Se libérer de la peur du rejet affectif, c’est déjà ne plus se rejeter soi-même!

 

 

Le miroir dual

 

Le comportement du rejeté

 

Se libérer du rejet affectif

 

Les cinq miroirs de notre réalité

 

 

 

Le miroir dual

 

 

 

 

Pour de nombreuses rasions, d’estime personnelle, de confiance en soi, et de croyances limitantes, le « rejeté » créer en lui-même et par lui-même, ce qu’il redoute. Il renvoie aux autres l’image ou l’idée d’une personne qui ne vaut pas la peine qu’on s’intéresse à elle. Son attitude n’est pas seulement les propos tenus qui sont soumis à la critique, mais surtout à l’intonation de la voix, et de façon moins distincte, mais quand même perceptible par les vibrations négatives qu’elle dégage. Ce sont ses intentions équivoques qui seraient plus établies sur un calcul que sur de la sincérité, afin de  s’attirer la bonne grâce d’autrui…

 

Les origines du sentiment de rejet remontent à la période infantile et pubertaire. L’éducation se cristallise et forment la personnalité presque à un niveau cellulaire « voire génétique » ou il paraît difficile de changer, parce que le sujet se définit comme tel. C’est son identité qui prévaut, et qui le rassure du moins en apparence. Il se voit comme çà et ne peut envisager que les choses soient autrement, tant et si bien que si on lui démontre le bien-fondé de changer de comportement. Non il  persiste dans son schéma d’auto-sabotage de façon compulsive et inconsciente. Il sait que quelque chose ne vas pas en lui, mais l’angoisse est telle qui ne peut pas envisager et, ou admettre qu’il n’est pas « aimable ».  Il ne l’est pas « aimable parce qu’en fait il se rejette lui-même.

 

 

 

Le comportement du rejeté

 

 

 

L’indifférence

Il faut déjà savoir que c’est souvent ce que nous fait défaut, que l’on reproche aux autres. Dans le jargon psychologique ce sont des projections. Commençons par l’indifférence. Pourquoi le, la « rejetée » est indifférent (e) aux problèmes des autres ? Nous pourrions penser que tout ce qui ne le concerne pas, lui est égal parce qu’il fait passer ses intérêts avant ceux des autres. Cette attitude génère systématiquement chez celui, ou celle qui recherchait un soutien, une déception, et ensuite une colère pour se transformer par la force des choses à une indifférence. Qui s’entend par : « Puisque je ne peux pas compter sur (il elle), je m’en détourne ». Le protagoniste se trouve rejeté par son indifférence…

S’il est vrai que « toute charité bien ordonnée commence par soi-même ». Il ne faut pas leurrer sur l’interprétation de cette maxime qui veut que l’on comprenne que :  » Se donner à soi-même, c’est avant tout aller vers les autres pour recevoir en retour. Faux ! c’est un calcul malsain pour compenser une mauvaise image de soi, alors qu’il faut être dans une vraie acceptation de partage avec son prochain. Mais pour cela il faut aimer les autres. Le problème, c’est que nous nous voyons séparé des autres et en compétition avec eux.

Si charité bien ordonnée sous-entend qu’il faut s’aimer soi-même, nous comprenons aussi qu’en se donnant de l’amour, en ayant de la compassion et de l’indulgence pour soi, nous pouvons ensuite en apporter aux autres. Notre sensibilité s’accroit, et se traduit dans une ouverture d’esprit  et d’acceptation dénuée de jugement.

 

 

Le sentiment de supériorité

Le sentiment de supériorité incite au  rejet. Ceux qui se sentent supérieur pensent qu’il ne faut pas s’abaisser à  la médiocrité. Ils posent un regard sur les autres de mépris. Ces sentiment les poussent à ne pas à ne pas s’abaisser à des discussions qui leur semblent dénuées d’intérêt, et pas constructives. Ils marchent la tête haute, et feront rarement le premier pas pour lier connaissance. Ils s’isolent d’eux-mêmes, et ne comprennent pas qu’ils ne soient pas sollicités  pour leurs qualités intellectuelles, et vénérés pour leur talent.

L’attitude de rejet de la part des autres les convaincs encore plus qu’ils sont de pauvres rustres qui ne sont pas digne d’eux. Le sentiment de supériorité peut à l’inverse dissimuler un complexe d’infériorité, un manque de confiance en soi. Cela les pousse à développer des aptitudes, des compétences pour combler une faible estime d’eux-mêmes. Comme ils ne peuvent aimer cette partie de soi qu’ils n’aiment pas, ils libèrent leur tension intérieure, en les projetant sur autrui.

 

 

La timidité

La timidité présente parfois les mêmes  comportements que l’indifférent, mais leur origine tient plus d’une peur d’être jugée, maltraitée, dévalorisée etc. Les timides attachent une importance considérable aux regards que l’on pose sur eux. C’est pendant l’adolescence que la construction d’image de soi, pour se faire accepter « des autres » devient fondamentale.

 Le timide se replie sur lui-même et évite toutes les situations qui pourraient lui-être « fatale » Ceux qui ne le connaissent pas interprètent son comportement négativement. Pour échapper à sa grande vulnérabilité, il peut répondre à des questions qui le dérangent par des propos cassants, secs, et détournés du sujet. Son incapacité  à exprimer ses émotions, ses besoins le retranche derrière une attitude belliqueuse. Ce comportement va être perçu comme du dédain par l’entourage, et en retour les autres le rejetteront. Ce rejet des autres le confirmera dans son incapacité à être à la hauteur.

 

 

 

Se libérer du rejet affectif

 

 

 

Ne plus se sentir rejeté par les autres, c’est déjà ne plus se rejeté soi-même, et s’accepter inconditionnellement et ce malgré nos défauts, nos insuffisances, et nos différences. N’attendons pas d’être aimé, estimé, si l’on ne s’aime pas soi-même. Le rejet de soi est inévitablement relié à un profond sentiment de culpabilité qui s’imprime comme le schème inconscient suivant. « Je ne suis pas digne d’amour, et je suis rejetable ! » Vous n’avez pas  forcément conscience de ce schème mental, parce qu’il tient du refoulé. Le refoulement s’est produit pour éviter  l’angoisse que représente le désamour, mais la charge affective est toujours omniprésente et elle se traduit par le syndrome du rejet.

 

Si jusqu’à présent cela était inconscient, le fait de lire ses lignes n’est pas fortuit, mais démontre que vous avez été attiré, (l’attraction) par le besoin d’agir sur le sentiment de rejet que vous ressentez dans votre vie. Maintenant la question qui se pose à vous est : « Qu’est-ce que je vais en faire, et comment puis-je m’en sortir ? » De toute évidence, vous ne pouvez pas espérer vous en libérer totalement seul (e). Vous pourrez par le biais  de nouveaux comportements décrits plus haut et de façon générale à modifier vos croyances, à moins tenir compte des schèmes mentaux, et à opter pour des comportements plus adaptés aux situations de rejet.

Ce faisant vous pourrez commencer par ajuster vos rapports à autrui. Ce qui sera plus compliqué, ce sont les traumatismes vécus comme du rejet, et autres formes de conditionnement qui sous-tendent des émotions négatives. Les émotions sont comme des fardeaux que nous endossons, et leurs forces énergétiques empêchent les bonnes résolutions. Ce sont elles que le gens évoque auprès du PSY quand ils disent qu’ils ont comme « un blocage. »

 

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