Comment savoir si vous avez été abandonné(e) et quels sont les impacts que cet abandon a sur votre vie ?

 

 

 

Le syndrome d’abandon

 

Abandon : analyse

 

 

 

Nous avons tous côtoyé de près ou de loin l’abandon dans notre vie. Toutes sortes de  réalité objective ou subjective peu se manifester par un sentiment d’abandon pour se transformer plus tard dans notre vie d’adulte par une peur de l’abandon. L’abandon revêt des formes très variées selon le vécu, et la sensibilité de chacun d’entre nous. L’humiliation, le rejet, la trahison, l’indifférence, la maltraitance, sont autant de souffrances qui devront s’extériorisées. Ne pouvoir dire sa peine, c’est déjà se sentir abandonné(e).

 

D’ailleurs comment exprimer son sentiment d’abandon, si l’on a peur de pas être entendu ? Ne serait-ce pas encore une peur d’être abandonné ? Comment dire ce que l’on ressent aux personnes directement responsables de notre abandon sans que cela provoque en retour un rejet, un conflit qui augmenterait notre sentiment d’abandon ? De toute évidence, il n’y a qu’une personne de confiance, donc habilitée à vous comprendre et à vous apporter des solutions pour vous aider à sortir de votre syndrome d’abandon ?

 

Nous pouvons tous nous sentir abandonné surtout dans les moments difficiles de notre vie. Personne ne peut rien pour vous. C’est comme si vous cherchiez de l’aide, et que l’on vous renvoie à votre responsabilité, et à votre penchant à vous poser comme victime. Alors vous vous sentez coupable, et le sentiment de solitude qui vous accompagne vous isole encore plus du monde. De fait, vous vous abandonné vous-mêmes au désespoir, et vous osciller entre la colère, et la dépression.

Dès que  la dépression s’est installée, il faut remonter le courant pour avoir la force d’agir. C’est le cas de Ludovic qui après avoir fait un séjour en hôpital psychiatrique qui me consulte pour sa dépendance affective, et son abandon originel. « Voir CAS D’ABANDON ».

 

 

L’abandon, c’est aussi ne pas être reconnu dans vos besoins. Vous rechercherez à les combler par tous les moyens, et l’autre devient la personne en qui reposent tous vos espoirs, d’être rassuré(e). Rassuré de quoi, de qui ? Inévitablement vous allez attirer des personnes qui rassurent, mais vous en demanderez toujours plus, en devenant totalement dépendant(e). Vous ne prendrez aucune décision seul(e). Les simples tâches ; Faire les courses, se déplacer, préparer le repas etc,  vous  rends vulnérable. L’approbation dirige votre vie comme une petite fille, ou un petit garçon en quête de reconnaissance.

 

Ce besoin de reconnaissance peut se traduire par des exigences envers soi-même, une pression de bien faire les choses, un surinvestissement dans le travail…

J’appelle Cloé pour sa consultation hebdomadaire. Elle vient de se réveiller, et il est 10h00. Elle décroche, et je l’entends bailler. Elle s’en excuse et m’explique qu’elle est très fatiguée depuis 1 semaine parce qu’elle a reçu un invité impromptu qui s’est imposé sans qu’elle puisse lui refuser l’hospitalité. Après avoir fait une description de son hôte qui demande énormément d’attention. Il s’en veut de ne pas avoir réussi à se préserver son intimité. « Par besoin de reconnaissance Cloé s’érige comme sauveur » Elle ne peut s’empêcher de venir en aide aux indigents, parce qu’elle a vécue aussi des souffrances similaires. Or elle tente de se réparer en « aidant l’autre » tout en oubliant ses besoins propres… Son corps lui parle, mais elle ne l’écoute pas. Elle écoute la voie de « ego » mu par la mission de bienfaire pour avoir la satisfaction d’être reconnue comme une personne digne de recevoir l’attention. L’attention, donc l’amour  que Cloé n’a pas eu lorsqu’elle était une petite fille. Continuant à lui poser des questions sur son état de fatigue anormal. Cloé me répond, et me dit qu’elle fait les choses toujours en stress, et le soir où elle peut commencer à décompresser, son corps éprouvé lui suggère d’aller se coucher. A ce moment-là, elle s’y refuse nettement, prétextant qu’elle doit profiter du temps qu’il lui reste. Elle a conscience qu’elle ne veut pas lâcher-prise, et se définit aussi comme une rebelle. Elle se rebelle contre quoi ? Qui ?      

 

 

 

Abandon : analyse

D’une part, être en rébellion demande énormément d’énergie. (Les émotions qui sous-tendent la rébellion sont chargées en colère.) D’autre part,  elle se rebelle contre une autorité antérieure, et en se rebellant, elle fait le contrepoids, mais au détriment de son équilibre. Cloé devra exprimer sa colère, et se déculpabiliser pour se permettre de vivre pour elle. L’analyse à passer au crible tous les mécanismes « compensatoires » : croyances limitantes, émotions enkystées, conditionnements contre-productifs, et associations négatives. Rien n’a été laissé au hasard, et les changements ont été mesurés en fonction de nouvelles expériences que Cloé a faites  dans sa vie quotidienne.

 

Ces progrès ont été abordés en séances, et les points de blocages aussi, à chaque fois qu’ils se sont présentés. Les techniques de la méthode REVLA, que j’ai mis au point lui ont permis une évolution sans contrainte et graduelle. « La confiance nourrit encore plus de confiance. » Il n’est pas rare de constater avec mes consultants, qu’ils développent des qualités, dont ils ne soupçonnaient pas l’existence.   Certains reprennent des études, font des formations qualifiantes etc. En fait, ils se sont débarrassés  de multiples couches de peur, et osent à présent vivre leurs passions, où d’être tout simplement les personnes qu’ils ont toujours rêvées d’être.

 

 

 

« Voire  Témoignages »

Si vous aussi vous désirez vous libérer de vieilles couches protectrices qui pèsent trop lourdement sur vos épaules, offrez-vous gracieusement cet entretien de 15 minutes pour un premier contact avec vous-mêmes.

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