Vous pouvez choisir d’arrêter de tout vouloir contrôler si vous appliquer ces précieux principes dans votre vie !

 

 

 

 

Le contrôle : une illusion

 

Comment arrêter de contrôler sur les autres ?

 

Comment je me contrôle ?

 

Arrêter de contrôler pour avoir le contrôle !

 

Comment accepter ce qui arrive ?

 

 

 

Le contrôle : une illusion

Le besoin de tout contrôler est inhérent à nos peurs de ne pas réussir à éviter les déconvenues et les situations les plus difficiles qui peuvent surgir sans qu’on ne s’y attende.

Si vous croyez qu’avoir le contrôle c’est de vous protéger contre l’adversité, c’est une illusion. Pourquoi c’est utopique de croire que nous pouvons éviter ce que qui doit nécessairement arriver et ce que nous ne pouvons pas prévoir ?

Il y a tellement de paramètres à prendre en considération qui ne dépendent pas de notre seule volonté. Nous pouvons contrôler le temps horloge, mais nous ne pouvons pas contrôler le temps des événements. Nous ne pouvons pas contrôler les pensées qui sèment des doutes dans notre esprit, mais nous avons le pouvoir de ne pas nous identifier à elles.

 

 

Contrôle et anxiété :

L’anxiété entraine un besoin de contrôle par anticipation. Les anxieux cherchent à éviter les dangers potentiels en évitant de se confronter aux situations qu’ils jugent dangereuses.

C’est état d’esprit sous-tend qu’il faut changer ses perceptions pour voir plutôt les avantages et les bénéfices d’affronter nos craintes.

 

 

 

Comment arrêter de contrôler sur les autres ?

Exercer un pouvoir

Pour arrêter de contrôler les autres, il faut déjà comprendre pourquoi nous les contrôlons. Exercer un pouvoir sur autrui nous permet d’augmenter notre sentiment d’importance et d’estime personnelle.

Lorsque nous le faisons nous cherchons avant tout à nous rassurer. Que nous existons au travers des autres puisque nous avons du mal à exister par nous-même. Qu’entendons-nous par-là ?

 

 

Peur de perdre l’affection

J’ai écrit lors d’un précédent article sur « la personnalité contrôlante », mais nous allons plus en profondeur maintenant. Le besoin de contrôler les autres peut également être un schème de comportement que nous reproduisons par modélisation parentale.

Nous allons répéter un système de valeur et de référence sur lequel nous avons édifier notre personnalité. C’est sans compter que ce que nous transmettons ne correspond pas ou plus aux nouvelles générations.

La peur de l’abandon, la dépendance affective, la peur du rejet entraine un besoin de contrôler les autres et particulièrement soi-même pour s’attirer les bonnes grâces d’autrui.

 

 

 

Comment je me contrôle ?

Effectivement nous nous contrôlons pour ne pas céder à nos tentations, à nos pulsions malsaines, à nos désirs sauf que le contrôle que nous exerçons sur nous-même est peut-être préjudiciable si réprimons ce que nous sommes en réalité.

Tout cela dont le but est de plaire et de chercher l’approbation. Lorsque nous agissons de cette manière, nous jouons un rôle et nous créons une fausse image de nous-même. Or nous serons très vite démasqués car, nos émotions l’emportent sur le contrôle.

Un besoin excessif de contrôle de soi pour répondre à l’image de soi que nous avons idéalisés est encore un problème.

En effet lorsque nous n’arrivons pas à incarner la personne que nous aimerions devenir, nous nous jugeons et nous nous sentons coupable.

 

 

 

Arrêter de contrôler pour avoir le contrôle !

C’est un paradoxe, car pour avoir le contrôle, il faut accepter de le perdre. Lorsque nous ne sommes plus sous l’égide du contrôle, nous sommes en lâcher-prise et nous savons agir et réagir avec justesse et pragmatisme.

Accepter de perdre le contrôle, « de ne plus anticiper, de tout vouloir diriger », c’est associé un état de confiance en soi qui sous-tend que vous disposerez de ressources au moment opportun.

L’adage qui stipule que : « Plus on veut et moins on peut » confirme cette hypothèse !

Stratégie de l’égo

Notre égo nous incite à répliquer, à défendre nos opinons avec véhémence parfois. Il nous fait croire que c’est important de nous investir pour des causes fallacieuses et que si nous ne prenons pas parti nous sommes « vides », seuls(es).

Avoir besoin de contrôler son image est encore plus prégnant avec les réseaux sociaux, et les blessures ne se font pas attendre lorsque nous sommes dépendants des mauvais commentaires.

 

 

Comment accepter ce qui arrive ?

Afin de ne plus être dans ce contrôle et que l’on a pratiquement aucune marge de manœuvre sur ce qui va arriver, alors à quoi bon essayer de contrôler ce que nous ne connaissons pas !

Nos peurs n’évitent pas les dangers potentiels, et nous résistons aux changements en freinant des quatre fers. Ce qui est encore une forme de contrôle.

Tenter de contrôler nos pensées est utopique. On nous fait croire qu’il est possible de lutter contre elles, alors que plus vous luttez et plus vous les alimentez.

De ce fait accepter qu’elles soient là n’est pas de la résignation, mais une absence d’identification à ce qui vous trouble.

Après avoir accepté de lâcher le contrôle, tout ce que vous désirez viendra à vous naturellement si vous allez avec le courant.

 

 

 

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