ». L’impression de devenir fou est fréquente chez les personnes en deuil. On ne comprend parfois plus ses propres réactions. Les réactions gênées de l’entourage renforcent la conviction que le comportement est inadéquat ou anormal. Voici à présent tous les comportements ainsi que les émotions que vous pouvez ressentir après un deuil, une séparation et un abandon.

 

 

 

Confusion et désorientation

 

Le sentiment de confusion et de désorientation pousse parfois la personne à s’isoler. Ce sentiment peut être décrit de la façon suivante : « Je me sentais comme, perdu, sans compagnon, abandonné et sans avenir. Je ne pouvais ni trouver quelqu’un, ni me retrouver moi-même. » On est agité énervé, impatient, troublé. Comme si on se retrouvait emporté par le courant d’une rivière tumultueuse, cherchant en vain à s’agripper. Les idées sont incohérentes et les émotions sont bouleversantes.

 

 

Cette confusion apparaît dans la façon d’accomplir les tâches quotidiennes. On les commence sans les finir, on oublie des rendez-vous. L’efficacité au travail est réduite. On n’arrive pas à prendre des initiatives structurées. On se sent fatigué, et sensible surtout le matin et le soir. Le coucher est pénible, on s’éveille plusieurs fois dans la nuit, et trop tôt ou tard le matin. On oublie le jour, l’heure. Le temps passe trop vite, ou au contraire, les heures n’en finissent pas. Passé et avenir sont figés : il n’y a que le moment présent.

 

 

Vous pouvez avoir le sentiment de rechercher sans trêve la personne décédée. Les souvenirs, et le désir de la revoir reviennent sans cesse, au point parfois de déformer vos perceptions. Les images vous hantent littéralement, allant jusqu’à l’impression d’entendre la personne disparue, d’halluciner sa présence. Pourtant on ne devient pas fou. L’impression de confusion ne survient pas subitement, c’est plutôt comme une vague qui monte, puis disparaît. Durant cette période, il faut veiller à ne pas prendre de décisions majeures. Une mauvaise décision entraînerait une perte encore plus grande. S’il faut prendre une décision grave demandez conseil.

 

 

 

Ambivalence après un deuil

 

L’ambivalence apparaît au niveau de sentiments et des comportements. Si quelqu’un meurt après une longue maladie, il y a à la fois tristesse et soulagement. Parfois on veut faire des choses, et on se sent incapable d’en commencer une seule. On veut fuir la maison, et tous les souvenirs, qui en même temps, nous attirent. Nous nous irritons sur le médecin traitant qui tarde à nous voir, mais quand l’occasion se présente, on hésite à la saisir. On fait appel à l’entourage pour être aidé, tout en voulant rester seul avec ses pensées et ses souvenirs.

 

Oublier, lâcher, et en même temps garder, construire le souvenir. On veut contrôler ses émotions, mais aussi pouvoir se laisser aller. Cette division intérieure est le signe du combat avec la réalité. C’est vouloir, et ne pas vouloir, c’est cherché, et c’est fuir. Pendant le deuil, on peut arriver à ne plus comprendre à cause de son ambivalence. L’entourage aussi a du mal à comprendre, et peut décrocher devant cette situation.

 

 

 

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