Apprendre à gérer la douleur, c’est accepter de ne plus résister à  la douleur. Plus nous avons mal et plus nous focalisons dessus en augmentant la douleur.

 

 

Acceptation ou résignation de la douleur

 

Douleur et victimisation

 

L’usure du corps

 

L’acceptation de la douleur

 

 

 

 

Acceptation ou résignation de la douleur

Quelle soit inhérente à un accident, à une pathologie chronique, la douleur est toujours accompagnée d’une composante psychologique qui augmente son intensité selon que nous l’acceptons où la refusons. L’origine des douleurs sont variables selon les traumatismes, et l’âge. En effet, c’est un constat ou La douleur est pratiquement inévitable avec l’usure du corps. Seul change notre relation avec la douleur. Soit la combattons comme une ennemie, soit une compagne qui peut nous renseigner sur nos résistances.

 

Somatisation

Lorsque les tensions psychologiques s’accumulent, nous nous sentons stressés. Nous mettons cela sous le compte d’une vie trépidante, alors que la fond du problème est tout autre. A force d’être sous pression, le système de défense immunitaire se fragilise et se bloque pour céder la place à un symptôme pour nous avertir qu’il y a un dysfonctionnement psychique. Celui provient d’un problème psychologique qui n’a pas pu trouver d’exutoire afin de libérer la tension affective et physique.

Des émotions empreintes d’énergies négatives comme la colère, la culpabilité et autres frustrations vont s’enkystées dans le corps créant ainsi des contractions spasmodiques qui vont se répéter. Elles affaiblissent le corps et particulièrement nos prédispositions physiologiques sensibles. Le corps s’exprimera par la douleur, et la maladie. En fait c’est « le mal à dit ! »

 

 

 

Douleur et victimisation

Nous pouvons nous identifier à la douleur et en faire un trait de personnalité. Recherchez la compassion devient le stratagème utilisé par ceux qui utilisent la victimisation pour ne pas prendre la responsabilité de leur douleur. Evidemment, ce comportement est souvent inconscient et le sujet se défend en faisant croire qu’il ne souffre pas de problèmes particuliers. Il argumente ses douleurs par les examens médicaux qui démontrent les lésions inflammatoires sur toutes les parties du corps.

Parfois quand on consulte pour établir un diagnostic précis, les examens ne montrent aucunes lésions. Nous pouvons donc en conclure que le problème est ailleurs

La maladie, les douleurs viennent après les traumatismes et les mauvais conditionnements psychologique et d’hygiène de vie. Nous allons donc traiter la douleur sans chercher la cause profonde. Nous constaterons pour l’exemple que la personne s’alimente très mal. Mange à l’excès et de façon compulsive, sans chercher pourquoi elle le fait.

En ne se référant uniquement qu’à des remèdes de la médecine allopathique, nous ne faisons que soigner la partie émergée de la douleur, même si celle-ci est néanmoins efficace pour soulager l’acmé de la douleur.

Donc comme toute douleur à une composante émotionnelle, il faut aller chercher de ce côté-là.

 

 

 

L’usure du corps

Nous avons des prédispositions génétiques telles que les fragilités constitutionnelles, et une typo morphologie « sanguin, nerveux, bilieux, lymphatique, introverti et extraverti » susceptible de déclencher un certain de symptômes avant que la maladie s’installe. Avec le temps, le corps s’use et nos fragilités vont s’accentuer. Les douleurs qui au début étaient épisodiques vont devenir plus fréquentes, et c’est la chronicité qui s’installe. A partir de là, et même bien avant, la douleur à une répercussion sur notre moral. Si nous n’arrivons pas à composer avec la douleur physique, elle créera encore plus de douleur morale et vice versa.

Nous ne sommes jamais préparés à « faire avec », et malheureusement lorsque la douleur est constante, nous portons notre attention dessus et nous l’augmentons, mais comment « faire avec » ce qui nous fait mal tous les jours ? Nous attendons souvent d’aller mieux pour entreprendre, faire des choses qui nous plaisent, mais ça va rarement dans ce sens. C’est comme une personne qui se dit qu’elle doit travailler sur sa confiance en elle pour oser décider ou faire des choix. Et bien si la confiance en soi commence par un état d’esprit, c’est surtout en affrontant les difficultés que la confiance augmente.

Il en va de même pour la douleur. Elle s’estompe si l’activité physique choisie vous permet de décharger les toxines du corps et procure du bien-être. Il est possible également de l’oublier quand nous sommes dans un état d’extase, d’euphorie.

Refuser la douleur c’est la rendre plus présente encore, donc aussi paradoxal que cela puisse être il faut l’accepter. Mais comment l’accepter ?

 

 

 

 

L’acceptation de la douleur

Accepter la douleur c’est choisir de ne plus lutter contre ce qui est. Nous nous faisons encore plus de mal en refusant la douleur qui nous enseigne que nous sommes plus qu’un corps et que celui-ci est mortel. Ce n’est pas une vue morbide, mais au contraire une préparation à l’inéluctable afin de savourer chaque moment présent de l’existence.

L’acceptation n’est pas une résignation qui nous empêche de trouver des alternatives adaptées à la minimisation de la douleur. Une bonne analyse de l’état mental du patient sur la façon qu’il a de percevoir la douleur, va permettre de proposer des solutions avec le concours de spécialiste sur la région concernée comment appréhender la douleur.

Une médication appropriée conjuguée avec l’aide d’une thérapeute qui pourra proposer de l’hypnose, des techniques pour lâcher-prise et une libération des traumatismes émotionnels responsables d’émotions négatives qui se sont cristallisées sous formes de douleurs chroniques s’avèrera être la meilleure alternative à une prise de médicaments sans suivi thérapeutique.

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