Comment se libérer du temps psychologique pour gagner du temps sur le temps horloge?

 

 

Différence entre le temps psychologique et le temps horloge ?

 

Pourquoi sommes-nous pressés ?

 

Le temps c’est de l’argent!

 

Accepter le temps présent

 

 

 

 

 

 

Différence entre le temps psychologique et le temps horloge ?

 

 

 

 

Qu’est-ce que le temps horloge ?

Le temps horloge définit les échéances que nous devons honorer. Vous devez être à l’heure pour aller au travail, récupérer vos enfants à la sortir de l’école, aller au bout d’une formation qui vous demande un certain temps. Avoir des enfants avant la ménopause etc. Nous sommes bien sûr tous dépendants (es) de ce temps qui requière des règles de vie et une discipline sans quoi ce serait l’anarchie et rien ne pourrait aboutir, mais qu’en est-il du temps psychologique qui nous limite, qui créer du stress pour nous mener inexorablement vers l’épuisement, la frustration, la maladie et la dépression ?

 

 

Qu’est-ce que le temps psychologique ?

Tel que je viens de le nommer, la dépression arrive lorsque l’on se met beaucoup trop de pressions = « des pressions » à réaliser des tâches que nous croyons indispensables. Ne pas prendre son temps c’est générer à coup sûr beaucoup du stress. Lorsque l’on est stressé, on fait mal, et on bâcle les choses, et ensuite nous sommes obligés de recommencer. Donc nous avons perdu non seulement du temps, mais surtout notre temps, et le temps perdu ne se rattrapera pas.

Le temps psychologique est inhérent à nos attentes. Vous n’avez pas d’échéances qui vous mettraient en danger, mais vous créez le danger par vous-mêmes en vous faisant croire que si vous n’obtenez pas telle chose vous ne serez pas heureux. Le temps psychologique, c’est dire que vous avez le temps, est qu’il faut prendre son temps. Mais combien parmi vous savent utiliser le temps qui leur est donné, et que vous vous autorisez à vous donner ?

 

 

 

Pourquoi sommes-nous pressés ?

 

 

 

Si nous sommes pressés par le temps qui passe c’est parce que nous avons hâte de goûter à cette existence dès que nous aurons atteint notre bût. A ce moment-là on se dit qu’on sera heureux, mais le tout le temps passé à travailler dur avec détermination et une volonté infaillible, vous passez à côté du pur et simple plaisir d’être présent à ce que vous faites.

Conditionnés par la société à être toujours plus performant et dès le plus jeune âge à obéir aux injonctions parentales et aux autres éducateurs sociaux, à faire vos devoirs au sens propre comme au sens figuré, vous reproduisez des schèmes mentaux sans remettre en question, vos habitudes de vies qui ne sont pas compatibles avec vos besoins. L’enfant est pressé de d’être un ado pour avoir le droit de sortir, d’avoir son premier Scooter. L’ado est pressé d’être un adulte pour avoir son indépendance, et l’adulte est pressé de gagner beaucoup d’argent pour avoir le train de vie rêvé. Et pendant tout ce temps qu’est-ce qui se passe ? Vous courez sans vous arrêter, et le temps passé est passé si vite comme on le dit souvent qu’on a pris le temps de vivre.

 

Le temps personnel

Pourquoi on n’arrive pas à prendre du temps pour soi ? D’aucuns se disent qu’ils (elles) n’ont pas le temps en se justifiant par des arguments tangibles, mais la réalité est toute autre. Ils ne se le permette pas. Pourquoi ? Parce que certaines personnes se sentent coupables de penser à elles. Elles se sont oubliées en se rendant dépendantes des autres afin de chercher une approbation qu’elles n’arrivent pas à se donner à elles-mêmes. Elles n’ont pas non plus appris à prendre du temps puisqu’elles ne sauraient quoi faire de leur temps libre. Ce qui revient à dire qu’elles ne savent pas ce dont elles ont réellement besoin.

