Comment rompre en 7 leçons afin d’éviter trop de dégâts? Toutes les réactions sont possibles. Sachez les reconnaître et les déjouées pour ne pas sombrer avec elles.

 

Préparez-vous à l’impact

Prendre ses responsabilités.

Etre direct

Expliquer le pourquoi du comment

Comment le dire à ses enfants ?

Faire son deuil et revivre

L’accompagnement psychologique

 

Vous êtes maintenant au cœur de la rupture dans votre couple, et vous allez tirer une expérience positive de la séparation. Ce qui suit va vous permettre de clarifier vos doutes

Dans le vif du sujet nous retrouvons : l’indifférence, l’apathie ou le déni. Au pôle opposé nous retrouvons les idées suicidaires ainsi que le passage à l’acte. Certains éprouveront de la souffrance ou de la joie, ressentirons une plénitude ou au contraire un vide.

D’autres éprouver un sentiment d’abandon. Ses sentiments fugaces, intenses ou minimes témoignent de notre personnalité.

 

Préparez-vous à l’impact

Il serait illusoire d’espérer adoucir l’impact que la nouvelle va avoir sur notre partenaire. En revanche il est possible d’éviter des problèmes supplémentaires à ceux inhérents à la rupture. Voici les sept règles qu’il convient de suivre pour faciliter l’annonce de la séparation.

 

 

Prendre ses responsabilités.

Quand on est hésitant sur l’avenir de sa relation, cela peut apporter du confort de se confier à un ami, mais il faut savoir rester discret. Si vous avez des questionnements, ou si votre décision est prise, votre conjoint devrait être le premier à le savoir.

De son côté celui ou celle qui sent l’ambivalence de l’autre devrait se renseigner directement auprès du partenaire plutôt que de faire des recherches auprès de sources périphériques.

 

 

Être direct

Lorsque la personne se sent trop mal, trop coupable, et veut éviter un face à face avec l’autre, elle utilise les courriels ou autres messages téléphoniques.

Aviser le conjoint d’une décision aussi importante par un message électronique semble irrespectueux pour l’autre, mais aussi pour soi-même.

Quel regard porterons-nous sur nous-même après ? Cette façon d’assombrir la relation aurait pu constituer une belle expérience marquée par de beaux souvenirs.

Il arrive parfois que le partenaire rentre et retrouve son foyer vidé de ses effets personnels. C’est une expérience traumatisante qui peut blesser profondément.

Par contre cette attitude peut être recommandée quand, par exemple, dans le cas d’une femme qui veut quitter un homme parce qu’il est violent et manipulateur.

 

Attendre le bon moment

Il est plus difficile de trouver le bon moment pour rompre. Par respect pour l’autre, il convient d’évite les périodes durant lesquelles cette nouvelle difficile pourrait avoir des conséquences négatives. Par exemple durant une période d’examens, de fêtes, d’anniversaires et même de grossesse.

 

Choisir le lieu adéquat

Convenez d’éviter les lieux neutres, comme les restaurants, où nous nous sentirons pris en otage. Sur le plan de l’intimité, la rupture peut être considérée comme l’acte sexuel.

Se sentir dans un endroit familier réduit l’inhibition et favorise l’expression des réactions émotionnelles.

 

 

Permettez-vous de réagir ou de ne pas réagir

Donnez-vous la permission de pleurer, crier, bouger, rager, silencieusement et laisser l’autre en faire de même. Tant que la violence est exclue, toute expression d’émotion est souhaitée.

En effet certaines personnes contiennent leurs réactions pour préserver l’autre, qui interprétera ce silence comme de l’indifférence.

Par ailleurs certaines personnes réagissent en différé. Au moment d’une crise elles semblent froides déconnectées. Puis des semaines ou des mois plus tard, elles sont prêtes à ressentir la souffrance.

 

 

 

Expliquer le pourquoi du comment

Quand les explications demeurent vagues et confuses, la personne qui subit le choix de l’autre reste dans l’impasse rongée par des questions sans réponses.

