Au cœur de la rupture amoureuse, toutes les réactions sont  possibles. Sachez les reconnaître et les déjouées pour ne pas sombrer avec elles…

 

 

 

 

 

 

 

C’est maintenant que ça se passe !  Vous êtes maintenant au cœur de la rupture dans votre couple, et vous allez tirer une expérience positive de la  séparation. Ce qui suit va vous permettre de clarifier vos résistances. Dans le vif du sujet nous retrouvons : l’indifférence, l’apathie ou le déni. Au pôle opposé nous retrouvons les idées suicidaires  ainsi que le passage à l’acte. Certains éprouveront de la souffrance ou de la joie, ressentirons  une plénitude ou au contraire un vide.

D’autres éprouver un sentiment d’abandon…Ses sentiments fugaces, intenses ou minimes témoignent de notre personnalité. Plongeons-nous au cœur de la rupture amoureuse pour voir ce qui s’y trame réellement…

 

 

 

L’annonce de la rupture amoureuse en sept leçons

 

 

 

Préparez-vous à l’impact

Il serait illusoire d’espérer adoucir l’impact que la nouvelle va avoir sur notre partenaire. En revanche il est possible d’éviter des problèmes supplémentaires à ceux inhérents à la rupture. Voici les sept règles qu’il convient de suivre pour faciliter l’annonce de la séparation.

 

 

Prendre ses responsabilités.

Quand on est hésitant sur l’avenir de sa relation, cela peut apporter du confort de se confier à un ami, mais il faut savoir rester discret. Si vous avez des questionnements, ou si votre décision est prise, votre conjoint devrait être le premier à le savoir.

De son côté celui ou celle qui sent l’ambivalence de l’autre devrait se renseigner directement auprès du partenaire plutôt que de faire des recherches auprès de sources périphériques.

 

 

Etre direct

Lorsque la personne se sent trop mal, trop coupable, et veut éviter un face à face avec l’autre, elle utilise les courriels ou autres messages téléphoniques. Aviser le conjoint d’une décision aussi importante par un message électronique semble irrespectueux pour l’autre, mais aussi pour soi-même. Quel regard porterons-nous sur nous-même après? Cette façon d’assombrir la relation aurait pu constituer une  belle expérience marquée par de beaux souvenirs.

Il arrive parfois que le partenaire rentre et retrouve son foyer vidé de ses effets personnels. C’est une expérience traumatisante qui peut blesser profondément. Par contre cette attitude peut être recommandée quand, par exemple, dans le cas d’une femme qui veut quitter un homme parce qu’il est violent et manipulateur.

 

 

Attendre le bon moment

Il est plus difficile de trouver le bon moment pour rompre. Par respect pour l’autre, il convient d’évite les périodes durant lesquelles cette nouvelle difficile pourrait avoir des conséquences négatives. Par exemple durant une période d’examens, de fêtes, d’anniversaires et même de grossesse.

 

 

Choisir le lieu adéquat

Nous conviendrons  d’éviter les lieux neutres, comme les restaurants, où nous nous sentirons pris en otage. Sur le plan de l’intimité, la rupture peut être considérée comme l’acte sexuel. Et il ne vous viendrait pas à l’esprit de faire l’amour au restaurant. Se sentir dans un endroit familier réduit l’inhibition et favorise l’expression des réactions émotionnelles.

 

 

Se permettre de réagir ou de ne pas réagir

Donnez-vous la permission de pleurer, crier, bouger, rager, silencieusement et laisser l’autre en faire de même. Tant que la violence est exclue, toute expression d’émotion est souhaitée. En effet certaines personnes contiennent leurs réactions pour préserver l’autre, qui interprétera ce silence comme de l’indifférence.

Par ailleurs certaines personnes réagissent en différé. Au moment d’une crise elles semblent froides déconnectées. Puis des semaines ou des mois plus tard, elles sont prêtes à ressentir la souffrance.

 

 

 

Expliquer le pourquoi du comment

 

 

Nous avons besoin de comprendre la décision. Quand les explications demeurent vagues et confuses, la personne qui subit le choix de l’autre reste dans l’impasse rongée par des questions sans réponses. Il a besoin de comprendre ce qui lui arrive, quitte à ne pas être d’accord. Parfois pour amoindrir le choc, l’autre reste évasif sur les motifs de sa décision. Dire une vérité difficile, « je ne t’aime plus », « je n’ai plus de désir »,  » j’en aime une autre », peut faire mal, mais cette douleur sera moins grande que le mensonge et le doute. Si les motifs sont clairs, il convient de les verbaliser.

