La dépression réactionnelle à l’abandon est un syndrome dépressif qui survient en réaction à un stress affectif…
SOMMAIRE
La dépression réactionnelle
Dépression suite à une rupture
Dépression réactionnelle à l’abandon, dans le travail
Dépression par réactivation de conflits
Diagnostic du syndrome d’abandon dépressif névrotique
Comment sortir de la dépression réactionnelle à l’abandon
La dépression réactionnelle
Si vous êtes tombés en dépression suite à une rupture, ou à un deuil, c’est article vous concerne. Les dépressions névrotiques sont des syndromes dépressifs chez de sujets porteur d’une de ces quatre névrose (angoisse, hystérique, phobique, obsessionnelle). Au sens large du terme, pour qu’il y a une dépression réactionnelle à l’abandon, il doit y avoir une base abandonnique. C’est à dire une structure, c’est à dire, un abandon réel ou ressenti comme tel, durant l’enfance.
J’évoque la dépression réactionnelle névrotique, et celle de l’abandon qui n’est peu abordée comme base de dépression. En effet il y a toujours un manque d’amour dans une forme dépressive. Ma spécialisation sur l’abandon m’amène à vous expliquer comment l’abandonnisme se traduit dans la dépression réactionnelle. L’effet ou plutôt les éléments déclencheurs, sont une multitude de situations ingérables, et incontrôlables accumulées qui amenuisent les défenses… Par défense, comprenez que pour appréhender les situations aversives, vous devez dépenser une somme d’énergie considérable.
Les dépressions réactionnelles sont le plus souvent en réaction avec une série de frustrations, de surinvestissement, de monotonie dans le travail, d’accidents, de maladie, de conflits dans le couple.
Dépression suite à une rupture
Les conflits dans le couple sont tellement usants que la situation familiale arrive à un point de rupture au sens propre (séparation) et au sens figuré dépression… Soucis financiers : crédits, traites, impôts… Déracinement : changement de ville ou de région, immigration… L‘Isolement affectif et social des citadins ou des ruraux, quelles qu’en soit les raisons, objectives (petite localité, difficulté d’accès) ou subjectives. Tous ces types de dépression sont de plus en plus fréquentes et l’on retrouve tous les éléments décrits ci-dessus. Un stress important (échec sentimental, scolaire, ou professionnel, rupture, séparation, deuil, maladie physique) peut bien évidemment engendrer un état dépressif sur une personnalité névrotique, donc déjà plus réceptive et fragile.
La dépression réactionnelle à l’abandon, dans le travail
L’enfant abandonné cherche inconsciemment à combler une mauvaise estime de soi en se valorisant par tous les moyens possibles. Or une profession monotone peu attractive, sans grand intérêt, peu valorisante, et fatigante présage des symptômes dépressifs. A cause des conflits sur le lieu de travail, une rivalité compétitive, des promotions non obtenues, et de nombreuses heures passées dans les transports. L’insécurité de l’emploi, intérim, ou la peur du chômage ne sont pas sans effet sur la dépression réactionnelle à l’abandon. S’ensuit les précipitations matinales pour déposer les enfants à la crèche ou à l’école et, de même fatigue et stress pour effectuer les courses de fin de semaine. La foule des grandes surfaces et des embouteillages du weekend, le repas avalé en trois minutes dans un environnement bruyant…
Dépression par réactivation de conflits
Certaines situations peuvent réactiver des conflits névrotiques anciens, et mal résolus. Il peut s’agir du mariage d’un enfant ou d’une promotion sociale ou professionnelle, renvoyant à notre abandon. Il faut rappeler que les frustrations sont source d’agressivité et que celle-ci engendre la culpabilité ; l’agressivité a alors tendance à se retourner sur le sujet lui-même.
Diagnostic du syndrome d’abandon dépressif névrotique
- L’anxiété est généralement intense, parfois un peu théâtrale dans ses modalités d’expression.
- Le contenu des thèmes dépressifs est en rapport avec l’événement causal éventuel ou, à défaut, reste compréhensible par l’observateur.
- Le patient peut se faire des reproches mais veut aussi qu’on l’écoute, le plaigne, le réconforte. Cependant le plus souvent il accuse plutôt autrui ou la fatalité, et à tendance à s’apitoyer sur son sort.
- Se plaint désespérément de son état physique, psychique de son asthénie et de son sentiment d’impuissance (également l’impuissance des médecins et des médicaments à le guérir).
- L’avidité et la dépendance affective peuvent prendre un caractère tyrannique et agressif à l’égard de l’entourage.
- D’une manière générale, le sujet est très sensible momentanément aux paroles de réconfort.
- Le ralentissement psychomoteur est discret, ce qui permet une présentation plus dramatique de l’anxiété et des plaintes. Ainsi que des troubles fonctionnels, c’est-à-dire des manifestations de la névrose sous-jacente.
- La personne se projette bien dans la réalité et recherche le contact avec autrui.
- D’autres comportements « pseudo-suicidaires », voire le chantage au suicide apparait comme « modérément authentiques ». Il ne faut jamais sous-estimer le risque suicidaire car, bien que moins important que la mélancolie, il reste toujours présent.
Sortir la dépression réactionnelle à l’abandon
L’hospitalisation est nécessaire en cas de risque suicidaire marqué, de culpabilité importante, d’isolement social ou de conflits trop marqués avec l’entourage. Ne négliger pas la dépression en lien avec un abandon, ou une peur de l’abandon. Je constate qu’un certain nombre de personnes venues me consulter pour dépression, avaient vécu une forme d’abandon pendant leur enfance.
Pour sortir de la dépression réactionnelle à l’abandon, le thérapeute qui va vous accompagné se doit de maîtriser le sujet et d’avoir des références, et des aptitudes professionnelles particulières. J’ai personnellement vécu l’abandon, et je vous invite à me contacter gracieusement pour me parler de vos sentiments d’abandon.