Comment avoir du pouvoir personnel pour réalisez vos objectifs et retrouver l’harmonie?

 

 

Qu’est-ce que le pouvoir personnel ?

 

Les faux pouvoirs

 

La perte de son pouvoir

 

Comment retrouver son pouvoir individuel ?

 

 

 

Qu’est-ce que le pouvoir personnel ?

 

 

 

Le pouvoir personnel c’est la capacité de contrôler les situations et aussi de prendre des décisions en accord avec ses besoins. Le pouvoir personnel c’est assumer nos responsabilités avec leurs conséquences. Le pouvoir personnel c’est se donner l’autorisation d’agir selon nos valeurs et nos convictions. Il est la capacité de générer soi-même une énergie interne et des ressources affectives, de croire que l’on peut être un être autonome.

 

 

 

Les faux pouvoirs

 

 

 

Nombres de personnes tombent malades après avoir perdu à leurs yeux ce qui représentaient le pouvoir. Nous pouvons aspirer à la sécurité en devenant dépendant d’autrui (synonyme de pouvoir) En contrepartie les faux pouvoirs se retournent contre nous, lorsque l’argent, un emploi un (conjoint, enfant ou parent nous quitte). Vous pouvez par exemple, accepter de bon gré d’accomplir une tâche, du moins en apparence, mais votre niveau d’énergie indique le contraire. Cela vous demande des efforts et la fatigue se fait vite ressentir.

Nous acceptons de faire une chose parce que nous estimons qu’il n’est pas en notre pouvoir de refuser. Le paradoxe c’est lorsque l’on a peu de pouvoir, qu’on essaye d’en avoir sur des choses ou de personnes qui doivent obéir en vertu de notre position symbolique. Un parent exercera un abus de pouvoir sur ses enfants parce qu’il n’arrive pas à en avoir sur lui-même, ou sur une autre personne.

 

 

 

La perte de son pouvoir

 

 

 

 

Une personne qui n’a jamais eu le sentiment d’être à la hauteur, qui cherche constamment l’approbation des autres et qui n’avait qu’une estime de soi dans la mesure où elle pouvait contrôler les autres s’est retrouvée épuisée avec son cortège de douleurs lorsqu’elle est venue en consultation, elle attendait que l’on traite se symptômes, mais refusa de reconnaitre sa part de responsabilité. S’avouer à soi-même que nous sommes responsables de notre mal-être est difficile à accepter surtout quand on se fait croire que l’on a raison en présentant des faits tangibles.

J’ai entendu à maintes reprises des gens expliquer qu’ils restent accrocher à une personne « dépendance affective », ou à des expériences passées ; En s’identifiant excessivement autres, ou à des addictions ils cèdent leur pouvoir individuel ; en d’autres termes, ils leur accordent la permission de les contrôler. Isabelle était avec un pervers narcissique et fumait quelques cigarettes par jour.

Peu habituée à faire des choix qui lui aurait permis de se prendre en main, elle était prisonnière d’une dynamique dans laquelle elle était sous l’emprise de deux cibles qui la dominaient entièrement. Celle de son conjoint et de celle de la cigarette. Isabelle savait très bien que la cigarette mettait sa santé en danger mais cette substance l’aide à se décontracter. Elle demeurant avec son conjoint parce qu’elle croyait qu’il l’aimait quant-il lui faisait des remontrances humiliantes ce qui justifiait son manque de pouvoir. Ce n’est donc pas l’esprit, mais les besoins affectifs qui contrôlent notre attachement à des cibles de pouvoir.

 

 

 

Comment retrouver son pouvoir individuel ?

 

 

 

La capacité de choisir :

La capacité de choisir peut-être à la fois excitante et menaçante parce qu’elle nous incite à transformer ce qui ne correspond plus à ce que nous sommes et nous amène à remettre en cause d’autres aspects de notre vie qui ne nous satisfont plus. Transformez sa vie semble souvent un but difficile à atteindre à cause des obligations, de peurs de ne pas être à la hauteur et de la loyauté envers soi-même.

