Continuez à vivre après avoir identifier les troubles psychologiques après un deuil.

 

SOMMAIRE

 

Identification après le deuil

 

Idéalisation après un deuil

 

Idées de suicide après un deuil

 

Les relations sociales après un deuil

 

Symptômes physiques après le deuil

 

Sexualité après le deuil

 

Être accompagné dans le processus du deuil ou de « séparation »

 

 

 

Identification après le deuil

S’identifier au défunt est une façon de s’accrocher à lui. Certaines indentifications ne sont pas dangereuses. De tout temps, à tout âge, l’homme cherche des modèles, des repères pour se construire. Après un décès consciemment ou inconsciemment, on peut avoir tendance à s’identifier au disparu. On reprend ses centres d’intérêt sans se rendre compte que c’est une manière de lui ressembler et de continuer la relation. L’identification peut être dangereuse, si on perd sa propre personnalité, si on veut ressembler au défunt dans un domaine où l’on n’a pas les compétences requises.

 

Quelque fois nous sommes poussé à s’identifier, comme ce jeune fils aîné de quinze ans qui a pris l’autorité de son père à son compte. L’identification est malsaine si elle occulte la réalité de la mort.

 

 

Idéalisation après un deuil

L’idéalisation entraîne souvent des problèmes dans une famille où un enfant est décédé. L’idéalisation de l’enfant disparu peut donner l’impression aux autres enfants survivants qu’ils ne sont plus rien pour leurs parents. Ou bien qu’ils vaillent moins que leur frère ou sœur décédée. Si des enfants disent : « Regarde, je suis toujours là », ceci peut signifier une tentative de consoler les parents, mais parfois aussi un appel pour qu’on considère leurs besoins. Qu’on réponde à leur tristesse qu’ils éprouvent eux aussi. Des frères et des sœurs vont jusqu’à dire que la mort de cet enfant fût la pire chose.

 

Ici il est important de considérer la tristesse des frères et sœurs mais aussi le manque d’attention que les parents en deuil ne réalisent pas. Le manque d’attention peut être vécu comme un sentiment d’abandon ou de rejet. Dans le déroulement normal du deuil, l’idéalisation diminue progressivement et une image plus réaliste se reconstruit.

 

 

Idées de suicide après un deuil

Se demander si cela a du sens de vivre encore… Cette pensée peut nous revenir de temps à autre, et cela fait partie également du processus de deuil. On dit que ce ne serait pas grave de ne plus se réveiller un matin. Ce n’est pas l’expression d’une volonté active de mourir, mais davantage un désir de ne plus souffrir. Ces pensées sont normales, par contre, faire des plans, des tentatives pour finir avec la vie, ne l’est plus. Parfois la tristesse est telle qu’on se demande si on pourra un jour reprendre pied. Ce n’est pourtant qu’en avançant avec la tristesse, le chagrin et la douleur qu’on pourra retrouver le sens de la vie.

 

Si les idées de suicide prennent forme concrètement, une aide rapide s’impose. Ne faites pas comme ma nièce ! Son mari, s’est suicidé on ne sait pour quelle raison. La douleur de la perte a été si vive pendant quelques mois qu’elle prit aussi la décision de mettre fin à ses jours. La distance fit que je ne pus l’accompagner dans sa peine.

 

 

Les relations sociales après un deuil

Le deuil peut s’exprimer également dans des changements de comportement social. L’agitation, l’incapacité de rester calme, perturbent certaines relations. L’intérêt pour les activités habituelles se perd, on manque d’énergie pour entreprendre. Il arrive qu’on s’irrite plus facilement sur les autres. Comme l’énergie pour les relations sociales manque, on évite bien souvent le contact avec les amis ou l’entourage. Cela peut donner l’impression qu’on refuse toute aide proposée, alors qu’on en a précisément besoin. Dans le fond, la seule chose qu’on désire vraiment, c’est de retrouver le disparu, de retrouver la situation d’avant.

 

Tout le reste semble sans importance. On néglige alors les contacts sociaux. La douleur éprouvée lorsqu’on voit les autres ayant toujours les êtes chers, pousse la personne à l’isolement. Le manque d’énergie provoque paradoxalement le refus d’aide. De plus, on aura parfois tendance à se complaire dans la dépendance, à s’accrocher aux autres. Ayant du mal à rester seul, on cherchera à être entouré. Parfois on cache sa tristesse, de crainte qu’elle ne soit pas supportable par l’entourage ou qu’elle n’éloigne amis et connaissances.

 

Il est possible qu’on se mette à se méfier des autres plus de raison. On peut devenir agressif, même lorsque d’autres nous montrent de la compréhension. Comme si on leur en voulait de ne plus pouvoir leur reprocher de nous laisser seul…

 

 

 

Symptômes physiques après le deuil

Le deuil peut se manifester par de multiples réactions physiques : perte d’appétit ou boulimie, amaigrissement, perte d’énergie, fatigue excessive, perte du désir sexuel… Augmentation de celui-ci, aboulie, agitation, insomnie à l’endormissement ou en pleine nuit.  Sensation de boule dans la gorge, épuisement, sensation d’étouffement, nervosité, tension. Parfois les symptômes sont la seule indication que le deuil n’est pas terminé. Durant le deuil, les défenses sont réduites, dans tous les sens du terme. On est donc plus vulnérable à la maladie. Voilà pourquoi il faut être attentif à sa santé et à un minimum de bien-être physique après une perte importante.

 

 

Sexualité après le deuil

Il n’est pas anormal d’avoir des relations sexuelles perturbées deux ans après la mort d’un enfant et la disparition d’un conjoint entraîne aussi la perte d’un partenaire sexuel de confiance. Dans un couple l’un peut souhaiter une intimité sexuelle plus intense, comme expression de l’importance du lien, alors que c’est précisément ce que l’autre ne peut supporter à ce moment. C’est encore plus difficile lorsque cette différence est vécue comme un rejet, ou comme une perte supplémentaire. Pour l’un la sexualité est liée au plaisir, à la joie, et il recherchera ces moments de tendresse dans le chagrin. Pour l’autre, tout ce que représente une jouissance est impensable dans de telles circonstances.

 

Pourtant ce sont deux être blessés par la perte, qui tentent chacun à leur manière, de diminue la douleur. Leurs réactions et leurs désirs peuvent être fort différents, car personne ne réagit au deuil de la même manière, au même rythme. Il donc important d’aborder ouvertement les émotions liées à la sexualité, afin de comprendre les besoins de l’un et de l’autre. De cette façon, on évitera que des partenaires deviennent étrangers. Cela peut prendre du temps avant de pouvoir partager à nouveau chaleur et joie, malgré la tristesse.

 

 

 

Être accompagné dans le processus du deuil « séparation »

Nous l’avons vu, il y a autant de façons de vivre un deuil que d’étapes à ne pas négliger si l’on veut se remettre d’une perte. Malgré la douleur de la perte, celle-ci doit nous ouvrir de nouvelles perspectives. Vos croyances en matière de religion ou de spiritualité vont jouer un rôle déterminant pour votre avenir. Si vous n’arrivez pas à vous remettre d’une perte, c’est que cela vous renvoie à des blessures plus anciennes qu’il faut prendre en compte.

 

Dans ce cas de figure n’hésitez pas à venir me consulter, en commençant par votre entretien de 15 minutes afin de savoir si vous avez besoin de quelques séances pour « faire votre deuil ».

 

 

 

 

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