S’ils sont flous, mieux vaut les relater les plus précisément possible. Cela aidera l’autre à faire son deuil plus rapidement, et aussi à changer certains aspects récurrents de sa personne qui lui sont souvent reprochés.

 

 

Voici quelques exemples.

 

Je ne t’aime plus

J’ai besoin de vivre autre chose

J’aime une autre personne

Tes absences, je ne l’ai supporté plus, et il est trop tard pour des changements

Vivre avec toi je n’en suis plus capable, et avec cet aspect de toi

Je me sens perdu

J’ai besoin de me sentir seul

 

 

Face à son partenaire en détresse, et afin d’adoucir la décision, et la souffrance de l’autre, il arrive que celui qui s’en va laisser entendre qu’un éventuel retour est possible. Alors qu’il sait que cela est  exclu et que sa décision est irrévocable, un tel mensonge ne sert qu’à amoindrir son sentiment de culpabilité et prolonge les souffrances du partenaire. Ce  faisant, si vous quittez l’autre, vous vous devez d’être honnête et responsable, sans le prendre en charge.

 

 

Comment le dire à ses enfants

 

 

 

Les enfants quel que soit leur âge, réagissent à la rupture des parents. Les bébés ressentiront un changement, les enfants verront leurs univers brisé, les adolescents seront perturbés. Pour un enfant, la séparation est vécue comme la maison familiale qui s’effondre. Ce qui est corrosif pour les enfants n’est pas la séparation mais bien la présence de conflits entre les parents, que ce soit dans le mariage, dans la séparation ou dans leurs rapports après le divorce. Vous devez veiller à installer un climat de communication positive, marqué par la tolérance, l’accueil et la sécurité.

 

Canaliser les émotions de nos enfants, sans pour autant les nier.Au demeurant, l’enfant peut ressentir la détresse de ses parents et avoir tendance à cacher la sienne pour les protéger. De ce fait, il devient le consolateur et évacue son besoin d’être consolé. Ce renversement de rôles peut être nuisible au développement de l’enfant.L’essentiel est de ne pas transmettre votre détresse et demeurer sécurisant pour lui.

 

L’écouter, le réconforter et le laisser s’exprimer sans tenter de le soulager de ses émotions négatives. Si votre enfant exprime une souffrance, si vous lui dites que  « tout va bien se passer », il peut se sentir nié.Expliquer sans se confier: Il est pertinent d’adapter les explications en fonction de leur âge. Considérerons qu’ils ont, comme les adultes le besoin de comprendre les raisons de la séparation et qu’ils ne sont pas responsables.

Egalement à éviter que l’un des parents soit visé négativement par l’autre devant l’enfant, et de le mettre ne positon où il se sentirait déloyal envers l’un ou l’autre des parents.

 

 

 

Faire son deuil et revivre

 

 

La séparation, au terme d’une relation conflictuelle ne marque la fin de la souffrance. La peine d’amour est presque comme une maladie. Un laborieux retour à soi est inéluctable. La tension et la colère font peu à peu place, à la tristesse, à la culpabilité et au vide. Pour arriver à faire le deuil d’une relation amoureuse, il faut reconnaître sa douleur. Un jour, enfin nous baissons les bras. Nous abdiquons et accueillons enfin notre peine de façon plus directe.

 

Au cœur de la peine d’amour, la reconnaissance de la douleur est un passage essentiel pour faire son deuil. Cette phase est la plus longue et la plus pénible car elle implique de ressentir et d’exprimer l’ensemble des émotions en lien avec la perte. Durant cette période, la dépression risque de s’installer. Nous pouvons nous sentir coupable à un degré excessif et ruminer des erreurs de façon obsessionnelle.

 

Les blâmes et critiques proférés par notre ancien partenaire prennent  toute la place. Ces pensées sont destructrices et ne mènent nulle part. Lors de cette étape, nous aurons besoin de sentir nos proches disponibles ou de recourir à un psychothérapeute pour vous aider à faire votre deuil plus rapidement. Attention de ne pas chercher le réconfort auprès de votre ancien partenaire et afin d’éviter la souffrance de vivre une nouvelle relation amoureuse ou en enchaînant les relations brèves.

