Victime de violence sexuelle! Comment réagir face à son agresseur, et se libérer de ses traumatismes?

 

 

 

La victime d’abus sexuel « les symptômes »

 

La honte et le sentiment de culpabilité

 

Prévenir les violences sexuelles

 

Pourquoi l’agressé devient l’agresseur ?

 

Les fausses croyances et idées reçues sur les violences sexuelles

 

 

 

 

La victime d’abus sexuel « les symptômes »

 

 

 

 

Si vous avez été victime d’abus sexuel ou que vous croyez l’avoir été, ne réprimez plus ce que vous ressentez. Je sais que la honte, la culpabilité et la peur vous empêche de vous libérer de cette souffrance, mais des solutions existent, mais il faut consentir à en parler! Les violences sexuelles sont des comportements déplacés avec ou sans contact physique, dont le but est de contraindre une personne sans son consentement. Les violences sont faites aux femmes, aux enfants et plus rarement aux hommes.

 

 

Prévenir les violences sexuelles

 

 

 

 

Pour enrayer les violences sexuelles nous devons aussi comprendre l’agresseur, et ce qui le pousse à violenter sexuellement une femme ou un enfant. Bien souvent l’agresseur sexuel à lui-même été victime d’une personne malveillante qui sévissait dans son entourage proche. Et on ne sait pas pourquoi, si c’est par désarroi, par vengeance ou par identification qu’il reproduit se comportement sexuel.

 

Si nous condamnons l’agresseur sexuel pour ces méfaits, Il faut surtout traiter le problème à la source pour qu’il ne se reproduise plus. Qu’est-ce qui pousse un pédophile à fantasmer sur les enfants, un père incestueux ou une mère incestueuse à transgresser son amour en acte ou en attouchement sexuel ? Un adulte à contraindre sa femme sexuellement ? Quelles sont les différences culturelles sur le droit de cuissage ?

 

 

 

Pourquoi l’agressé devient l’agresseur ?

Une grande majorité d’enfants violentés sexuellement deviennent à leur tour de potentiels agresseurs sexuels. Quelle est la raison de ce mimétisme ? Nous pourrions penser qu’un enfant qui a vécu un tel traumatisme, et qu’une fois devenu adulte serait plus enclin à militer contre la protection des enfants abusés sexuellement. Apparemment non ! Lui-même va reproduire les violences sexuelles.

 

Prenons en considération deux types d’abus sexuel : Le premier vit l’abus sexuel comme un traumatisme et le second le vit innocemment comme quelque chose de naturel. Exemple : Pierre était violenté et abusé sexuellement par son père. En grandissant il refoulera les scènes où il s’est sentit contraint d’obéir à son persécuteur sexuel. Le fait de vivre dans un moi terrifié était tellement insécurisant qu’il s’est identifié au moi de son père, il est devenu son père et a reproduit des actes sexuels auprès d’autres enfants. Quand un événement apparenté aux scènes de violences survenait, les vieux souvenirs d’impuissance et de peur remontaient à la surface et il infligeait aux autres les mêmes blessures que celui-ci lui avait infligées.

 

Le second intériorisera ce comportement sexuel abusif comme quelque chose de naturel. Certains parents utilisent très tôt chez les jeunes enfants, une approche basée sur l’affection pour abuser d’eux sexuellement. Prenons le cas d’une mère qui baigne son enfant, le masse, en insistant sur ces zones érogènes. L’enfant lui, s’habitue à ses caresses non innocentes prodiguées par sa mère et est lui-même demandeur de ses attouchements. Parfois la mère arrêtera d’elle-même d’abuser son enfant avant qu’il n’en prenne conscience, mais certains parents continuent à exercer une violence sexuelle ambigüe en arguant de la normalité de cette intimité.

 

 

L’abus sexuel

Les mécanismes de défenses réactionnels de ses enfants seront l’amnésie émotionnelle (le refoulement) qui consiste à ne plus se souvenir. Une fois que l’enfant est devenu adulte, il sera porté par la pulsion de reproduire inconsciemment les violences sexuelles si cela tient lieu du refoulement.

Dans le deuxième cas il minimisera l’importance de l’inceste parce qu’il se sent coupable d’avoir pris du plaisir et de ressentir le besoin de reproduire le même schéma. L’enfant impuissant et blessé d’autrefois donne naissance à l’adulte agresseur d’aujourd’hui. Le psychiatre Bruno Betteleim à crée l’expression s’identifier à l’agresseur » pour illustrer ce phénomène. Selon lui, la violence sexuelle, physique ou affective s’avère si terrifiante pour l’enfant qu’il ne peut conserver son propre moi lorsqu’il en est victime. Afin de survivre, il perd tout sentiment de son identité et s’identifie plutôt à son agresseur.

 

 

 

 

Détecter les violences sexuelles

 

 

 

En arrivant à détecter les comportements que présentent les victimes de violence sexuelle, nous pourrons leur éviter bien des souffrances ultérieures. Mais s’avoir reconnaître, et interpréter tout changement d’attitude chez les jeunes enfants n’est pas aisé dans la mesure où la honte et le sentiment de culpabilité plonge les enfants dans une forme de mutisme.

 

Lorsque l’enfant évolue dans une famille ou aucun membre ne peut lui offrir une sécurité affective, il aura le plus grand mal à confier les sévices sexuels qu’il subit. Si un parent abuse de son enfant et qu’il ne trouve pas réconfort auprès de l’autre de façon générale, il lui sera d’autant plus compliqué de faire part de son angoisse, surtout que l’enfant se sent responsable de ce qui lui arrive.

 

L’agresseur sexuel est avant tout un manipulateur et agit de plusieurs façons pour assouvir sa soif de sexe : Il menace l’enfant s’il ose raconter à qui de droit ce qu’il fait, ou l’agresseur sexuel renverse la situation en faisant comprendre à celui-ci qu’il est coupable de lui avoir ouvert « la porte de l’inceste« .

 

 

 

Les fausses croyances et idées reçues sur les violences sexuelles

 

 

 

 

Il n’est pas rare de constater que beaucoup de personnes ayant subies des attouchements sexuels ne croient pas au viol proprement dit. Il y a toujours viol quand il y a pénétration.

  • Pénétration avec le pénis
  • Pénétration avec un doigt
  • Pénétration avec un objet
  • Fellation forcée
  • Dans tous les cas il y viol par l’intromission d’un orifice par un membre ou un objet.

 

Donc il y viol même si :

  • La victime n’a pas dit « non ». Ce n’est pas parce que l’on n’ose pas dire non (par peur) que l’on est consentant.
  • La victime ne s’est pas défendue.
  • La victime n’est pas blessée physiquement.
  • La victime était considérée comme une fille au meurs légères.
  • La victime est une prostituée
  • La victime s’est rendue de son propre gré chez le violeur.
  • La victime n’était plus vierge.
  • La victime était consentante puis à changer d’avis
  • La victime n’a pas osé porter plainte.
  • Le violeur a mis un préservatif.
  • La victime à inviter le violeur et était trop provocante
  • Le violeur était ivre ou sous l’emprise de drogue
  • Le violeur est le mari ou le petit ami de la victime.

 

Donc inutile de chercher des raisons valables au violeur. Recherchez des circonstances atténuantes au violeur revient à l’excuser parce que l’on croit avoir une part de responsabilité. De même il ne faut pas prendre à la légère les victimes d’agression sexuelles parce qu’elles n’ont pas été violées.

 

 

Pour en savoir plus:

Violence sexuelle: Comment s’en sortir?

 

 

 

 

 

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