Acceptez de mettre en pratique les prescriptions de comportements adaptées à vos mauvaises habitudes pour changer durablement!

 

Les mauvais conditionnements

 

Incarner le comportement

 

Libérer la culpabilité et le sentiment de honte

 

 

 

Une prescription de comportement, c’est comme une prescription  de médicaments qu’il faut prendre, mais dans le cas qui nous intéresse, c’est de faire ce qui sera recommander par le thérapeute.

 

 

Les mauvais conditionnements

Les mauvais conditionnements sont imputables à des émotions négatives refoulées qui  nous poussent à reproduire  des schèmes de comportements limitants.

Après s’être libérer du fardeau  de l’émotion négative, il faut encore changer nos réflexes réactionnels lorsqu’une situation nous fait réagir de façon disproportionnée. Une désensibilisation systématique est recommandée. C’est précisément la cas lorsque nous fuyons les situations anxiogènes ou que nous reproduisons des scénarios qui ne fonctionnent plus et parce que nous n’en connaissons pas d’autres beaucoup plus adaptés.

Tout commence par les schèmes de pensées erronés et se terminent par les actions concrètes. Prenons l’exemple de l’insécurité affective qui se traduit par un besoin d’être constamment rassuré par son conjoint. Commençons par les questions que le sujet devra se poser pour changer son mode de perception.

  • J’ai pris l’habitude de provoquer l’autre dans le simple but d’avoir une réaction qui me fait dire que : « j’existe à ses yeux s’il réagit »
  • Question : Comment puis-exister par moi-même ?
  • Je reproche « à mon compagnon, ma compagne » de ne pas suffisamment me valorisé, par des mots et des gestes d’amour.
  • Question : « Comment j’apprend à me suffire à m’aimer et à me respecter dans mes besoins ?
  • Je ne me sens pas légitime de recevoir de l’attention. (Je ne mérite pas car je me sens coupable).
  • Question : Qu’est-ce qui me fait croire que je suis responsable de mon abandon ? Pourquoi je dois accepter l’amour que l’on veut me donner ?

 

Ce n’est pas exhaustif bien sûr puisqu’il existe autant d’interprétations erronées que d’expériences personnelles, mais dès que vous obtiendrez des éléments de réponses avec l’aide objective du thérapeute, vous serez en mesure d’incarner les comportements appropriés.

 

 

Incarner le comportement

L’abandon est une blessure qui conduit dans la plupart des cas à la dépendance affective, entrainant par le fait un rejet de soi. Le sujet ne reconnait pas son potentiel, et ne fait rien pour lui-même. Consciemment ou inconsciemment il écarte toute volonté de  s’adonner à de nouvelles activités.

Incarner le nouveau comportement s’est agir en pleine conscience afin de ne plus reproduire les vieux schémas limitants. C’est faire différemment.

Quelles habitudes allez-vous changer ?

Vous allez vous posez la question sur le pourquoi vous faites telle chose ?

Vous le faite pour l’autre, ou vous le faites pour vous ?

Allez-vous vous autoriser à ne plus vous contraindre, et au contraire allez-vous vous permettre de faire ce que vous aimez ?

Lorsque vous penserez à vous priorité (non pas de façon égoïste), mais par respect envers vous-même, vous inciterez au respect d’autrui et de votre conjoint en particulier.

Et si vous-même avec toute la bonne volonté du monde, vous avez du mal à donner vous à vous-même, c’est qu’il y a sûrement beaucoup de culpabilité en vous.

 

 

 

Libérer la culpabilité et le sentiment de honte

Quel regard,  posez-vous sur votre personne ? Si vos valeurs, votre sensibilité, elle-même inhérente à vos croyances, et à votre éducation sociaux-religieuses, sont marquées par le sceau du pêcher il y a de fortes probabilités pour que la culpabilité  dirige votre vie.

Derrière la culpabilité il y a le sentiment de faute. « Vous êtes fautif, c’est de  votre faute ! ». Qu’est-ce qui vous fait croire que c’est de votre faute ? Sur quels critères pouvez-vous dire que vous aviez une part de responsabilité quand vous avez mal agis ? Était-il possible de faire autrement ? Aviez-vous conscience que votre action allait porter préjudice à la personne en question ? Si tel est le cas alors pourquoi l’avez-vous fait ? C’est là que ça se complique. Vous saviez que vous causerez du tort et vous avez dit ou fait quelque chose qui ferait du mal, mais sur le moment la pulsion du détruire était irrépressible. Impossible de la contrôler. C’est un peu comme une force obscure qui prenait le pouvoir sur la raison.

Alors, est-il possible de contrôler nos pulsions dévastatrices, et peut-on éprouver de la culpabilité sans avoir commis d’erreur mais par le simple fait de croire que c’est de votre faute si vous avez été abandonné ou rejeté ?

 

Un personne qui fait du mal à une autre sciemment, est mue par l’envie de se décharger de sa propre souffrance. C’est un fait indéniable, une personne qui est heureuse n’a pas besoin de faire du mal. Or une personne qui fait du mal est avant tout une victime. Une victime de sentiments négatifs, et pour se réparer (restaurer l’image de soi avilie » ) Elle décharge une pulsion de destruction dont le but est de se libérer. C’est son histoire personnelle emprunte de traumatismes  qui la pousse à commettre des actes répréhensifs. C’est les cas souvent cités  d’enfants abusés sexuellement qui reproduisent à leur tour des actes odieux. Doivent-ils se sentir coupables d’avoir agis sous l’effet de traumatismes ? Comment associer et conjuguer les règles d’un société civilisée, de respect, de répression, de sanction sans tomber dans la dictature ?

 

La culpabilité positive c’est d’essayer de faire le bien. La culpabilité négative vous empoisonne l’existence. Pour en savoir plus lisez les articles suivants.

La honte et la culpabilité

Comment se débarrasser de la culpabilité?

 

 

 

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