Avez-vous peur d’avoir un enfant ? D’être enceinte ? De pas être digne de donner la vie ?

 

 

 

SOMMAIRE

 

 

La femme-enfant

 

Les blocages biologiques

 

Le déni de grossesse

 

Les fausse couches

 

Peur d’abandonner mon enfant

 

Comment vous débarrasser de ces peurs?

 

 

 

Je reçois de plus en plus de consultantes portant des blessures d’abandon qui ont peur de concevoir un enfant. Leurs sentiments d’abandon se sont enracinés jusqu’à douter de leur capacité à élever un enfant. Elles rejettent leur corps et surtout se rejettent elles-mêmes. Regardons ensemble chères lectrices comment l’abandonnisme a laisser des empreintes jusqu’au plus profond de votre chair.

 

 

 

La femme-enfant

 

 

 

 

La femme « abandonnique » ne se sent pas tout à fait femme au sens propre du terme. Elle est bien une femme sur le plan physiologique, mais elle est une petite fille psychologiquement. Le constat qui revient systématiquement est qu’il est difficilement concevable pour une « petite fille » dans un corps de femme de pourvoir engendrer la vie.

 

La « femme-enfant » se sent trop immature pour assumer la responsabilité d’élever un enfant, et nous nous ne pouvons pas la contredire parce qu’elle en partie raison. Ces craintes se justifient après analyse de son comportement infantile, en « demandes d’attention, de protection, et d’amour incompatible avec la possibilité de donner à quelqu’un d’autre.

 

En effet si une femme-enfant a un bébé, elle est sur le même pied d’égalité que son propre enfant. Et comment donner de l’amour à un bébé sans le prendre comme une poupée, ou comme un ou une rivale ? Pour donner de l’amour, il faut en « avoir à revendre » comme le dit l’expression, et cette femme abandonnique en manque cruellement.

 

 

 

 

Les blocages biologiques

 

 

 

 

Le déni de grossesse

Le déni de grossesse résulte d’un conflit psychique inconscient, et dans le cas qui nous intéresse ici, c’est nié la possibilité d’être enceinte et de donner la vie. Le déni est un mécanisme de défense où la peur est à l’origine. Consciemment, ces femmes ne veulent pas avoir un enfant, et leur inconscient prend le relais, en réduisant les symptômes de la grossesse à des causes différentes.

 

Le conflit psychique serait de rejeter un « corps étranger » qui viendrait prendre place dans le corps de la femme. « Il pourrait le déformer ; je ne pourrais plus être libre ; je serais contrainte de m’en occuper. » je pourrais aussi avoir peur de reproduire le même schéma que ma propre mère qui m’a abandonnée. « D’abandonner moi aussi mon enfant. » De même une petite fille ayant vécu l’abandon peut interpréter ce traumatisme comme une forme de rejet, et de déni de son existence. Plus tard la femme ne se sent pas légitime d’exister et de donner la vie.

 

Lors d’une séance en hypnose sur « l’enfant intérieur » une consultante me raconte que pendant la visualisation de son enfant intérieur, elle a ressenti du dégoût et de la haine envers cette petite fille.  Ce rejet de soi s’explique par l’interprétation suivante : « si je suis rejetée, c’est que je ne suis pas digne de vivre. Or elle se rejette « elle-même » (Voire culpabilité de vivre.)

 

 

 

Les fausses couches

Les fausses couches sortent du sujet puisqu’il y a une volonté d’avoir un enfant, donc pas de peur d’enfanter consciemment. Malgré ce désir, pourquoi Le bébé n’arrive pas à terme. Considérons que la nature est bien faite. Lorsqu’un fœtus n’est pas viable physiquement, peut être, peut-on parler de sélection naturelle, mais je ne vais m’étendre  sur ce sujet car ce n’est le propos, et que je ne suis pas spécialisé dans ce domaine. Par contre est-il possible qu’une composante émotionnelle et comportementale d’une parturiente vienne perturber la maturation du fœtus ?  Sans nul doute, Le fœtus hérite de traits physiques et ressent l’état émotionnel de la mère.

 

Entre « je veux consciemment avoir un enfant » et « Je ne peux pas inconsciemment avoir un enfant » Que faut-il comprendre ? L’inconscient n’est pas toujours en accord avec vos désirs, et c’est lui qui a le dernier mot surtout lorsque vos désirs sont fondés sur de la peur.  Lorsque vous avez très peur, vous savez comment votre corps émet des signaux d’alerte. On parle de somatisation. Or l’inconscient est le réservoir de vos émotions refoulées dont certaines sont corrélées à des traumatismes qui ont laissé des empreintes dans votre corps par le biais d’expériences douloureuses. Donc l’inconscient à le pouvoir d’influer sur le corps.

 

Une jeune femme est venue me voir parce qu’elle n’arrivait pas à avoir d’enfant. Son blocage, c’est qu’inconsciemment elle ne se l’autorisait pas. Elle se devait de résoudre des problèmes familiaux, et tant que ceux-ci n’étaient pas résolus, elle s’interdisait d’avoir un bébé. Ses parents comptaient beaucoup sur son aide, et elle se sentait coupable de les laisser se débrouiller seul, voire de « les abandonner » à leur triste sort. ( Ce sont ces mots ). Autre exemple, une femme qui avait fait plusieurs fausses couches ressentait toujours cette forte culpabilité d’avoir abandonné ses bébés.

 

 

 

 

Peur d’abandonner mon enfant

 

 

 

 

La peur d’abandonner son enfant n’est pas anodine, d’où le la difficulté d’être enceinte. Il faut prendre au sérieux ce sentiment car il témoigne d’une souffrance vécue d’ou du moins ressentie. Les femmes qui ont été abandonnées ont peur de reproduire le même schéma maternel. D’ailleurs ses schémas se vérifient lorsqu’il s’agit de maltraitance : « J’ai souffert, donc tu dois souffrir aussi ».

J’entends ces femmes me dirent : « je ne veux pas faire comme ma mère ; je serai incapable de l’éduquer correctement, de lui donner de l’amour ; les cris des enfants m’insupportent, etc.

 

 

Comment vous débarrasser de ces peurs?

Un accompagnement est fortement nécessaire! Lorsque j’ai commencé à exercer en sophrologie, J’ai accompagné des femmes enceintes afin qu’elles puissent vivre parfaitement les étapes de la grossesse jusqu’à la naissance de leur enfant. A l’époque les consultations étaient plus orientées sur la gestion de la douleur et la peur de l’accouchement. Celles qui présentaient un symptôme inhérent à l’abandon étaient rares. J’avais très peu de consultations pour des blocages d’origine psychologique, puisque ces futures mamans voulaient suivre un protocole qui se suffisait à lui-même.

Depuis que je suis devenu hypnothérapeute et praticien en thérapie comportementale spécialisé sur la peur de l’abandon, j’ai à présent plus de consultations sur les blocages décrits ci-dessus. Je vous invites à prendre contact gracieusement pour un entretien de 15 mn.

 

 

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