L’auto-sabotage dans le couple est indépendamment de votre volonté de nuire. Comprenez pourquoi et comment vous en sortir?

 

 

L’auto-sabotage

 

L’auto-sabotage dans le couple

 

Se libérer de l’auto-sabotage 

 

 

 

L’auto-sabotage

L’auto-sabotage est une façon de se nuire à soi-même en se dévalorisant, en ne se permettant pas d’obtenir ce qui nous ferait plaisir, en minimisant nos réussites ou en les attribuant à quelqu’un d’autres ou à des circonstances externes. L’auto-saboteur ne pense pas mériter le bonheur, et l’origine de cet état d’esprit lui vient d’une profonde culpabilité.

Plusieurs facteurs sont déterminants tels que « l’amour manqué ». Il, elle n’a pas reçu ce dont il avait besoin pour s’épanouir pleinement, et il pense ne pas avoir été digne de le recevoir. Il ne croit pas en lui, ne se sent pas à la hauteur des autres. Il se limite et ne se permet de rêver. Comme il s’interdit, « il est interdit », c’est-à-dire qu’avec un tel comportement la vie lui renvoie ce qu’il est, « quelqu’un qui ne reçoit pas », ce qui le confirme encore plus dans son auto-sabotage. Mais voyons comment cela se traduit lorsqu’il a quand même eu la chance de se mettre en couple ?

 

 

Auto-sabotage dans le couple 

Le saboteur ne peut s’empêcher de chercher à nuire à l’autre, non pas parce qu’il lui reproche des faits probants, mais il trouve chez le conjoint des comportements qu’il lui donne une manne pour critiquer et se libérer de ses tensions émotionnelles. Il y a deux attitudes réactionnelles chez le saboteur. La première est une projection. C’est rechercher l’attention par le conflit. La deuxième c’est de projeter une colère antérieure sur le conjoint qui représente symboliquement son parent. Cette attitude est mue par une culpabilité sous-jacente à l’histoire infantile du sujet qui tente de se réparer.

Mais d’un côté s’oppose plusieurs sentiments contradictoires. La recherche d’attention par la provocation qui n’est qu’une manœuvre inconsciente pour susciter l’attention. D’un autre côté il y aussi de la colère qui peut être retournée contre soi puisqu’il est indécent d’en vouloir à quelqu’un envers lequel nous recherchons de l’affection. La colère contre soi entraine un châtiment que recherche inconsciemment le sujet. « Punis-moi de mes attaques agressives ainsi je serais rédimé. C’est une forme d’expiation que recherche le protagoniste.

 

 

 

Dans le couple

Lorsque l’on se sabote dans le couple, c’est qu’on ne se sent pas digne de recevoir l’amour, donc nous créons un conflit qui vient confirmer cette croyance, mais aussi par identification projective. Cela veut dire que nous reproduisons un schème de comportement parental qui fait référence. Nous reproduisons ce modèle parental jusqu’à qu’il arrive à son apogée, c’est-à-dire à une rupture inéluctable « pour faire comme nos parents ».

Nous savons qu’il existe d’autres modèles, mais subjectivement, « les émotions sont plus fortes que la raison, et elles l’emportent sur l’intellect, surtout que les affects sont de énergies qui négatives déterminent nos sentiments. Nous savons que nous faisons mal, mais nous ne pouvons nous en empêcher.

 

 

La dépendance affective

J’ai déjà défini la dépendance affective dans les précédents articles, et nous retrouvons un comportement similaire du dépendant dans l’auto-sabotage. Qui dit dépendance, dit attente. Attente d’être reconnu par l’autre, d’être validé par son conjoint puisque l’on ne s’aime pas, mais il y a un paradoxe. A la place de se montrer aimable pour susciter l’attention qui n’est qu’une manœuvre illusoire, le dépendant va la provoquer pour la rechercher « cette attention ». « S’il réagit c’est que j’existe à ses yeux ». Le chantage affectif fait par parti des armes de l’auto-saboteur qui n’est pas loin d’une forme de manipulation alors qu’il est une victime.

 

 

 

Se libérer de l’auto-sabotage 

Une prise de conscience et les descriptions ci-dessus qui ne sont pas exhaustives devrait déjà vous donnez quelques clés pour infléchir ce comportement autodestructeur. Ensuite la responsabilisation personnelle vous propose de prendre une décision de vous faire accompagner par professionnel vous revient en termes de choix.  Ne pas le faire c’est se complaire, dans la situation et au bout d’une certain temps, vous en payerez le prix, même sir votre partenaire comprend votre besoin, il finira par s’épuiser. IL préfèrera mettre un terme malgré lui car il ne pourra plus subir des assauts incessants.

Cela étant chaque expérience est intéressante parce que « évolutive », or si vous êtes en ce moment même dans cette configuration, ou que à cause de ce comportement d’auto-saboteur votre relation est terminée, il n’est jamais trop tard pour avancer pour ne pas reproduire les schèmes de comportements dysfonctionnels.

 

 

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