Comment votre type morphologique vous définit psychologiquement et  prédestine vos choix professionnels, vos choix affectifs, vos choix de vie.

 

 

 

 

Les ectomorphes

 

Les mésomorphes

 

Les endomorphes

 

L’extraverti

 

L’introverti 

 

 

 

Les ectomorphes

Le modèle définis par Sheldon

Les ectomorphes ont des corps fins et durs qui font ressortir le système nerveux. Ce sont généralement des gens tendus et sensibles. Ils n’ont pas beaucoup de protection physique et émotionnelle. Les ectomorphes peuvent facilement être trop stimulés par le contact avec les gens et ont besoin de se retirés pour retrouver leur intimité. Ils ont tendance à bloquer leurs impulsions physiques et peuvent gérer une importance de stimulations mentales, d’où la difficulté à calmer leur système nerveux.

Cela peut se traduire par des problèmes de sommeil, de digestion, et d’assimilation.  (Rechercher les types ainsi que les dilatés et les rétractés) Les ectomorphes n’aiment généralement pas les conflits directs et essayent de les éviter. Toutefois, ils peuvent être de grands stratèges et de grands planificateurs dans les situations de conflit, tant qu’ils ne sont pas en première ligne. Les ectomorphes expriment plus volontiers leur agressivité par des critiques intellectuelles et des jugements que de manière physique. Quand ils sont en colère, ils ont tendance à devenir froids et détachés plutôt que furieux et passionnés (il y a toujours des exceptions). Il est important qu’ils apprennent que certaines personnes, notamment les enfants, ont besoin de s’exprimer de façon plus physique et émotionnelle qu’eux.

 

 

Les mésomorphes

Les mésomorphes ont une charpente plus large et une musculature plus développée. C’est le type morphologique traditionnel du guerrier où de l’athlète. Ils ont tendance à préférer les activités physiques et avoir du mal à rester longtemps tranquille.

L’introspection leur est difficile. Leur attention va vers ce qu’il y a à faire dans le monde et le travail intérieur sera moins attirant. Les mésomorphes réussissent généralement dans le monde physique des sensations. Ils veulent se mesurer à des obstacles et ils comptent alors sur leur force physique et sur leur volonté.

La perte de la jeunesse, le vieillissement, l’affaiblissement physique sont généralement de grands problèmes pour eux. Les mésomorphes ont tendance à être émotionnellement et physiquement plus agressifs que les autres types. Ils peuvent parfois aimer les conflits et les provoquer. Ainsi, ils ont besoin de structure et d’aide pour gérer leur agressivité et leur esprit de compétition et les canaliser de manière productive, par exemple dans des sports organisés, des activités de plein air, des travaux physiques ou dans la concurrence du monde des affaires. Particulièrement pour les jeunes, il y a un danger de comportements violents ou destructeurs s’ils n’ont pas ce genre d’exutoires.

 

 

Les endomorphes

Les endomorphes ont des corps gras et charnus et sont attirés à la fois par le confort physique et par des relations chaleureuses avec les autres. C’est un défi pour les personnes de ce type morphologique de surmonter leur inertie physique et leurs excès alimentaires. Ils doivent se fixer des limites de consommation et apprendre à activer leur « démarreur ».

Il existe un modèle de type endomorphe en bonne santé. Mais il ne ressemble en rien à ce qui est l’idéal fin et musclé de notre culture, idéal qui tend à classer les gens et à décourager les endomorphes de faire un effort. Les endomorphes sont en général plus pacifiques et moins agressifs que les autres types morphologiques. Ils veulent chercher des solutions communes aux problèmes et restaurer l’harmonie. Ils supportent difficilement les conflits et ils essayent souvent de les résoudre, même si la solution n’est pas immédiate. Ils peuvent aussi réagir excessivement à des conflits sans grande importance. Ils ne sont pas facilement détachés. Parfois, ils sont trop attentifs aux problèmes dans le but d’éviter l’inconfort.

 

 

 

L’extraverti

Le modèle définis par Jung

 Si l’on examine le type extraverti de Jung, son psychisme est orienté vers l’extérieur et il considère l’intérêt du groupe avant le sien. Sociable, il s’adapte bien à la nouveauté et se fait facilement des amis.  Il peut être actif ou tranquille, peu importe : ce qu’il veut avant tout, c’est ne pas être seul.  Son comportement est basé en fonction de sa relation aux autres, auxquels il cherche instinctivement à s’assimiler. Par exemple, lorsqu’il planifie son avenir, il fera son choix de carrière en fonction du marché du travail plutôt que de poursuivre des études d’intérêt strictement personnel.

L’extraverti  aime la lumière, l’action et la vie à la grande ville.  C’est souvent un lève-tôt. Le temps qu’il fait affecte son humeur ; il peut faire un froid de canard en plein mois de janvier mais si le soleil brille, il dira qu’il fait beau et sera de bonne humeur.

Son côté négatif : Il a tendance à généraliser et croit que tout le monde est, vit et pense comme lui. Parce qu’il manque de discernement, on se demande parfois si ses opinions sont vraiment les siennes ou s’il ne répète pas de simples ouï-dire.  Il ne peut se passer de compagnie et lorsqu’il se retrouve seul face à lui-même, il est franchement désorienté.  Et comme il n’est pas très introspectif, il s’ennuie à mourir et vous téléphone parce qu’il ne sait pas se divertir autrement.

 

 

 

Le type introverti 

L’introverti trouve sa raison d’être en lui-même.  C’est sa vie intérieure qui conditionne son comportement.  Il peut être actif ou tranquille, peu importe : ce qu’il veut avant tout, c’est qu’on respecte sa vie privée.  S’il prône tant les libertés individuelles, c’est qu’il croit au caractère unique de chacun. Porté à l’introspection, il fuit les foules car il bénéficie d’une vie intérieure riche et intense qui le nourrit spirituellement. Son sens critique et son discernement étant développés, son choix de carrière se porte instinctivement vers les activités qui l’intéressent d’abord, même si les débouchés dans ce domaine se font rares.

L’introverti accueille souvent la tombée du jour avec bonheur car c’est à ce moment que le brouhaha du monde se tait et qu’il peut se laisser aller et écouter sa musique intérieure.  C’est souvent un  oiseau de nuit.  Le soleil ou la pluie n’affectent pas beaucoup son humeur ; c’est plutôt la température ambiante (le chaud, le froid) qui joue ce rôle. C’est qu’il juge son bien-être de l’intérieur, les yeux fermés.

Son côté négatif : Sa subjectivité et son esprit critique le rendent intraitable et la communication avec lui est souvent ardue.  À le voir se cantonner dans sa solitude, on ne sait pas trop s’il est simplement timide ou s’il a mauvais caractère. Il fait rarement les premiers pas et quand on l’aborde, on a l’impression de le déranger. Bref, on dirait qu’il ne sort jamais de sa coquille ou qu’il n’a jamais besoin de personne.

Après cette classification non exhaustive de la typologie, généralement il n’est pas rare que les premiers déterminent les seconds. Cependant tous les types empruntent aux autres des correspondances physiques psychologiques qui compliquent leur appartenance exacte des sujets représentés.

Un ectomorphe peut posséder une partie supérieure de mésomorphe et être porté sur l‘extraversion, de même un endomorphe peut posséder une part de mésomorphe et être un introverti etc.  Reste  à savoir si cette représentation est innée et immuable, ou elle se forge au fur et à mesure de nos expériences.

 

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