Les symptômes d’abandon sont complexes. « Lorsque qu’un parent soigne son enfant au lieu de l’aider ! »
Surprotégé l’enfant
L’abandonné(e) en manque d’empathie
Un enfant surprotégé à peur de faire face à l’adversité. Il a toujours besoin de son parent protecteur parce qu’il cherche constamment le soin plutôt que le moyen. D’ailleurs le moyen pour être autonome, être à la hauteur, et appréhender les frustrations ne lui sont pas familières, lorsqu’il est devenu adulte.
Il reproduit les mèmes schémas et régresse au stade infantile lorsqu’il est confronté à une situation qui lui demande d’avoir une attitude adulte, responsable et assumée.
Cas :
Quand Julien tente d’exprimer à sa mère, ce qu’il ressent, celle-ci veut « le soigner ». C’est-à-dire qu’en place de l’écouter, elle va lui proposer par exemple un antidouleur, parce qu’il a mal à la tête.
« Il a mal à la tête à force de contenir ses émotions ». Elle ne peut écouter parce que ses propos la renverraient à sa propre incapacité à lui apporter ce dont il a vraiment besoin.
De même lorsqu’il tente également d’exprimer ce qu’il pense ou ressent d’une situation qui le frustre, à sa sœur. Elle rétorque en disant : « A oui il est arrivé la même chose untel ».
Il me dit ressentir de plus en plus de colère, et comme cela ne se fait pas de décharger sa colère sur les autres, Il part en voyage. Sauf qu’il ne peut plus le faire, et cela devient pénible de réprimer de plus en plus ses émotions. Il s’isole, ce qui induit des comportements pathologiques encore plus prononcés.
L’abandonné(e) en manque d’empathie
Le syndrome de l’abandonnique c’est qu’il ramène tout à sa cause. Il prétexte que sa peur de l’abandon est responsable de son comportement envers les autres, et aussi envers les situations sociales et professionnelles. Lorsqu’il n’a pas conscience que c’est sa peur de l’abandon qu’il le fait agir d’une certaine façon défensive, il cherche, et trouve des responsables pour se rassurer qu’il ne soit pas l’auteur des problèmes qu’il rencontre.
Lorsque Julien « abandonnique » vient de perdre son père » Il dit vivre une grande tristesse, et ne comprend pas que les autres membres de sa famille ne ressentent pas ce que lui ressens. Il en veut à sa sœur qui selon lui s’occupe pour ne pas avoir à ressentir la tristesse.
La tristesse de l’abandonnique
Lors de la consultation, je constate qu’il se complait dans la tristesse. En lui-même, s’il ne ressent pas de tristesse, c’est comme s’il abandonnait son père. Donc il veut être prostré pour honorer la perte de son père même s’il ne ressent pas de peine. C’est une façon pour lui « l’abandonnique » de se réparer me dit-il à demi-mot.
D’un autre côté sa mère n’est plus aussi attentionnée vers lui, parce qu’elle fait le deuil de son mari. Cela l’irrite puisqu’il n’est plus le centre d’intérêt. « Il faut savoir que Julien à 50 ans » et n’a jamais vraiment quitté le confortable cocon familial. Il attend d’elle de la compassion alors que lu, est incapable d’apporter un soutien réconfortant à sa mère.
Tandis que je lui fais cette interprétation, et formulée bien sûr différemment pour qu’il ne prenne pas ombrage, il me dit qu’il du mal avec toutes ses informations. L’adulte entend bien cette analyse objective, mais « l’enfant abandonnique en lui » refuse d’être le soutien de sa mère, et de ne rien recevoir en retour.
Toujours fatigué
Lorsque sa mère lui demande de l’aide. Pour faire une course, afin de participer aux tâches ménagères, il prétexte qu’il est trop fatigué, qu’il ne se remet pas du décès de son père. Toujours en opposition contre ce qu’il lui demanderait un effort et une prise de responsabilité, il attire inévitablement des inimitiés. Les proches ou les amis ne finissent pas le rejeter. Ce qu’il le convainc qu’il est la « victime »
Oui il l’est ! mais ensuite dans sa construction, il utilise des stratagèmes fallacieux pour s’attire la bonne grâce des autres.
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