Si nous vivons dans une situation qui ne nous satisfait pas, nous pouvons tenter pendant un certain temps de respecter les exigences que nous impose la loyauté à un groupe particulier « la famille », le travail » en évitant de penser à nos besoins affectifs, mais tôt ou tard, notre corps affectif deviendra investi d’un pouvoir tel qu’il sera alors impossible de réprimer notre besoin. Ces personnes finissent par admettre que leurs circonstances actuelles ne conviennent plus à l’image qu’elles se font d’elles-mêmes ; elles décident alors de prendre les mesures pour changer. Tout au long du parcours, elles apprendront à se séparer des objets ou des gens qui drainent leur organisme de toute énergie.

 

 

Lâcher-prise est une forme de pouvoir :

Nous avons acquis la croyance, qu’il faut se battre pour réussir, qu’il ne faut rien lâcher même si les obstacles qui se dressent sur notre chemin sont de plus en plus nombreux. Inversement l’univers vous envoies des obstacles pour essayer de vous enseigner le lâcher-prise. Vous pensez que c’est avoir du pouvoir de persévérer, alors qu’avec un peu de lucidité vous comprendrez que le lâcher-prise est à ce moment précis le seul pouvoir qui vous est donné. Si vous allez au-delà d’une justice divine en forçant les lois universelles vous allez vous attirez plus de résistance. L’acceptation de ce que vous ne pouvez changer sera bénéfique. Référez-vous à l’adage : « Qui veut le plus, peut le moins. »

 

Se discipliner

Se discipliner permet d’acquérir du pouvoir. Non pas du pouvoir sur les autres pour les assujettir, mais du pouvoir sur soi-même afin de concrétiser nos objectifs.  La constance et la détermination par l’apprentissage augmente votre confiance en vous et l’estime personnelle. Ainsi vous devenez moins influençable en laissant aux autres le pouvoir de décider pour vous.

 

La volonté

Se discipliner est un acte de volonté, et celle-ci doit partir d’une décision irrévocable mue par la motivation.  Pas de volonté sans motivation, et pour avoir les deux, une vision claire et réaliste de qui vous apporte une véritable évolution doit vous apporter la joie d’accomplir sans efforts et avec enthousiasme des actes quotidiens garant de changements réels et tangibles.

 

Les croyances et les valeurs

Redéfinissez vos croyances et vos valeurs transmises par l’éducation socioculturelle, la religion et l’éducation parentale. Nous perpétuons des schèmes de comportements qui enfreignent notre liberté d’exprimer ce que nous sommes. Pour rechercher l’approbation on ne va pas désobéir aux rites et autres protocoles imposés. Nous aurons du mal définir notre mal-être puisque nous nous sommes identifiés aux personnages qui faisaient autorité et donc pas de remise en question. Cependant la vie se charge de nous confronter à ce qui fait défaut par les réactions hostiles de notre entourage à qui l’on impose des règles désuètes ou trop drastiques quant aux nouvelles générations.

Le pouvoir ici sera de s’émanciper, de devenir autonome quitte à susciter des réactions négatives. Pierre est venu en consultation pour agoraphobie. En fait il a du mal à s’éloigner trop loin de chez lui en voiture. L’analyse à mis en exergue qu’il avait subi le rejet de sa mère qu’il avait comblé par son père. Or il peut s’éloigner de chez lui uniquement si son père est à ses côtés. Il lui faudra se détacher de son père et se libérer de l’emprise maternelle qui le maintien comme un enfant apeuré. Inconsciemment l’enfant en lui recherche l’assentiment de sa mère et n’ose pas lui désobéir.

Reprendre son pouvoir personnel, c’est oser s’opposer à ce que nous jugeons contraire à nos valeurs. C’est s’affirmer au dépend de ce que pense autrui, et assumer la responsabilité de nos actes. C’est se respecter, donc s’aimer et lorsque l’on n’arrive pas, c’est peut-être qu’une culpabilité inconsciente est toujours à l’œuvre.

 

 

 

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