Comment passer à l’action sans effort pour tout réussir? Prendre l’habitude d’agir pour le plaisir de l’action!
Passez à l’action!
Multipliez les actions pour banaliser le peu de l’action
Donnez un coup de pied aux idées reçues!
L’action pas la pression
L’action comme but en soi
Passez à l’action
Découvrez que vous pouvez agir en toute sérénité, et en toute confiance. Si agir est nécessaire parce que cela nous permet de sortir de notre zone de confort et de vivre des expériences enrichissantes, Il existe beaucoup de manières de transformer l’action en douleur en s’exposant aux regards d’autrui et aux jugements. Il existe aussi d’autres façons d’éviter les échecs et de se protéger. C’est d’éviter d’agir. Il ne faut pas le faire dans n’importe quel état d’esprit, ni à n’importe quel prix. Pour agir en toute sérénité, lisez ce qui suit !
Avant l’action:
Si vous vous tourmenter avant d’agir au point de vous en rendre malade, c’est l‘anticipation anxieuse définit en psychiatrie. L’inanité et l’inefficacité de ces inquiétudes nous est donné dans la bible : « Si tu t’inquiètes du vent, tu ne sèmeras jamais.» Rassurez-vous, s’inquiéter n’empêche pas de réussir. Certaines personnes passent une vie entière à se montrer très performant vu de l’extérieur, mais vu de l’intérieur ils vivent leurs performances dans une souffrance incroyable ; la souffrance vaut aussi pour leur entourage, conjoints et enfants, qui payent au comptant le stress de la personne performante qui doute et tremble et fait régner à la maison une ambiance de grande tension. Seule l’argent, le prestige ou la notoriété, permet à ces personnes de continuer.
Pendant l’action:
Quand on agit de manière inquiète, tendue, en, état tout entier obsédé par le risque d’échec, on n’arrive pas s’oublier dans l’action, on reste fixé sur soi, sa crainte, et sur les conséquences d’une erreur ou d’un ratage. Au pire, cela peut altérer la performance. Au mieux, la performance ne souffre pas, mais il est impossible à la personne d’arriver à prendre du plaisir à l’action conduite.
Après l’action:
Si le succès est au rendez-vous, il ne guérit jamais de la peur de l’échec et des angoisses anticipées pour la prochaine performance. C’est le cas hélas pour (les problèmes d’estime de soi). Etonnamment, ces angoisses sont mêmes parfois redoublées par le succès : » Maintenant on m’attend au tournant, je ne dois toujours être à la hauteur et ne pas décevoir mes amis. Mais aussi pour ne pas réjouir mes ennemis. Il y aura évidemment des ruminations douloureuses avec un désir éperdu de consolation quand l’estime de soi est basse, et une agressivité importante envers autrui si l’on a une haute estime de soi fragile. Il est donc indispensable de réfléchir aux règles de l’action sereine.
Multipliez les actions pour banaliser le peu de l’action
« Nous sommes ce que nous répétons chaque jour «. L’action doit devenir comme une respiration. Il faut donc répéter ! C’est pourquoi je propose, lors des thérapies des « petits exercices » pour aider à se confronter à la vie. Nous savons qu’en parler est nécessaire mais pas suffisant. Il faut agir, multiplier, et banaliser les actions. J’accompagne régulièrement des personnes à faible estime personnelle, en manque d’affirmation et de confiance à répéter des démarches qui souffrent d’intimidation face à l’action. Nous cherchons fréquemment la solution à nos problèmes au travers de démarches longues et complexes, là où- parfois, mais pas toujours nous devrions d’abord essayer des approches simples. Les essayer et surtout les pratiquer durablement.
Donnez un coup de pied aux idées reçues
S’il est important de savoir s’engager dans l’action, il l’est tout autant de savoir sans dégager. Connaissez-vous cette maxime : « Ceux qui abandonnent ne gagnent jamais, et ceux qui gagnent n’abandonnent jamais » : très beau, parfois vrai, et souvent faux. Lorsqu’on réalise que l’atteinte de l’objectif va être trop coûteuse, en temps, en énergie, en rapport qualité prix, la flexibilité nous enjoint de renoncer à l’action. D’ailleurs pour être à l’aise avec l’action, il s’agit de savoir renoncer à l’action. D’ailleurs il faut une bonne estime de soi pour ne pas ses sentir dévalorisé par l’arrêt, le changement
A l’inverse, les difficultés d’estime de soi incitent à renoncer très vite, ou bien à ne jamais renoncer, et à passer tout le temps à l’épreuve, et à buter sur le premier problème insoluble. Difficile en elle-même, cette capacité à renoncer et à se désengager est encore plus difficile quand elle concerne des engagements pris devant autrui ? Il faut connaître cette tendance et se donner des droits tels que :
Le droit de se tromper
Le droit de s’arrêter
Le droit de changer d’avis
Le droit de décevoir
Le droit d’arriver à un résultat imparfait
L’action pas la pression
N’agir que si l’on est sûr de réussir ? Tout maîtriser pour ne rien risquer ? La solution peut être adaptée à un certain nombre de situations ponctuelles, où il faut atteindre l’excellence. Par contre il devient contre-productif si c’est une façon de se rassurer par rapport à la peur de l’échec ou de l’imperfection. Alors attention au cycle « pression-dépression » : l’action, pas la pression !
Là encore, il ne suffit pas de comprendre, il faut pratiquer. D’où la mise au point en thérapie comportementale de nombreux exercices de « lâcher-prise » : je recommande de commencer d’abord petit, et hors du champ de ce qui serait une menace trop directe et trop violente sur l’estime de soi. Par exemple je demande au patient d’arriver volontairement en retard au cinéma, de n’accomplir une tâche domestique qu’à moitié. Toutes choses désagréables mais vivables. L’idée de ces exercices est d’observer qu’il ne se passe alors rien de grave. Et que sa pression continuelle pour que les choses soient parfaites est l’expression de croyances inadaptées (« si je ne fais pas comme cela, ça ira mal »)
Action et simplicité:
J’ai souvent vu mes patients en souffrance d’estime de soi se lancer dans des entreprises très compliquées au lieu de faire simple. Essayons de ne pas voir les actes et les attitudes simples comme l’expression de la simplicité d’esprit, mais comme celle de la clarté.
L’action comme but en soi:
Il ne faut pas seulement agir pour réussir, ou obtenir un résultat. Il faut aussi agir pour l’action elle-même. Toutes les études montrent qu’agir améliore l’humeur, mais aussi qu’améliorer l’humeur, même de façon discrète, facilite l’action. L’action contente… Cette façon de penser est largement utilisée dans les approches méditatives et de pleine conscience et se résume en une formule : dans tous mes actes, être présent à ce que je fais.
M’absorber dans l’action, et prendre régulièrement l’habitude ne pas juger ce que je fais, si c’est réussi ou non. Juste le faire. Ou ne pas le faire. Mais en toute conscience en toute acceptation, passez à l’action !
Vous pourriez peut-être passer à l’action en choisissant vos 15 minutes d’entretien gracieusement offert si vous avez du mal à passer à l’action!