Avoir besoin de comprendre ce qui nous arrive, quitte à ne pas être d’accord. Parfois pour amoindrir le choc, l’autre reste évasif sur les motifs de sa décision.

Dire une vérité difficile, « je ne t’aime plus », « je n’ai plus de désir », « j’en aime une autre », peut faire mal, mais cette douleur sera moins grande que le mensonge et le doute. Si les motifs sont clairs, il convient de les verbaliser.

S’ils sont flous, mieux vaut les relater les plus précisément possible. Cela aidera l’autre à faire son deuil plus rapidement, et aussi à changer certains aspects récurrents de sa personne qui lui sont souvent reprochés.

Face à son partenaire en détresse, et afin d’adoucir la décision, et la souffrance de l’autre, il arrive que celui qui s’en va laisser entendre qu’un éventuel retour est possible.

Alors qu’il sait que cela est exclu et que sa décision est irrévocable, un tel mensonge ne sert qu’à amoindrir son sentiment de culpabilité et prolonge les souffrances du partenaire. Ce faisant, si vous quittez l’autre, vous vous devez d’être honnête et responsable, sans le prendre en charge.

 

 

Comment le dire à ses enfants ?

Les enfants quel que soit leur âge, réagissent à la rupture des parents, et verront leurs univers brisés Pour un enfant, la séparation est vécue comme la maison familiale qui s’effondre.

Ce qui est corrosif pour les enfants n’est pas la séparation mais bien la présence de conflits entre les parents, que ce soit dans le mariage, dans la séparation ou dans leurs rapports après le divorce.

Veillez à installer un climat de communication positive, marqué par la tolérance, l’accueil et la sécurité.

Canaliser les émotions de nos enfants, sans pour autant les nier. L’enfant peut ressentir la détresse de ses parents et avoir tendance à cacher la sienne pour les protéger. De ce fait, il devient le consolateur et évacue son besoin d’être consolé.

Un renversement de rôles peut être nuisible au développement de l’enfant. L’essentiel est de ne pas transmettre votre détresse et demeurer sécurisant pour lui.

 

 

Ecouter

L’écouter, le réconforter et le laisser s’exprimer sans tenter de le soulager de ses émotions négatives. Si votre enfant exprime une souffrance, si vous lui dites que « tout va bien se passer », il peut se sentir nié.

Expliquer sans se confier : Il est pertinent d’adapter les explications en fonction de leur âge. Considérerons qu’ils ont, comme les adultes le besoin de comprendre les raisons de la séparation et qu’ils ne sont pas responsables.

Également à éviter que l’un des parents soit visé négativement par l’autre devant l’enfant, et de le mettre ne positon où il se sentirait déloyal envers l’un ou l’autre des parents.

 

 

 

Faire son deuil et revivre

La séparation, au terme d’une relation conflictuelle ne marque pas la fin de la souffrance. Tensions et la colère font peu à peu place, à la tristesse, à la culpabilité et au vide.

Afin d’arriver  à faire le deuil d’une relation amoureuse, Accueillez votre douleur. Plus tard vous abdiquerez et accueillerez enfin votre peine de façon plus directe.

L’expression de vos émotions vous libèrera pour enfin renaître à vous-même. Reconnaitre la douleur est un passage essentiel pour faire son deuil.

Cette phase est la plus longue et la plus pénible car elle implique de ressentir et d’exprimer l’ensemble des émotions en lien avec la perte.

Durant cette période, la dépression risque de s’installer. Nous pouvons nous sentir coupable à un degré excessif et ruminer des erreurs de façon obsessionnelle.

Blâmes et critiques proférés par notre ancien partenaire prennent toute la place. Ces pensées sont destructrices et ne mènent nulle part.

Lors de cette étape, nous aurons besoin de sentir nos proches disponibles ou de recourir à un psychothérapeute pour vous aider à faire votre deuil plus rapidement.

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