Apprenez à discerner le bon du mauvais et à lâcher-prise pour ne plus créer de résistances. Découvrez comment transformer vos luttes intérieures en paix et liberté émotionnelle.

 

Qui est-ce qui lutte ?

Nous renforçons ce à quoi nous résistons

Comment renoncer à résister ?

Comment voir le positif derrière le négatif ?

Conclusion

 

 

 

Qui est-ce qui lutte ?

Désirer est propre à l’être humain. L’être humain est en quête constante de plaisir et cherche à fuir la souffrance. La peur de ne pas parvenir à satisfaire nos besoins nous pousse à lutter, à vouloir faire valoir nos droits et à donner un sens à notre existence.

Le mot lutter évoque un combat, une adversité, une confrontation où il faut « gagner ». Pourtant, plus nous combattons une situation, plus elle prend de l’intensité.

Alors, faut-il cesser de lutter pour obtenir ce que l’on veut, ou simplement changer notre vision du monde ? Parfois, se battre semble nécessaire pour trouver la paix. Mais à quel moment faut-il lâcher-prise pour ne plus créer de souffrance ?

Prendre conscience de notre résistance

En psychologie, la résistance est un mécanisme de défense dont le but est de protéger notre Moi.
Souvent, nous refusons d’accepter ce qui est, sans même en avoir conscience. Une tension intérieure, est ressentie mais sans pouvoir l’identifier clairement.

Nous croyons savoir pourquoi nous souffrons, mais nous oublions que chaque situation a une raison d’être. Il existe peut-être, derrière chaque épreuve, une information essentielle à notre évolution personnelle.

On ne nous a pas appris à reconnaître les synchronicités, les obstacles ou les coïncidences comme des signes salutaires. Pourtant, chaque résistance est une invitation à lâcher-prise, à accueillir plutôt qu’à combattre.

Nous renforçons ce à quoi nous résistons

Tant que nous résistons au changement, nous entretenons la souffrance. Refuser d’admettre la fin d’une relation, et  rejeter  l’idée que l’autre puisse avoir raison, en persistant à vouloir prouver notre valeur.

L’ego cherche à avoir raison, à être reconnu. La colère, elle, n’est souvent qu’une résistance à ce qui ne peut être changé. Souvent, nous croyons savoir pourquoi nous souffrons, mais nous oublions que chaque situation a une raison d’être. Car ressentir nos émotions négatives — et cela crée de la culpabilité.

Mais lorsque nous cessons de résister, nous dérangeons. Certains nous jugeront comme « indifférents » ou « sans conviction ». En réalité, c’est une force intérieure qui s’installe.

Lâcher-prise n’est pas un acte de faiblesse, mais un acte de salut envers soi-même.

Un exemple concret

Je me souviens d’une relation passée avec une femme très belle, mais en manque de confiance en elle. Elle cherchait à me rendre jaloux, pensant ainsi prouver son importance à mes yeux.
J’ai don choisis de ne pas réagir par la colère, refusant d’entretenir un rapport de force. Finalement, elle me trompa. Ma réponse fut simple : « Si cela te rend heureuse, continue. »

Ce détachement n’était pas du mépris, mais une forme de respect envers moi-même. Ce que j’aimais en elle n’était peut-être qu’une projection de mes propres besoins affectifs.
Laisser-aller, ici, fut un acte de liberté.

Comment renoncer à résister ?

Chaque tension dans votre corps est un signe : vous résistez.
Vous refusez ce qui est, croyant qu’en réagissant vous changerez le cours des choses. En réalité, vous ne faites que renforcer l’animosité et épuiser votre énergie.

Apprendre à voir les choses sous un autre angle, c’est retrouver une force tranquille, sans tension ni résignation. C’est une intention bienveillante envers vous-même : ne plus tendre le bâton pour vous faire battre.

Demandez-vous :

  • Pourquoi je réagi ainsi ?

  • Cette réaction vaut-elle vraiment la peine d’être défendue ?

  • Quel enseignement positif se cache derrière ce que je perçois comme négatif ?

 

 

Comment voir le positif derrière le négatif ?

Lorsqu’une personne vient me consulter pour une peur de l’abandon, il arrive qu’elle résiste à exprimer sa colère envers ses parents. Elle se sent coupable, cherchant encore l’amour qu’elle n’a pas reçu.

Pourtant, exprimer cette colère, même symboliquement, est une libération.
Cela permet de rompre avec les schémas limitants, de se détacher du besoin de reconnaissance, et d’offrir — parfois — une opportunité de remise en question à l’autre.

En cessant de résister, vous économisez votre énergie et la réinvestissez dans ce qui nourrit votre évolution. Vous apprenez à réagir consciemment, plutôt qu’à subir vos automatismes émotionnels.


Conclusion

Renoncer à résister ne signifie pas tout accepter passivement.
C’est choisir la paix intérieure plutôt que le contrôle.
C’est comprendre que chaque situation, même douloureuse, porte en elle un message.

Avec de l’entraînement, vous apprendrez à discerner le bon du mauvais sans tension ni lutte.
Alors, que choisirez-vous ?


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