Comment ne plus avoir d’attentes pour ne plus être dépendant(e) des autres ?
Les attentes légitimes
Les attentes utopiques
La dépendance affective
Se donner à soi-même pour recevoir
Les attentes légitimes
Impossible de ne pas attendre d’être satisfait et épanoui dans votre vie, mais il y a des attentes qui relèvent de l’ignorance des lois de l’univers, et de manque affectif que nous cherchons à combler à travers les autres. Les attentes légitimes sont des besoins fondamentaux inhérents à notre survie tels que : Besoins vitaux ou physiologiques ; Besoins de sécurité et protection ; Besoin d’amour et d’appartenance ; Besoin d’estime de soi ; Besoin de se réaliser. Lorsqu’il y a des carences à ses besoins nous allons chercher chez les autres le moyen de les combler, et c’est là que nous faisons l’erreur. Nous sommes pour la plupart conscients que c’est utopique et nous persistons quand même de façon inconsciente.
Les attentes utopiques
Toutes les stratégies que nous utilisons pour compenser nos manques n’ont pour but que de les renforcer (nos manques). Les attentes utopiques sont fondées sur des fantasmes irréalistes puisqu’ils ne correspondent à notre réalité. On vous dit de croire en vous et si c’est une bonne chose, il faut être conscient de vos aptitudes physiques, intellectuelles spirituelles si elles ne rentrent pas en contradiction avec vos moyens et vos besoins. Il est possible également que vous ne soyez pas aligné avec vos désirs et vos besoins. Votre mental veut, mais vos émotions s’y refusent, ou vos émotions sont « enthousiastes, joyeuses, confiantes, mais votre corps n’adhère pas. Vous aimeriez par exemple devenir une star, mais vous n’avez pas envie de vous battre pour y arriver. Vous avez du mal à supporter l’échec, vous ne voulez pas sortir de votre zone de confort. Autant de freins qui font que vous restez bloqués.
Dans les relations de couple, avec les enfants, avec les amis(es), c’est toujours des attentes irréalistes qui sont la source de tensions, de conflits insolubles.
La dépendance affective
Tout dépendance affective tire son origine dans un manque d’amour, ou dans un trop plein d’amour que nous essayons de combler, ou de retrouver par des attentes irréalistes envers son conjoint. Si c’est parfois inconscient en nous, nous sommes quand même conscients des problèmes qui surviennent systématiquement dans chaque relation. A chaque fois, les mêmes scénarios se reproduisent. Nous avons la croyance que l’autre doit céder à nos besoins au moment où nous le désirons. Nous voulons des preuves d’amour pour nous sentir en sécurité. Nous avons du mal à admettre que l’autre ne ressente pas ce que nous ressentons. Pour en savoir plus sur : dépendance affective : la peur de l’abandon.
Se donner à soi-même pour recevoir
Illustrons le titre avec cette allégorie. Si votre jarre est remplie d’eau, vous avez de quoi apaisez la soif de vos proches. Par contre si votre jarre est vide, vous cherchez auprès des autres, l’eau pour apaiser votre soif. Replaçons cette métaphore dans le contexte de notre vie actuelle. Nous cherchons à l’extérieur ce qui nous manque à l’intérieur, et c’est logique puisque nous ignorons comment nous apporter à nous-mêmes ce dont on a besoin, et parce que l’on croit par un système éducatif, la religion et autres valeurs qu’il faut assouvir les besoins des autres pour espérer en recevoir en retour. Cette une stratégie équivoque qui met en exergue le dépendant et la dépendante affective en donnant beaucoup dans l’espoir de recevoir.
Comment se donner à soi-même
Comme nous doutons d’être aimé pour ce que nous sommes, nous cherchons des preuves chez les autres pour s’assurer de notre légitimité. Durant les premières années de notre enfance jusqu’à l’adolescence nous étions perméables, et sans filtres à ce que disaient les autres sur nous, et aux expériences négatives que nous avons faites contribuant ainsi à voir le monde sous le prisme de la peur. Il faudra donc rassurer cette partie de vous, pour défaire ses croyances limitantes, et vous donner le droit d’exprimer des émotions refoulées responsables de vos comportements dysfonctionnels. Se donner à soi à soi-même c’est respecter ses besoins en priorité, et ne plus faire ce que l’on attend de vous. C’est s’aimer comme vous aimez votre enfant, votre compagnon, mais surtout votre enfant intérieur.
Il faudra se défaire de sa culpabilité profonde qui sous-tend vos désespoirs, mais cela ne pourra se faire qu’à partir du moment où vous prendrez la décision d’être accompagné dans ce processus, et nul autre que vous peut le faire. Se donner à soi-même, c’est faire ce premier acte d’amour vers soi la pour se libérer.