 

Le déni ne pense pas les plaies de l’âme, et nous ne ferons que repousser la souffrance tout en s’interdisant de s’engager pleinement par la peur d’être à nouveau blessé. L’entourage propose souvent plusieurs façons de composer avec la séparation: « Essaie de te distraire », Concentre-toi sur tes études ou ton travail »,  » Passe à autre chose », « Trouve quelqu’un pour te consoler », « Rend-le jaloux », « Avec le temps çà va passer ». Malheureusement ces conseils traduisent surtout l’impuissance des proches, et sont irritants pour la personne qui traverse cette épreuve.

 

 

 

  Laissez coulez les larmes

Pleurer ne signifie pas que nous nous en sortirons jamais, ni n’est un signe de faiblesse. Cela démontre plutôt que nous réalisons notre perte. En fait les larmes ont pour fonction de libérer les tensions. C’est pourquoi il nous faut les laisser couler librement, sans tenter de les refouler. Avec le temps nos pleurs s’espaceront.

 

 

 

  Ecrire pour avancer

Il n’est pas toujours possible  ou approprié de déversé sa colère directement sur son ex-partenaire. L’écriture représente alors une saine façon d’exprimer toute notre agressivité et notre peine. Une lettre que l’on voudrait envoyer à son ex, un journal de bord, une liste des pensées du jour ,ou encore un poème sont autant d’exemples que nous pouvons suivre pour ne pas censurer nos émotions mais au contraire les extérioriser.

Le fait d’écrire constitue un bon moyen de libérer les émotions et aide à prendre du recul face à notre situation, à clarifier et organiser notre pensée et permet de constater nos progrès.

 

 

 

  Soyez accompagné

Après toutes ces années de couple, nous nous sommes peut-être éloignés de nos aspirations ou de nos objectifs de vie. Nous devons être actifs dans le processus de séparation. Par exemple, mettre à profit cette période pour vous construire selon ce que vous êtes réellement. Lorsque nous venons de subir une séparation, nous avons tendance à attribuer l’échec de notre relation à notre ex et d’éviter de se remettre en question. De même, Il convient de déterminer notre responsabilité autant que celle de notre partenaire. Cela nous permet d’envisager différemment notre prochaine union, et d’éviter de répéter, si possible les mêmes erreurs.

 

Il n’est pas rare de constater que nous tombons toujours dans les mêmes pièges. Si c’est le cas,  c’est l’occasion d’amorcer des changements et au besoin de vous faire accompagner.

Cela vous permettra de  comprendre pourquoi vous rejouer sans cesse les mêmes scénarios, comment les choses ont dérapé, les problèmes de communication inhérents à votre relation, etc.

 

 

 

Différencier  ses vrais et faux goûts

Repartir du bon pied c’est être capable de différencier ses vrais besoins fondamentaux de ses faux goûts. Supposons que ce soit l’attraction physique qui caractérise le choix de vos partenaires, et qu’à chaque fois vous vous heurter aux mêmes problèmes. Prenons l’exemple d’une personne aux attraits physiques séduisants qui est plus portée à s’occuper d’elle même, que de vous témoigner de la tendresse et de l’affection.

Vous associez « amour, affection »  avec « beauté, plastique physique ». Sachant que ce n’est pas incompatible de réunir ces deux idéaux, vous privilégiez lors de vos rencontres, le physique, plutôt que le besoin de recevoir de l’attention.

Pour ne pas, ou ne plus vous heurter avec ses associations souvent inconscientes, La différenciation est nécessaire. Est-ce que c’est l’attraction physique? Le plaisir partagé avec l’autre? La bonne entente? L’intensité de la passion? Les centres d’intérêts communs? L’exclusivité dans l’engagement? Le don de soi? Ou une combinaison de toutes ces caractéristiques?

En connaissant mieux vos goûts et votre « style amoureux », vous éviterons de recréer de faux espoirs et vous ferez un choix plus éclairé à l’avenir.

