Comment exprimer vos émotions négatives qui sont à l’origine de vos symptômes?

 

 

Exprimer ses émotions

Les émotions générées par l’abandon

Reconnaître les émotions liées à l’abandon

S’autoriser le droit de ressentir, et d’exprimer vos émotions

 

 

 

 

Exprimer ses émotions

 

 

 

Qu’est-ce qui vous empêchent d’exprimer vos émotions ? D’ailleurs pourquoi exprimer quelque chose que vous ne ressentez pas ? Donc il faut déjà les ressentir, et pour les ressentir, il faut en avoir conscience, surtout pour comprendre qu’elles sont à l’origine de beaucoup de vos problèmes. Commencez par répondre à ces  questions.

 

Est-ce que vous vous retenez de dire votre colère parce que vous avez peur de la réaction des autres ?

Avez peur de créer un conflit ?

Avez-vous peur de blesser ?

Etes-vous irascible, ou à l’extrême, vous êtes très colérique ?

De même est-ce que vous pleurez trop facilement, ou rarement ?

Est- ce que vous êtes anxieux (e) ? angoissé (e) ?

Comment exprimez-vous votre joie ? Vous êtes plutôt dans la retenue, ou dans l’exubérance ?

Souffrez-vous de douleurs chroniques ?

 

 

Si vous avez répondu ne serait-ce qu’à une seule question, c’est que vous avez des émotions réprimées ou refoulées. Nous faisons tous des efforts pour contrôler les situations qui nous irritent et  nous dépassent. Nous mettons en place de nouvelles stratégies de plus en plus éloignées de ce que nous sommes, pour nous protéger de l’adversité. Nous fuyons toutes les situations qui pourraient nous faire ressentir de l’angoisse. En évitant de vous connecter à vos émotions c’est votre mental qui dirige vos actes et votre pensée.

 

Reconnaître les émotions négatives peut être difficile pour de multiples raisons. Elles portent toutes en elles la marque d’une souffrance, et les mécanisme de protection « peur de revivre une situation douloureuse »  vous empêche d’accéder à vos émotions. Alors c’est la maladie qui s’installe, ou tout autre dysfonctionnement psychologique inadapté.  Cela peut même  entraîner des pertes matérielles…Chacune de nos réactions défensives contiennent en leur germe des émotions réprimées. La question qui se pose à vous est : « Combien de temps allez-vous pouvoir tenir? »

Prenons le cas d’une personne qui a peur de l’abandon.

 

 

 

 

Les émotions générées par l’abandon

 

 

 

Lorsque Sarah s’est sentie abandonnée, elle n’a pas pu exprimer ses émotions. L’angoisse était tellement forte que pour survivre, elle a dû se construire une carapace pour devenir insensible. Au moment où se créer l’abandon réel ou imaginaire, le choix de Sarah était: Soit mourir, soit vivre, en se protégeant par son mental. Le mental va permettre à l’enfant abandonné de se couper de qu’il ressent envers son, ou ses agresseurs. De ces émotions telle que la colère principalement, mais aussi de la tristesse.

 

C’est ce même mental qui permet à l’abandonné de se protéger en quittant le moment présent, pour s’inventer une vie factice, via les rêves et les illusions. C’est aussi l’occasion de nier ce dont elle est victime, et de mettre en place toute une stratégie de renonciation à ses droits les plus importants, notamment celui d’être aimé et respecté.

 

 

 

 

Reconnaître les émotions liées à l’abandon

 

 

 

Reconnaître les émotions liées à l’ abandon, c’et s’accorder le droit d’avoir des émotions, de les ressentir et les exprimer. La personne souffrante doit passer par ces étapes, sinon elle persistera à nier le fait qu’elle a été l’objet d’un acte d’abandon, ou d’un sentiment d’abandon. Elle continuera à subir toutes les conséquences liées à cette non-reconnaissance. De plus il lui sera impossible de ressentir ses émotions, passage obligatoire avant de pouvoir les exprimer.

 

Mais que ce soit une personne souffrante d’abandonnisme ou de tout autre trouble du comportement, il est rare lorsque l’on aborde la cause des souffrances dont le patient puisse se souvenir du traumatisme originel. Celui-ci reste le plus souvent inconscient. Les mots ont leur importance et le mot « abandon » est le plus souvent inacceptable pour une personne souffrante d’abandonnisme. Il est trop « chargé » d’émotions pour pouvoir d’emblée être accepté par celle-ci. Quand un événement difficile survient, il ne le relie pas à un abandon. Il est la suite logique de ce qui a été vécu, par un abandonnique qui s’ignore.

 

 

 

 

Ressentir les émotions liées à l’abandon

Lorsque je pose la question que « ressentez- vous ? » C’est souvent interprété par la personne comme une invitation à dire ce qu’elle pense. Il faut réaliser que la question posée ne concerne pas ce qu’elle pense, mais ce qu’elle ressent. Bien souvent, c’est un silence qui règne. Après ce silence, un autre type de réponse est exprimé : « je me sens, fatigué, abattu, épuisé, dégoûté ».

 

Il arrive que la personne décrive aussi ce dont elle souffre sur le plan physique. Après avoir admis que ce sont autant de signes résultant de tensions qu’elle ne s’autorise pas à ressentir,  elle pourra  refuser le droit d’être triste en arguant : « je n’ai pas pour habitude de m’apitoyer sur moi-même ».

 

Ne confondons pas rage et colère. La colère est nécessaire à notre vie, de même que la joie et la tristesse. Les crises de rage apparaissent sous la pression de l’éducation ou de peur du rejet qui nous interdit de nous mettre en colère.  On réprime sa colère jusqu’au moment où on n’en peut plus, on explose et nous faisons une crise de rage, ce qui est fort violent et destructeur.

 

 

 

S’autoriser le droit de ressentir, et d’exprimer vos émotions

 

 

 

La colère est dénuée de toute violence et il est absolument normal, et même nécessaire, qu’un être humain ressente cette émotion. Reconnaître qu’avoir été rejeté ou abandonné puisse engendrer de la tristesse et de la colère est en soi une étape importante sur le chemin de la guérison. Cependant il ne veut pas dire pour autant que le patient s’accorde le droit de ressentir ces émotions…

 

Dans le cas de l’abandonnique celui-ci éprouvera de grandes difficultés à reconnaître que la colère qu’il éprouve est dirigée contre son père ou sa mère. Il se refuse à ressentir de la colère envers la personne qu’il l’a élevé, qu’il aime et qu’il est censé respecter. L’argument « la reconnaissance du ventre » prend tout sens. Quand j’interroge les patients, ils prennent pour justification qu’ils ont à présent de meilleurs rapports avec eux, et qu’il n’est pas nécessaire d’exprimer une colère ou une tristesse.

 

 

Ils prétendent ne plus la ressentir. Cela étant la colère et la tristesse sont inhérentes aux situations d’abandon que l’enfant a ressenti. Si personne n’a envie de retourner le couteau dans la plaie comme on le dit dans le langage courant. C’est précisément ici une erreur d’appréciation. Il ne s’agit pas de revivre des angoisses pour le plaisir, mais de voir le choses sous un différent, en s’accordant le droit d’exprimer des émotions négatives « enkystées ». Ce sont justement ces émotions qui empêchent l’abandonnique de trouver un équilibre dans ses relations affectives.

 

J’ai choisi à juste titre l’abandon  pour décrire comment les émotions refoulées s’organisent pour nous gâcher l’existence. Si tout le monde en est tributaire, certains (es) peuvent vraiment en souffrir. Si tel est votre cas, vous pouvez vous ne libérer!

 

 

 

 

 

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