Découvrez comment reconnaître une blessure d’abandon inconsciente qui se manifeste dans vos relations affectives!
Reconnaître une blessure d’abandon
Troubles affectifs
Les comportements sociaux des abandonnés
Comment reconnaître une blessure d’abandon? Est-ce qu’une blessure d’abandon contrôle votre vie? Est-ce qu’une rupture, un deuil a pu être vécu comme un abandon? Pour le savoir, étudions de près les comportements sociaux et affectifs des blessures d’abandon.
Reconnaître une blessure d’abandon
Lorsque je reçois un(e) consultant(e) à mon cabinet, c’est souvent pour un motif de peur de l’abandon qui perturbe sa relation affective.
Nous pouvons tous nous sentir abandonné lors d’une rupture, mais tout le monde ne souffre pas d’une blessure d’abandon remontant à l’enfance.
Or comment faire la distinction entre ses deux états ? C’est logiquement dans la durée et l’intensité des douleurs éprouvées que nous reconnaissons l’abandon originel.
Qu’il ait été un abandon physique, une blessure d’abandon due à une longue séparation, ou un sentiment d’abandon qui témoigne d’une indifférence, c’est toujours une blessure.
Afin de de reconnaitre une blessure d’abandon , regardons de plus les comportements affectifs.
Les comportements affectifs
Nous retrouvons systématiquement : une dépendance affective, un manque de confiance en soi, une hyper sociabilité, une jalousie morbide, et un isolement social.
Paradoxalement il y a une peur de la solitude, de s’engager envers son partenaire, et une mauvaise estime personnelle ou l’auto-sabotage vient confirme un regard sur soi très négatif.
Une difficulté à vivre selon ses choix. L’abandonnique est un sauveur. Il attire des personnes qui reflètent sa personnalité, ou à l’opposé de ce qu’il recherche.
Tel un fort besoin de sécurité qui se traduit par des demandes excessives de réassurance, il- elle cherche à contrôler l’autre en permanence.
Hormis la dépendance affective, il y a toute formes d’addictions qui viennent combler un vide affectif. Puis tout autre forme de symptômes qui n’ont pas de liens directs avec l’origine du traumatisme abandonnique, mais avec un sentiment d’abandon.
Syndrome émotionnel
Toutes les émotions sont inhérentes à cette peur de l’abandon qui entraine des réactions disproportionnées sur les sentiments que ressent le conjoint.
Tristesse, colère, culpabilité et autres états d’âmes sont fréquents. Ces sentiments déconcertent l’entourage proche « parents, enfants » qui ne comprennent pas pourquoi ces réactions exagérées.
Lorsque qu’ils, elles » refoulent leurs émotions, c’est le corps qui prend « endosse » les souffrances et ce depuis l’enfance.
Les comportements sociaux des abandonnés
L’abandonné hypersocial
Si vous avez été victime d’un abandon réel ou figuré, vous oscillez entre deux états, ou la culpabilité inconsciente dirige vos attitudes envers les autres.
Mais pas seulement. Les comportements, les réactions les plus anodines ont une composante abandonnique. Les deux états prépondérants sont l’hyper sociabilité, et l’hyper agressivité.
Attention tout de même de ne pas prendre au pied de la lettre ces deux attitudes qui varient selon la gravité de l’abandon. Qui plus est, lorsque le comportement d’hypersocial ne marche pas, c’est le comportement agressif qui se met en place.
L’hypersocial fait tout pour réparer une image de soi dévalorisée. Il espère qu’en devenant très aimable il se fera aimer, et si on ne lui retourne pas de reconnaissance, il devient agressif.
En consultation André dépeint son père comme quelqu’un de sévère qui l’a toujours humilié. Ce qu’il faisait n’était jamais assez bien. Adulte, il a développé une attitude de soumission, et se montre impuissant à faire valoir ses droits envers sa femme, et ses enfants. Il n’arrive pas à se faire respecter parce que lui-même ne se respecte pas. Il ne sait pas dire non aux autres et encore moins, exprimer ses besoins.
Se sentant impuissant, et incapable de faire face, les mécanismes de défenses s’affaiblissent et André fait une dépression.
Culpabilité
Sachez aussi que l’hypersocial se sent également très coupable.
- Coupable de ne pas être à la hauteur des attentes des autres, et réactionnel quand il prend conscience de son hyper sociabilité.
- Se montre fort en faisant abstraction de sa souffrance. Ne voulant plus être une victime aux yeux des autres, il nie qu’il a besoin de soutien.
- Confond l’expression de ses besoins par affirmation de soi, et avouer son mal-être est un aveu de faiblesse. Il
- Fuit donc la dévalorisation « inhérente au père » qui consiste dire qui il est. Il ne faut pas confonde complaisance d’une personne qui use de sa personnalité de victime, et celui qui ne veut pas se montre victime et qui se renie.
L’abandonné Hyper agressif
L’agressivité n’est pas forcément marquée telle qu’on peut se la représenter. Elle peut-être passive. Le cas de personnalité passive-agressive témoigne bien des réactions compulsives.
Inconscientes, elles n’ont qu’un but que de se venger de brimades, rejets, dévalorisations, et de préférences marquées lorsqu’un frère ou une sœur, est préférée à soi lorsque nous étions enfant.
Lorsque la colère n’est pas exprimée, elle régit le comportement. Quand une personne ne nous aime pas, ou le fait savoir en se désintéressant de nous, par de l’indifférence, une opposition d’opinion l’agressivité prend le dessus.
Elle arrive par des événements déclencheurs directs ou indirects. On s’insurge exagérément devant certaines attitudes qui réveillent en nous un vécu malheureux.
L’isolement
Pour ne pas prendre le risque d’être rejeté, abandonné de nouveau, le sujet ne contredit pas, et ne contrarie pas les autres.
S’efface et ne prend pas partie. Comme il ne s’estime pas suffisamment, il a peur d’être ridicule, de susciter des remarques déplaisantes.
Un sentiment de honte fait qu’il n’entreprend pas au risque d’être jugé et critiqué sur ce qu’il fait. Il choisit des fonctions solitaires. Timide et introverti, ses pulsions naturelles sont réprimées. Donc il somatise beaucoup.
Être reconnu à tout prix
L’abandonnique a besoin d’être reconnu. Tout est agi et fonction de rechercher l’approbation. Une carence affective liée à l’abandon s’érige en « système de reconnaissance ».
Cependant l’abandonnique est insatiable. En demande toujours plus. Comme il ne croit pas au fond suffisamment en lui, il en fait des tonnes.
Ayant besoin qu’on lui prouve qu’il est quelqu’un de bien. Dépend du regard des autres qui sont son faire-valoir. Peut occuper des postes à haute responsabilité, vouloir être une star.
Ce besoin d’être au-devant de la scène pour être reconnu est épuisant. C’est ainsi que par faiblesse, le masque tombe et qu’il déçoit beaucoup de gens.