 

 

 

Apprivoiser la solitude

Après l’étape de la reconnaissance et de la douleur, vous remarquerez qu’il est plaisant de mener sa vie selon ses désirs, de simplement apprécier le silence. Les randonnées à la campagne, la lecture, la méditation, le yoga sont des activités qui peuvent vous permettre d’apprivoiser votre solitude, en plus de favoriser votre réflexion sur nous-même.

 

 

Redéfinir ses priorités et aspirations

Il est essentiel de redéfinir vos valeurs pour vous sentir de nouveau heureux (e) et épanouis(e). La crise à cela de bon qu’elle permet une remise en question globale. Qu’est ce qui compte pour moi désormais dans ma vie? C’est une question fondamentale que nous devons nous poser.

 

 

  Agir selon ses valeurs

Vérifier les qualités particulières à vos valeurs. Qu’est-ce que cela exige ? Sont-elles compatibles avec la réalité ? Etes- vous prêt (e) à mener des actions concrètes pour les atteindre.

 

 

 

Définir et cadrer vos objectifs dans le temps

Dressez la liste de ce que vous désirez AVOIR, de ce que vous voulez FAIRE, et de ce que vous voulez ETRE.

Désirez-vous acheter une voiture?  Une maison ou un vélo? Visiter l’Italie? Vous inscrirez à un cours,  de  soigner votre hygiène de vie? Ou encore rendre visite à vos amis plus souvent? Une fois que votre liste est complète, fixez-vous un échéancier pour vous aider à atteindre vos objectifs de vie.

 

 

 

Sortir entre célibataire

Pour sortir et se divertir, il est souvent préférable de retrouver des célibataires, dont la vie est plus semblable à la vôtre. Cela vous permet de nous projeter dans le bonheur de ceux et celles qui vivent bien sans être en couple, et de prendre modèle sur leur façon de vivre. De plus les sorties entre célibataires favorisent nettement les possibilités de rencontre amoureuses!

 

 

Prendre soin de sa santé

Enfin il est tentant de soulager rapidement nos souffrances dans l’alcool, la drogue et le travail. Mais à long terme, ils ne feront que retarder notre guérison et participeront à dégrade notre santé. Sortir et courir au lieu de s’avachir est toujours un choix gagnant. L’exercice favorise la sécrétion d’hormone antidépresseur. Nous sentir bien dans notre peau nous aidera à nous sentir bien dans notre tête…

 

 

 

L’accompagnement psychologique

 

 

 

Nous faisons presque tous l’expérience d’une rupture amoureuse, mais pour beaucoup les schémas se répètent, et mênent ces personnes au bord de la dépression. Elles font le choix de ne plus se « faire avoir » et finissent bien souvent toutes seules. Or nous pouvons tous faire le choix de voir une séparation non pas  » comme  un échec »,  mais comme  une expérience positive vers une évolution personnelle.

L’amour de soi est au centre de nos relations affectives, et sans comprendre ce que nous recherchons à combler avec un partenaire, nous resterons sous la dépendance affective de celui ou celle-ci. Nous croyons que l’amour est une alchimie qui nous  dépasse. Loin s’en faut! Nous nous attirons aussi bien les personnes que l’on admire parce que nous ne possédons pas leurs qualités, que les personnes qui nous ressemblent  dans nos travers, nos manques…

Votre capacité à créer des liens harmonieux avec un partenaire est inhérente à l’amour reçu dans votre enfance. Comprendre ce que nous cherchons à compenser où bien même à réparer,  est à l’origine des  difficultés  les plus complexes. Le syndrome d’abandon, la jalousie, la dépendance affective, l’insatisfaction permanente, l’infidélité, la peur de l’engagement, la violence conjugale... son autant de symptômes et de comportements qui limitent votre épanouissement affectif.

 

 

Les épreuves ne sont pas contre vous, sauf si vous reproduisez les mêmes erreurs. Elles se présentent encore et encore tant que vous ne changez pas votre façon d’aborder l’amour. En décidant de vous connaître plus en profondeur, pour être accompagné dans une ethique de développement personnel  vous, vous faites déjà un acte d’amour pour vous-mêmes.

Juste avant d’avancer vers la  conquête de soi, offrez-vous gracieusement l’entretien de 15 minutes. Ce premier pas peut vous surprendre!

 

 

 

 

 

 

 

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