La peur de l’abandon prend toute sa signification dans vos relations affectives!

 

 

 

SOMMAIRE

 

 

La peur de l’abandon

 

L’origine de la peur de l’abandon

 

Le sentiment d’abandon

 

Abandon et rejet affectif

 

Abandon et  manque d’amour

 

La surprotection maternelle

 

L’enfant séparé de sa mère

 

Peur de l’abandon et  comportements sociaux

 

 

 

 

Pourquoi vous souffrez de la peur de l’abandon ? Comment vous libérer la peur de l’abandon ? Spécialisé sur le syndrome d’abandon, est-ce que vous allez vous reconnaître dans ce qui suit ?

 

 

La peur de l’abandon

 

 

 

La peur de l’abandon communément appelé le syndrome d’abandon, ou abandonnisme est un état psychologique de sentiment d’insécurité permanente lié à une peur irrationnelle d’être abandonné. La personne qui souffre d’un état d’abandonnisme est en demande d’affection pour combler un manque originel (séparation traumatisante du passé ou manque d’amour réel ou imaginaire).

Si vous avez peur qu’on vous quitte, que vous soyez très exigeant envers votre partenaire, que vos attentes soient démesurées et toujours insatisfaites, lisez ce qui suit pour mettre un terme à vos troubles affectifs. Pour guérir de l’angoisse d’abandon il faut reconnaître la souffrance et les reliées aux causes. Nous avons rarement conscience de l’origine de nos troubles affectifs, mais en apprenant à les identifier, nous serons capables de les transformer.

 

 

 

L’origine de la peur de l’abandon

 

 

 

A l’origine de l’abandonnite, il y a toujours un abandon vécu. Cet épisode a eu lieu pendant la vie fœtale, soit au cours de la prime enfance ou l’enfance. Peu d’adultes confrontés à une séparation pensent que celle-ci est à l’origine de leur souffrance jusqu’au moment où ils réalisent que la souffrance extrême, qu’ils éprouvent aujourd’hui à son origine dans un abandon qu’ils ont vécu bien avant. Très souvent le souvenir de cet épisode premier n’est plus conscient chez la personne qui souffre d’abandonnisme et ne l’associe pas forcément à un véritable abandon. Et la personne trouve que ce qu’elle ressent est disproportionné par rapport à l’événement vécu.

 

 

 

Le sentiment d’abandon

 

 

 

Le sentiment d’abandon n’est pas une émotion et il peut être plus ou moins bien supporté suivant la personne. Quand il est mal supporté, le sentiment d’abandon se traduit par une série de manifestations physiques et psychiques pouvant aller du simple serrement de cœur à l’anxiété, de la dépression à l’agressivité. Mais ce sont le renoncement à soi-même et le repli sur soi-même qui prédomine avant tout. La personne qui éprouve un sentiment d’abandon va se sentir « mise à l’écart » autant dire indigne. L’abandonné ressent aussi souvent de la culpabilité et un grand sentiment de dévalorisation de lui-même. De cette dévalorisation, même si elle ne consiste qu’en une façon de voir les choses issues de son mental, il déduit qu’il n’est pas digne d’être aimé.

 

Le mental désigne tous les barrages que nous établissons pour nous protéger des souffrances qui nous infligées par le monde extérieur y compris la souffrance inhérente à l’abandon. Mais le mental fait obstruction aux émotions inhérentes au sentiment d’abandon. Je reviendrais sur ce point après.   La névrose d’abandon Les sujets présentant cette névrose sont nommés abandonniques.

 

« Cette entité est encore définie de la façon suivante : « Sentiment et état psychoaffectif d’insécurité permanente, liés à la crainte irrationnelle d’être abandonné par ses parents ou ses proches, sans rapport avec une situation réelle d’abandon. Il y aurait chez les abandonniques un fond d’avidité affective insatiable qui produirait un mélange d’angoisse, d’agressivité réactionnelle (exigences, mise à l’épreuve de l’autre pour s’assurer de son intérêt) et de dévalorisation de soi se traduisant par : « Je ne suis pas aimé parce que je ne suis pas aimable ».

 

 

 

Abandon et rejet affectif

Pour certains auteurs, le rejet serait plus dur à vivre que l’abandon, car il consisterait en un acte plus violent. Celui ou celle qui rejette aurait en effet une attitude active, absente dans l’abandon. Ainsi, l’abandon serait plus passif que le rejet, mais peu importe qu’il soit abandonné ou rejeté ?  Dans les eux cas il éprouvera un sentiment d’abandon ou se sentira rejeté et il souffrira.

 

 

Abandon et manque d’amour

Le manque d’amour peut engendrer chez l’enfant un sentiment inconscient de culpabilité. L’enfant fera alors tout pour attirer l’attention vers lui par des caprices ou des accès de colère. Ce qui pourra susciter de la réprobation par la mère sera interprété comme du rejet par l’enfant.  La culpabilité s’exprime alors par : « si je n’ai pas été aimé, c’est que je ne suis pas digne d’être aimé ».

 

 

 

La surprotection maternelle

La surprotection maternelle se caractérise par un surinvestissement de l’enfant. En surprotégeant son enfant, la mère peut créer une relation de dépendance. La dépendance affective s’exprime par le besoin d’être toujours rassuré par le partenaire. La demande est tellement constante qu’elle engendre à la longue une lassitude, et donc un retrait de l’amour et des élans de démonstration affective. Ici la peur de l’abandon survient après coup et n’est pas due à une séparation traumatique d’avec la mère.

 

 

Peur de l’abandon et comportements sociaux

 La peur de l’abandon se traduit par toutes sortes de manifestations, repli sur Soi, dépression, conduites d’anxiété, agressivité, automutilation, de sentiments d’injustice, d’impuissance et d’insécurité.  Le souvenir d’un abandon mal vécu, non surmonté ou trop vite refoulé dans la petite enfance a des répercussions dans l’âge adulte, il peut amener à une dépendance extrême et infantilisante. Une crise liée à la solitude, le vide affectif, des conduites d’anxiété, un sentiment d’abandon, en attente de reconnaissance, des relations humaines délicates, un manque de confiance en soi, un comportement hyper agressif, hyper sociale, une inquiétude permanente ? Cette solitude lorsqu’elle est mal vécue ou accompagnée d’une sensation de trahison, peut être insupportable et subie comme une injustice.

Vous trouverez encore plus d’informations en cliquant sur les liens ci-dessous.

 

 Se libérer de la peur de l’abandon

Mon syndrome d’abandon

 

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