Découvrez comment reconnaître une blessure d’abandon inconsciente qui  se manifeste dans vos relations affectives!

 

 

Reconnaître une blessure d’abandon

 

Les comportements affectifs

 

Les comportements sociaux des abandonnés

 

 

Comment reconnaître une blessure d’abandon? Peut-être qu’une blessure d’abandon contrôle votre vie? Est-ce qu’une rupture, un deuil a pu être vécu comme un abandon? Pour le savoir, étudions de près les comportements sociaux et affectifs des abandonnés…

 

 

 

 

Reconnaître une blessure d’abandon

 

 

Lorsque je reçois un consultant à mon cabinet, c’est souvent pour un motif d’abandon.  En effet après avoir effectué des recherches sur leurs symptômes, ils découvrent des articles sur mon site, comme celui que vous êtes en train de lire, qui évoquent le syndrome d’abandon. Ils me téléphonent ensuite et me disent s’être reconnus dans la description que j’ai faite sur la peur de l’abandon.   Parfois ils évoquent cette probabilité avec leurs psys, et ces professionnels de la relation d’aide se retrouvent pour la plupart démunis devant ce syndrome, qui lui  contient plusieurs symptômes disparates. Les relier pour un diagnostic est parfois laborieux, et surtout par quel bout faut-il intervenir? Comment remonter à la source de la blessure d’abandon originelle, et quoi faire avec? Surtout que proposer au patient?

 

 

 

 

Les comportements affectifs

 

 

 

Aujourd’hui je voudrais rendre encore plus précis les comportements affectifs et sociaux de personnes ayant vécu l’abandon. Pour cela je vais relater le cas de personnes que j’ai accompagné. Le mot abandon à une connotation souvent trop forte pour être reconnu, et c’est souvent lors d’une rupture amoureuse que la question se pose, et vient à l’esprit du consultant. Il évoque difficilement une blessure  d’abandon sans en saisir toute la portée. En effet, venir en consultation parce que l’on ressent un sentiment vague d’abandon, n’est pas systématiquement relié à un abandon réel.       Et lorsque c’est le cas, le sujet n’a pas vraiment de souvenirs, et s’il est conscient d’avoir été abandonné, il est toujours en prise avec cette peur de l’abandon, et les symptômes  qui vont de pairs. Nous retrouvons souvent une dépendance affective, un manque de confiance en soi, une hyper sociabilité, une jalousie morbide, un isolement social, et paradoxalement une peur de la solitude, une mauvaise estime personnelle, une difficulté à vivres selon ses choix. Des dépendances diverses telles les addictions, et tout autre forme de symptômes qui n’ont pas de liens directs avec l’origine du traumatisme abandonnique, mais avec un sentiment d’abandon.

 

 

 

 

Les comportements sociaux des abandonnés

 

 

 

L’abandonné hypersocial

Si vous avez été victime d’un abandon réel ou figuré, vous oscillez entre deux états, ou la culpabilité inconsciente dirige vos attitudes envers les autres. Mais pas seulement. Les comportements, les réactions les plus anodines ont une composante abandonnique. Les deux états prépondérants sont l’hyper sociabilité, et l’hyper agressivité. Attention tout de même  de ne pas prendre au pied de la lettre ces deux attitudes qui varient selon la gravité de l’abandon. Qui plus est lorsque le comportement d’hyper social ne marche pas, c’est le comportement agressif qui se met en place.   Qu’est-ce à dire? L’hyper sociable fait tout pour réparer une image de soi dévalorisée. Il espère qu’en devenant très aimable il se fera aimé, et si on ne lui retourne pas de reconnaissance, il devient agressif.   En consultation André dépeint son père comme quelqu’un de sévère qui l’a toujours humilié. Ce qu’il faisait n’était jamais assez bien. Adulte, il a développé une attitude de soumission, et se montre impuissant à faire valoir ses droits envers sa femme, et ses enfants. Il n’arrive pas à se faire respecter parce que lui-même ne se respecte pas. Il ne sait pas dire non aux autres et encore moins, exprimer ses besoins. Se sentant impuissant, et  incapable de faire face,  les mécanismes de défenses s’affaiblissent et André fait une dépression.   Sachez aussi que l’hypersocial se sent également très coupable. Coupable de ne pas être à la hauteur des attentes des autres, réactionnel quand il prend conscience de son hyper sociabilité. Il veut se montrer fort en  faisant abstraction de sa souffrance. Ne voulant plus être une victime aux yeux des autres, il nie qu’il a besoin de soutien. Il confond l’expression de ses besoins par affirmation de soi, et avouer son mal-être est un aveu de faiblesse. Il fuit donc la dévalorisation « inhérente au père »  qui consiste dire qui il est. Il ne faut pas confonde complaisance d’une personne qui use de sa personnalité de victime, et celui qui ne veut pas se montre victime et qui se renie.

 

 

 

 

 

L’abandonné Hyper agressif

L’agressivité n’est pas forcément marquée telle qu’on peut se la représenter. Elle peut-être passive. Le cas de personnalité passive-agressive témoigne bien des réactions compulsives donc inconscientes  qui n’a d’autres buts que de se venger de brimades, rejets, dévalorisations, préférences marquées lorsque un frère ou une sœur, est préférée à soi lorsque nous étions enfant.   L’agressivité est une colère, donc une émotion non exprimée qui régit le comportement, ou quand une personne  ne nous aime pas, ou le fait savoir en se désintéressant de nous. Par de l’indifférence, une opposition d’opinion etc. L’agressivité survient par des événements déclencheurs directs ou indirects. On s’insurge exagérément devant certaines attitudes qui réveillent en nous un vécu malheureux. L’agressivité ne manque pas un retour de la part des autres, ce qui confirme le sujet que le monde le persécute, ou tout le monde l’abandonne…

 

 

 

L’isolement

Pour ne pas prendre le risque d’être rejeté, abandonné de nouveau, le sujet ne contredit pas, et ne contrarie pas les autres. Il s’efface et ne prend pas partie. Comme il ne s’estime pas suffisamment, il a peur d’être ridicule, de susciter des remarques déplaisantes. Un sentiment de honte fait qu’il n’entreprend pas au risque d’être jugé et critiqué sur ce qu’il fait. Il choisit des fonctions solitaires. Timide et introverti, ses pulsions naturelles sont réprimées. Donc il somatise beaucoup…

 

 

 

 

Etre reconnu à tout prix

Le besoin d’être reconnu par ce que fait l’abandonnique est prépondérant. Tout est agi et fonction de rechercher l’approbation. Une carence affective liée à l’abandon s’érige en « système de reconnaissance ». Cependant l’abandonnique est insatiable. Il en demande toujours plus. Comme il ne croit pas au fond suffisamment en lui, il en fait des tonnes. Il a besoin qu’on lui prouve qu’il est quelqu’un de bien. Il dépend du regard des autres qui sont son faire-valoir. Il peut occuper des postes à haute responsabilité, vouloir être une star. Etre toujours au-devant de la scène pour être reconnu est épuisant. C’est ainsi que par faiblesse, le masque tombe et qu’il déçoit beaucoup de gens. Les autres finissent par ressentir ses « attitudes de soutien, d’entraide, de solidarité qui ne sont pas pour eux mais pour lui. Surtout il le demande: « Vous avez ce que j’ai fait? ».  » Et bien heureusement que j’étais là parce que sinon… »   L’article continue sur guérir  une blessure d’abandon. D’ailleurs vous trouverez aussi dans « les liens » beaucoup d’informations sur la peur de l’abandon.

Share This