Comment arrêter d’être égoïste si nous ne comprenons pas d’où provient notre égoïsme?
L’égoïsme et l’égocentrisme
Définition de l’égoïsme
L’origine de l’égoïsme
L’abandon de ses désirs égoïstes
L’égoïsme et l’égocentrisme
Beaucoup de gens confondent égocentrisme et égoïsme et pensent, souvent à tort, que nous vivons actuellement dans une société d’égoïstes qui ne pensent qu’à eux.
S’il est vrai, qu’il y a parfois des égoïstes qui traversent nos vies, Ils sont faciles à reconnaître. Ils ne pensent qu’à eux, réclament tout, et n’offrent rien.
En général, il ne faut pas beaucoup de temps pour qu’on s’en éloigne car ils manquent dramatiquement de générosité. Il en va tout autrement de l’égocentrique qui est, au contraire, souvent très généreux.
De son temps, de ses biens matériels, et de sa personne. L’égocentrique n’a à vrai dire, que peu à voir avec l’égoïste. Et pourtant, il est souvent frustrant.
Définition de l’égoïsme
La propension à tout ramener à soi, à utiliser le monde qu’en fonction des bénéfices ou des avantages que l’on retire, tout comme les dispositions à parler trop de soi sont les caractéristiques qui définissent l’égoïste.
L’égoïsme définit l’attitude de celui qui porte un vif intérêt à son moi, avec souvent pour conséquence un manque de générosité et de considération pour autrui. Cela peut mener au repli sur soi et à la désocialisation. C’est le contraire de l’altruisme.
Contrairement à ce qui se dit trop souvent, le grand égoïste n’est pas heureux : S’intéressant trop à son moi, il s’investit peu dans ses relations aux autres, il tombe rarement amoureux
Peu touché par les drames qui bouleversent le monde, il a la sensation angoissante que ses propres problèmes sont les plus graves qui puissent exister. Celui-ci s’enferme dans une situation d’isolement qui l’expose à la dépression.
Nous pensons souvent à tort que les égoïstes s’aiment trop pour pouvoir aimer les autres. Loin s’en faut! Est-ce qu’ils s’aiment vraiment? Nous allons tenter de répondre à cette question.
L’origine de l’égoïsme
L’individualisme incite à privilégier les valeurs individuelles (autonomie, liberté de choix) et à refuser la soumission au groupe (famille, clan, parti). Ce qui favorise les comportements égoïstes, mais les individualistes ne sont pas tous obnubilés par leur moi.
Par contre l’égoïste n’a pas réellement cette liberté de choix! Je dirais plus que c’est un mécanisme de protection. L’égoïste se protège et répare une image de soi vécue comme négative. A l’origine de la personne égoïste, il y un mode éducatif et social dans lequel se forge l’égoïsme.
Les parents pensant bien faire pour leurs enfants sont les premiers vecteurs de l’égoïsme chez leurs progénitures. Deux catégories de parents se distinguent par leur manière d’élever les enfants. Les surprotecteurs et les indifférents.
L’abandon de ses désirs égoïstes
Les indifférents
Peuvent être définit comme des parents ne subvenant pas aux besoins de leur enfants. Ils font des enfants pour eux-mêmes et privilégient leur propre bien-être.
On peut dire qu’ils reproduisent des schémas parentaux parce qu’ils ont manqué eux-mêmes manqué d’amour. Ce comportement va induire une carence affective que l’enfant va essayer de compenser en s’attirant les bonnes grâces d’autrui.
Parfois la naissance d’un petit frère ou d’une petite sœur peut générer de la jalousie pour le futur égoïste, si celui-ci n’est pas rassurer de sa place dans la fratrie. Donc comme l’enfant se sent délaisser voir même délester de ses priorités, il va ramener les choses à soi comme pour se prémunir d’un certain désintéressement. Ne voudra pas partager avec sa petite sœur par exemple.
Quand les parents lui reproche son égoïsme, il va au contraire le renforcer. Il dira au fond de lui: « C’est injuste, puisque que personne ne m’aime, il n’y a pas de raison pour que je donne, ou que j’aide qui que ce soit. »
Cet égoïste en herbe va ensuite user de stratégies pour être toujours le centre d’intérêt. De peur que l’on ne l’écoute pas, il se mettra en avant avec une petite dose de mégalomanie, et se servira en premier, de peur de ne pas avoir la meilleur part du gâteau.
Victime de soi-même
L’égoïste ne se rend pas compte qu’il est victime de lui-même, et ne peut prendre conscience qu’en donnant de lui ou en s’intéressant aux autres, on en fera tout autant pour lui. Mais, Il n’en fera rien, parce qu’il a peur de ne pas recevoir, et d’en souffrir. Il vit dans l’affect, et s’est construit son identité.
Manipule les autres pour servir ses propres intérêts, Il peut très bien se montrer sympathique et avenant mais toujours pour (flatter son ego.) Ne donne rien gratuitement, et calcule avec précision les retombées positives pour lui. Si vous ne lui rapporter rien il y a de forte chances qu’il se désintéresse de vous.
Alors pour cela ils se retrouve seul par choix, et aussi par rejet des autres qui ont percé son jeu. (Voir solitude)
Les surprotecteurs
Pour les parents qui surprotègent leurs enfants, ils sont avant tout des parents qui ont été victime de condition éducative drastique et d’indifférence. Ici c’est un renversement dans le contraire qui se produit. « J’ai manqué, donc je donne tout ce que je peux maintenant.
Ceci avec l’illusion de compenser un manque affectif. Mais l’enfant qui reçoit toute cette attention à son revers de médaille. De cet amour inconditionnel va naître des difficultés à supporter la frustration. Habitué à ce qu’on lui donne tout, tout de suite et sans condition, l’enfant ne cherche pas à faire l’effort pour mériter l’attention.
D’autre part quand des parents ont un manque d’autorité avéré, ils cèdent devant les enfants capricieux. Les enfants obtiennent donc ce qu’ils désirent rapidement. Un trait de caractère se forge pendant l’évolution de l’enfant jusqu’à l’âge adulte.
Dans leur esprit ils savent qu’ils pourront obtenir tout ce qu’ils veulent en utilisant une stratégie basée sur le chantage. Ce comportement n’est pas loin du narcissisme qui est selon Freud est le complément de l’égoïsme.
Le fait de tout donner à son enfant a d’autre revers. L’égoïsme va prendre des proportions comportementales qui passeront inaperçues pour les autres. Elles seront qualifiées (de sans-gêne, de culottées, d’impatience, de rétractation…)
On trouve sa dimension dans la passivité par exemple. Là où il faudrait intervenir pour aider ou rendre service, l’égoïste trouvera une échappatoire. En passant devant les autres devant les files d’attente par exemple. Il ne s’investira pas pour des bonnes œuvres ou calculera si ses actes pourront lui servir.