 

Le temps professionnel

Nous sommes toujours plus poussés par notre hiérarchie à atteindre des objectifs. Ne pas confondre avec les échéances du temps horloge. Ce dont je parle ici, c’est du travail supplémentaire que nous ramenons chez nous prétextant que nous n’avons pas le choix. Que c’est un travail que nous devons rendre au plus vite. Mais là aussi une autre réalité existe qu’on n’ose pas s’avouer. On peut continuer à travailler chez soi, pour fuir nos responsabilités familiales, et pour fuir l’intimité conjugale qui dissimule des conflits sous-jacents. L’autre réalité c’est de ne pas se sentir à la hauteur de la tâche, donc on redouble d’efforts par manque de confiance. Le troisième aspect et non des moindres est l’argent. Je ne vais pas m’étendre plus dessus, puisque je l’ai déjà évoqué, mais combien passent à côté de leur vie en voulant toujours plus. Plus de quoi ? Et pourquoi ?

 

 

 

Le temps c’est de l’argent

 

 

 

Qui ne connaît pas cette maxime et pourtant combien d’entre vous a déjà remis en perspective cette croyance. Car oui c’est une croyance qui suppose qu’on veuille acheter le temps. « Vite, dépêchons-nous de gagner de l’argent, parce que une fois vieux il sera trop tard ». Où : « Ne perdons pas notre temps à ne rien faire sinon, on ne pas vivre ensuite confortablement ». Comment l’argent vous rend dépendant du temps qui passe ? Cela se justifie bien, chez les retraités qui est le sujet d’actualité du moment, mais là ou je veux attirer l’attention, c’est sur un faux besoin. Un besoin mu par l’ego qui cherche à reconnaissance et ceux qui se sentent en sécurité malgré leur aisance financière.

 

Courir après le temps !

Pourquoi courrez-vous ainsi ? après- quoi courrez-vous ? La peur du temps qui passe, la peur de vieillir. On cherche à ralentir les affres du temps sur notre corps à coup de bistouris, et autres produits chimiques pour être toujours dans « le temps, dans le coup » Et si nous pouvons faire illusion un temps, viendra inéluctablement ou le moment de s’accepter tel que l’on est, et de laisser ce temps derrière soi car, il n’est plus. Nous ne pouvons pas résister au temps qui passe, puisque ce n’est plus votre temps.

 

Ce n’est pas votre temps !

L’erreur que nous faisons presque tous, c’est de résister au temps qui passe en essayant de faire revivre le passé. Nous pouvons avoir la nostalgie de notre temps et de faire avec, mais d’autres si refusent en continuant à mettre en pratique les mêmes schèmes de comportements. Nous voulons revivre les émotions et les sentiments qui nous ont procurés des sensations fortes et qui ont même donner de la valeur et du sens à notre vie, mais vous ne pouvez pas revenir en arrière pour réactiver un passé qui n’existe que dans nos souvenirs.

 

 

 

Accepter le temps présent

 

 

 

Avant ce n’est plus le temps, et le temps qui vient après n’existe pas encore. Le seul temps qui existe est ce temps présent ou vous êtes maintenant en train de lire ces lignes. L’évolution de nos sociétés contemporaines nous ont conditionnées à vouloir toujours plus au détriment du vouloir être. On cherche à l’extérieur ce qui nous peut nous rendre heureux et lorsque ce n’est pas le cas, nos frustrations se projettent sur autrui en les rendant responsables de notre malheur.

Votre pensée qui vous sépare du moment présent est le seul temps qui existe réellement et vous nourrissez de l’amertume sur de choses qui ne se sont pas produites il y des années, mais que vous continuez à faire vivre en vous. Idem pour le futur. Vous faites des projections anxieuses sur l’avenir en créées par votre mental qui vous mettent en pression vous séparant aussi du seul moment qui existe réellement : (le temps c’est maintenant).

Bien entendu, vous ne pourrez pas vous affranchir de vos projections ni de vos ruminations mentales totalement, mais vous pouvez en devenir conscient afin qu’elles aient moins d’impact négatif sur vous. Au demeurant si votre passé est toujours présent et chargé émotionnellement de souffrance, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Vous me consulter gracieusement pour un entretien de 15 minutes.

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