Comment la peur de s’engager, de prendre des décisions et de choisir peut créer des angoisses insurmontables?

 

 

 

L’origine des angoisses

La surprotection maternelle

Les symptômes de l’angoisse

5 étapes pour surmonter ses angoisses

 

 

 

L’origine des angoisses

 

 

 

 

Je pris pour cet article un cas réel. Si les symptômes de l’angoisse se retrouvent chez toutes les personnes qui souffrent d’angoisses chroniques. Les peurs irrationnelles qui les sous-tendent sont plus complexes. Elles le sont tellement qu’une thérapie bien adaptée doit parfois être accompagnée d’un traitement allopathique.

 

Les cas d’angoisses sont variables et celui que je vous présente aujourd’hui est celui d’une patiente atteinte de phobies des transports. C’était le symptôme le plus manifeste, mais l’analyse a permis l’émergence d’états psychologiques et affectifs plus subtils. L’origine de ses angoisses à pour socle une mère surprotectrice et un père totalement à l’opposé et dévalorisant.

 

 

 

 

La surprotection maternelle

 

 

 

 

J’appellerai cette patiente Sonia pour préserver son anonymat. Elle me consulte pour une rupture affective, qui n’a fait que déclencher des troubles plus profonds. Elle est très proche de sa mère depuis l’enfance, et ne peut pas prendre de décisions sans être conseillé où avoir son consentement. Sa mère était très dépressive et aussi angoissée quelle. Il ne fait donc aucun doute qu’elle lui a transmis ses peurs en la surprotégeant, et que par effet identificatoire Sonia à reproduit le même schéma.

 

Son père n’est jamais intervenu dans l’éducation. Pour lui apprendre, transmettre un savoir, la soutenir et interférer auprès de son épouse pour montrer son désaccord sur le mode éducatif. Lorsqu’il intervenait c’était pour faire des reproches. Pas étonnant qu’avec une mère angoissée, dépressive et un père absent et dévalorisant elle ne partait pas dans la vie avec les meilleures armes. En réaction à des parents elle a développé ces symptômes :

 

 

 

 

Les symptômes de l’angoisse

 

 

 

 

Peur de choisir :

Au restaurant, elle listait ses plats de préférence et laissait sa mère choisir pour elle. Si elle n’aimait pas ce que sa mère avait choisie, elle lui en faisait le reproche.

 

Peur de perdre le contrôle :

Sonia a besoin de tout maîtriser. Elle ne supporte pas les imprévus. Elle cherche une alternative à toute situation où elle pourrait se sentir bloquée. Si elle n’a pas le contrôle Sonia ne bouge pas, ce qui l’amène à beaucoup procrastiner. Ensuite elle s’en veut et se persuade qu’elle ne vaut rien.

 

Peur de s’engager :

Sonia ne s’engage sur rien. Elle laisse les autres décider pour elle. Comme cela, ce n’est pas sa responsabilité si les choses ne marchent pas. Même la responsabilité d’avouer son amour à son compagnon. Elle est amoureuse, mais lui a jamais dit qu’elle l’aimait. Trop risqué dit-elle. Parce que si elle exprime son amour, c’est qu’elle s’engage à prouver et à assumer son amour malgré les déconvenues qui peuvent surgir dans toute relation de couple. Or elle préfère ne pas s’engager pour ne pas souffrir. Comme cela, elle a toujours une porte de sortie.

 

Peur d’avoir des enfants :

Avoir des enfants, c’est supposer s’investir pour un « être ». Lui donner de l’amour, être responsable. Elle ne veut pas avoir des enfants car elle ne pourrait partir si elle ne se sent pas à la hauteur de la tâche. Elle-même est comme une enfant, et comment une petite fille peut prendre la responsabilité d’une petite fille qui est la sienne ?

 

Blocage sexuel :

Tout comme Sonia ne se laisse pas aller à ses sentiments, elle se bloque aussi sexuellement. Avoir un orgasme, ce serait accepter d’aimer et des risques supposés de souffrir si elle s’investit dans l’amour, et que la relation évolue vers une rupture. Toutes les peurs évoquées se traduisent par des angoisses, et si elles ne sont pas conscientisées, et qu’il n’y pas de « guérison », de traitement libérateur sur ses peurs, celle-ci s’aggravent et deviennent ensuite des phobies.

 

La phobie des transports :

Pour Sonia le transport représente, la conduite de sa vie. L’impossibilité de faire marche arrière ? L’inconnu etc. La possibilité de faire marche arrière, c’est inconsciemment régresser au stade infantile « surprotéger par la mère.

 

 

 

5 étapes pour surmonter ses angoisses

 

 

 

 

Etape 1

Tout d’abord, il est absolument essentiel de faire le lien avec les peurs refoulées et ce que l’on apprit des parents par lesquels nous reproduisons les mêmes comportements pathogènes.

 

 

Etape 2

Il y a les peurs refoulées, et aussi des émotions « colère, tristesse, culpabilité » et autres sentiments négatifs. Libérer les émotions enkystées ne s’improvise pas. Cela demande au thérapeute une véritable compétence et une réelle détermination pour accompagner le patient.

 

Etape 3

Cette prise de conscience par le (la) patient(e) va permettre d’envisager les situations angoissantes sous un angle positif en transformant les croyances limitantes par des croyances et des systèmes de valeurs personnels adaptés.

 

Etape 4

L’étape consiste en une désensibilisation systématique. C’est-à-dire que le sujet devra affronter ses peurs graduellement. Nous mettrons en place des méthodes d’apprentissage couplés avec des points d’ancrage positifs. Les ancrages sont des ressources issues de la thérapie comportementale, de l’hypnose et de la PNL.

 

Etape 5

Arrivé à ce stade de l’évolution, nous allons renforcer le potentiel du patient. Il sait à présent ce qu’il est, et ce qu’il veut ! Il va s’employer à redéfinir ses objectifs, faire ses propres choix et passer à l’action pour obtenir des résultats concrets et tangibles.

 

 

Ces étapes sont une base chronologique et je l’adapte systématiquement à mes consultants. Elles donnent les résultats à la hauteur de leurs attentes. Rien n’est laissé au hasard, c’est pour cela que je vous décris avec le plus de transparence les étapes. Ce n’est pas de la poudre au yeux. C’est basé sur l’expérience de 20 ans d’accompagnement thérapeutique.

 

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